Mariage de Pénélope et de Féanaro Seigneur de Neuville

Il l'écouta avec attention, il sourit puis dubitatif regarda l'assemblée pour savoir qui lui donnait envi de chou à la crème. Non, il ne voyait pas peut importe il parti chercher de l'eau.

Il revint avec un verre d'eau et une cruche en terre cuite qu'il posa derrière une gerbe de fleur.

Tien ma péné, rafraichie toi ca te fera du bien. Tu vas mourir de chaud sinon sous ta coiffe.

alix arriva trés en retard à cette célébration,

il était parti tard de montel et avait rencontré pas mal de monde en chemin, il ne pensait pas mettre autant de temps..

il arriva aux portes de dié et commença à tourner dans les ruelles de dié à la recherche de la paroisse , quelle honte, lui qui avait été bloqué pendant 45 jours ici, il avait plus tourné en taverne que du coté de la paroisse et il regrettait un peu.......

et au détour d'une ruelle, enfin il la trouva, ouuuuuuffff , il arriva sur le devant des portes et une foule immense était là, aussi bien dehors que dedans, alix saluat tous les gens qu'il conaissait , houl ça faisait du monde....

il entra discrétement dans la paroisse et se posa sur le coté , il vit péné qui se dirigeait verx l'hotel, magnifique , superbe....

il lui envoya un clin d'oeil et un bisous, de la main.... il était heureux d'assister à cette célébration, et ça luifaisait chaud au coeur, de voir autant de joie......il se posa dans un coin....

[A l'auberge]

Elle avait trouvé la chambre de l’auberge fort agréable et plus encore le bain où elle s’était prélassée au risque de s’y endormir.
Mais elle n’était pas venue pour cela mais pour assister à des épousailles et bien que certainement en retard c’est avec grand soin qu’elle s’apprêta pour la cérémonie.

Elle fouilla dans sa malle à la recherche de son pendentif fétiche, celui là même que son époux lui avait offert le jour de leur union, l’accrocha à son cou et jeta un dernier regard sur sa mise devant le psyché.

Son reflet lui sembla satisfaisant si ce n’était comme toujours, ses mèches rebelles qui prenaient des libertés.
Soupirant de lassitude contre ce fait inexorable, elle rajusta à la hâte sa coiffure pour peu qu’elle en ait une digne de ce nom et rejoignit Tarcis qui faisait les cent pas dans le couloir.
Dieu que son époux était impatient.
Elle fit taire toute remarque naissante d’un baiser appuyé et lui prenant le bras, ils quittèrent l’auberge pour la cathédrale.

[A l'église]

Il y avait foule sur le parvis, et les gens se pressaient encore pour entrer en la cathédrale.

Bon ça va ! nous ne sommes pas trop en retard !

Se frayant un passage, ils purent enfin entrer et s’installèrent sur un banc sans manquer de saluer au passage de la main ou d’un sourire des amis aperçus ou des connaissances.
Elle installa Romane entre eux deux et lui montra la mariée, éblouissante de beauté et de bonheur

Benorgon était partis tard de Briançon et, dans une logique imparable, arriva en retard à Dié. Il avait perdu beaucoup de temps avec ses affaires de Maire et n'avait pas vu le temps passer.

Une fois Gripoil attacher devant la paroisse, Benorgon s'arrêta au pieds de cette dernière. Il regarda au plus haut en se rendant compte qu'à vouloir tout bien faire tout le temps pour ne pas décevoir, il en oubliait le principal: La foi.

Il secoua la tête pour chasser ses idées noires, ça serait dommage de rentrer dans un tel lieu en culpabilisant tout de même. Benorgon ne savait pas ce qu'il l'attendait derrière la porte. Un peu en panique, il afficha un sourire avant même de toucher le vieux bois de cette grande porte, comme pour se faire pardonner pour son retard.

Benorgon poussa la porte tellement discrètement, qu'il vit tous les visages se tourner en sa direction, alors qu'il passait simplement la tête. Il entra complètement et ferma la porte.... tout aussi discrètement ....

Il se retourna et fit un bref signe de la tête aux personnes qui le regardaient encore puis avança dans l'allée centrale en fixant le sol un peu confus. Il vit la belle Pénélope, rayonnante et resplendissante. Son visage s'illumina alors et un grand sourire se fit voir. Benorgon s'inclina en portant sa main droite sur son coeur. Il se redressa et resta immobile en la regardant. C'est le Hum hum de quelqu'un qui le fit revenir à la réalité.

Il se souvint alors qu'il venait de se faire remarquer et qu'il devait donc se faire tout petit. Il alla s'asseoir à une place non loin de là en souriant bêtement.

Alwen avait un peu hésité à venir avec tous les enfants, mais, après tout elle n'avait pas vraiment le choix et, pour l'instant ils se tenaient plutôt bien. Elle même restait juste à côté d'hardryan et saluait les gens qu'elle connaissait, tout comme ceux qu'elle ne connaissait pas d'ailleurs...lui connaissait tellement de monde !
Elle aperçut Princesse Lotus dans une robe d'un bleu très.... marquant, mais celle ci semblait bien trop occupée pour qu'alwen ose aller la déranger... lorsque flora alla voir radoub, hardryan prit la main de lou... alwen avait l'impression que les gens auraient pu lui marcher dessus tellement elle était petite !
Pffff....c'était du boulot de sortir en famille...elle avait parfois l'impression qu'ils n'étaient plus un couple mais seulement des parents...

Gamin était avec ses compagnons d' armes, il regardait toutes les personnes présentes, saluant d' un signe de la tête ceux qu' il connaissait. Il aperçut Ald entrer et se diriger vers Tenshi, il lui fit signe de la main et lui sourit. Il ne les avait pas revu depuis leur départ de Vienne et était content qu' ils soient là; il irait discuter avec eux plus tard.
Puis il vit Péné, toute de blanc vêtue. Il eut du mal à reconnaitre la femme aux macarons toujours en alerte, celle qui l' avait accueilli à son arrivée dans la garnison, celle qui lui avait enseigné bon nombres de choses, celle qui l' avait poussé à devenir recruteur, celle qui tenait toujours son calepin à portée de main, celle-là même qui avançait dans l' allée en robe de mariage; il s' agissait pourtant bien de la même femme et il en fut convaincu lorsqu' elle inspecta, d' un rapide coup d' oeil, la tenue de ses "Affreux", ce qui le fit sourire mais qui le força aussi à vérifier qu' il soit correcte.
Il se pencha légèrement vers ses camarades et glissa doucement:

Pas de doutes possibles, c' est bien elle: en alerte même le jour de son mariage.^^

Puis il se redressa et observa de nouveau la salle; était-ce l' ambiance qui régnait en ce lieu qui le rendait si nostalgique, ou bien peut-être les couples qu' il voyait, mais bon nombre de souvenirs refirent surface. Son chaton qu' il aimait tant, avec qui il comptait s' installer, se marier un jour, fonder une famille, quittait définitivement Vienne. Il sentit les larmes monter, mais ne voulant pas gâcher cette journée si importante, il s' efforça de penser à la cérémonie qui allait avoir lieu dans quelques instants et qui ferait le bonheur de toute l' assemblée.

Il lança un dernier coup d'oeil à Rouge, son canasson, enfin de vérifier qu'il broutait bien l'herbe ... et non pas la jument d'une invitée ! Phelim ferma les yeux un moment, et s'imagina s'expliquant à la jolie propriétaire, à propos des chaleurs de Rouge, elle même tombant petit à petit totalement sous son charme ...
Oui, mais le cheval préférait se goinfrer pour le moment !

Il entra donc dans l'église, puisqu'il n'avait plus aucune raison de rester plus longtemps à l'extérieur, prêt à assumer son retard. Enfin presque, car il tenait ses chausses dans une main, et marchait sur la pointe, de la pointe, de ses pointes de pied. Il n'était pas question qu'on le remarqua, et d'ailleurs, si on lui posait des questions, il répondrait qu'il avait toujours été là, mais dans le confessionnal.

Il fit le tour des dos qui s'offraient à lui, et il n'eut point de mal à reconnaitre celui de sa marraine de coeur, sa duchesse de Gap ... Valerianne. Il rougit, rien qu'en imaginant la tête qu'elle ferait si elle le savait aussi en retard, elle lui mettrait même surement un coup de rouleau à patisserie sur la tête !

Mais après tout, c'était pas sa faute, c'est juste que c'était une habitude ... Tout le monde comprendrait cette raison, à n'en point doutait. Il se dirigea quand même vers le confessionnal le plus proche ....

Dernière édition par ya le Dim 1 Mar 2009 - 9:37, édité 1 fois

Ya avait fait le chemin le veille et avait trouver une petite auberge pour y passer la nuit afin de se rendre à la cérémonie moni fatiguée de la routeLle lendemain , elle s’apprête pour l’occasion de sa plus jolie parure et se rendit au lieu de la cérémonie.

Arrivais sur place elle saluas les gens qu’elle connaissait .Puis se dirigeas vers Pénélope toute resplendissante .Elle sourit et allas lui donner félicitation.
Puis elle entras dans la paroisse et prit place sur un banc afin de voir la cérémonie.

Bien qu'elle savait pertinemment que l'église n'était en aucun cas le lieu propice aux mondanités , la jeune femme ne pouvait s'empêcher de chercher des yeux ses chers amis d'antan. Lolotte et Géro trônaient fièrement aux côtés de la future épouse qui rayonnait dans sa sublime robe.
Balayant du regard l'assemblée, un sourire vint à nouveau se poser sur ses lèvres décidément cette pièce était emplie de souvenirs, elle se promit alors d'aller au plus tôt saluer Hard, Alwen et leur adorable petite famille, qui visiblement s'était agrandie depuis peu.
Léane lui prit la main, AXel se pencha vers elle et l'embrassa sur le front. La filette leva ses yeux azurs vers sa mère et murmura:

Maman maman où est oncle Féa?, tu le vois toi?

Non ma princesse , mais c'est l'usage tu sais, le marié est le dernier à entrer lorsque tout le monde est installé, ne t'inquiète pas il va venir... il vient toujours^^

Elle réajusta la coiffe de la fillette, puis défroissa une nouvelle fois sa robe pourpre qu'elle avait commencé à chiffonner en se disputant avec son frère en chemin.

Josselin repéra le coin des cadeaux et y déposa le sien pour la belle mariée

Il griffona un petit mot à son attention

Je sais que tu ne manques pas de coeur ma chère Péné mais en voila un de plus pour toi avec tous mes voeux de bonheur sunny

Mariage de Pénélope et de Féanaro Seigneur de Neuville - Page 4 Pen00010

Elle attendait, mais n'osait plus bouger. Elle commençait à s'inquiéter. Maï et Zeide étaient pourtant derrière elle il y avait peu. Où étaient-ils ? Ils ne pouvaient s'être perdu. Bah, après tout, ils avaient sûrement, du rencontrer des personnes de leur connaissance. Elle s'inquièterait vraiment si elle ne les voit pas avant la fin de la cérémonie ...

Péné était superbe, mais elle ne voyait pas Féa. D'ordinaire on dit que ce sont les femmes qui font attendre les hommes, mais là on dirait bien, que c'était le contraire. Elle reconnaissait certaines personnes et d'autres qu'elle ne connaissait pas du tout. Elle voit arriver Isa et Romane qui avait bien grandit. Elle les suit du regard et aperçoit Tarcis qu'elle n'avait pas vu de prime abord.

Elle irait les saluer plus tard, pour l'instant, attendre était de mise ...

Nombre de messages : 3 Localisation IG : Castres Date d'inscription : 28/02/2009

Brigide était parti devant mais bien entendu elle avait prit du retard. Non pas qu'elle n'aurait pu déjà être prête, mais, comble de mal chance, la robe qu'elle avait apporté pour l'occasion ne lui allait plus... Après vingt minutes à pester ni peu ni assez contre elle même, elle alla rejoindre la majordome qui s'occupait de la demeure qui les avait accueillit, et lui avait chipé un nécessaire de couture pour rectifier sa maladresse... C'est donc en rageant qu'elle avait dut reprendre l'arrière de sa robe, son ventre s'arrondissait... encore bien peu certes, mais la robe, elle, n'était pas dupe.

Zeide, lui, faisait les cent pas, il tentait de faire preuve de patience, mais, leur amie se mariait et c'était pour lui tout comme pour elle un événement qui devait être parfait dans les moindres détails... Elle avait bien envie de lui faire remarquer qu'il était lui aussi en parti responsable pour la robe trop petite hein mais se retint et continua son ouvrage en priant pour que tout ne craque pas en plein milieu de l'église...

Enfin la voilà prête. Un bras autour de son homme, une capeline sur l'autre et les voilà en voiture pour rejoindre l'église...

En retard ? Pas tant que ça au final, l'endroit était plein à craquer mais le futur marié semblait encore absent... Désiré ? ...Quelques regards se tournèrent vers eux... dans l'espoir que ce fut lui certainement, et elle reconnut quelques visages connus, d'autres moins... Des amis chers pour certains, et, après s'être signé, elle les gratifia d'un grand sourire ravi.

Péné était en place, ravissante comme jamais. La jeune femme avait échangé ses tenues de militaires pour se transformer en une princesse de contes... Elle tenta de croiser son regard pour lui faire un petit signe discret de la main avant de se glisser sur un bout de banc encore libre où Brigide les attendait...Elle chuchota à Zeide...

Rholala tout ce monde...ça promet d'être magnifique...

Le jeune homme dérapa sur sa botte, manqua de tomber, se reprit, et continua sa course folle en direction de l'église de Dié. Ca lui était sortit de tête, et il l'avait oublié le temps de quelques heures. Espérons que ce ne soit trop tard. Effectuant un nouveau dérapage, soulevant un fin nuage de poussière et accèlerant légèrement le pas, histoire de ne pas arriver à la fin de la cérémonie.Bientôt, l'église fut en vue, et son pas se fit plus lent, et calme. Il remit rapidement son manteau sombre en place, et avança d'un pas tranquille, ne trahissant pas son souffle saccadé, et dur. Silencieusement, Lanowar approcha du grand bâtiment.

Avant d'entrer, son regard se posa sur le ciel. Un fin rayon de soleil pointait le bout de son nez, annonçant une journée douce. Reprenant son souffle quelques secondes, devant les portes entrouvertes laissant échapper des voix. Serait-ce des voix divines ... ? Il avança donc, grimpant les quelques marches, et il se glissa à l'intérieur. Déjà beaucoup de monde. Avançant lentement, il salua d'un signe de tête les quelques soldats présents, et ceux qu'il connaissait déjà. Il ne s'arrêta pas, jusqu'a arriver au petit groupe de soldats, dont il salua les membres présents. Et là, il aperçut Pénélope, dans sa robe de blanc immaculé, assise, apparemment attendant ... La réponse lui traversa l'esprit, et il retint un soupir de soulagement, comprenant que l'époux n'était pas là. Au moins, il n'etait pas en retard.

Tournant la tête, il scruta lentement la foule nombreuse, essayant de reperèr les éventuelles personnes connues. Il crût apercevoir Ald et Tenshi, Ya et Léoff, ainsi que deux ou trois autres personnes ...

Dernière édition par Camisard le Dim 1 Mar 2009 - 10:45, édité 1 fois

Camisard se retourna l'air de rien et à sa grande stupeur il vit entrer Maïlys dans l'église. Doucement il commençait à se tasser et tenter de passer inaperçu.

Voyons !!! C'était ridicule d'avoir si peur ! La dernière fois qu'il avait rencontré la Donà, il était déguisé et portait un pseudonyme. C'est à peine si il lui avait parlé ce jour là. Elle ne risquait surement pas de le reconnaitre.

Pourtant Camisard se sentait en danger. Foutre Diable, ce monde est bien petit. Mais la mémoire est parfois courte et c'est sur cette défaillance humaine que le Rouennais misait. Il devait ne rien paraitre et surtout se retenir de parler Occitan.....

L'esprit de Cami vagabondait maintenant. Ah! Toulouse, le Sud ! Que d'amis chers, de gens de cœurs mais aussi de manigances et de négociations sous cape. La Donà lui semblait faire parti des gens de bonne volonté, décidément il ne servait à rien de s'affoler.

Une foule immense s'agglutinait maintenant dans l'église.Un phénomène logique quand on connaissait la personnalité des deux futurs époux.Civils et militaires se succédaient à l'entrée cherchant des yeux une chaise ou un banc sur lequel installer leur postérieur.Des places assises qui entre parenthèses se faisaient de plus en plus rares au fur et à mesure que le heures s'égrenaient.

Après être resté une bonne demi heure sur le parvis,Cérius décida de pénétrer à son tour dans le bâtiment ne tenant pas justement à passer tout le reste de la cérémonie sur le dit "parvis".

Passant entre les deux lourdes portes de chênes grandes ouvertes,le CDL fit quelques mètres de plus et décidant de rester de debout il s'appuya contre l'un des énormes piliers en pierre qui soutenaient le plafond de l'édifice.

Un brouhaha feutré résonnait mais qui disparu aussitôt comme par magie quand le futur marié fit son apparition.La tête haute il avait fier allure.Il se déplaçait avec grâce et bientôt il rejoignit l'autel puis se retourna en attendant l'apparition de sa future épouse.

Cette dernière ne tarda pas elle aussi à apparaitre au yeux du public.Au bras de son frère elle était d'une pâleur extrême mais plus belle que jamais.Les rayons du soleil qui perçaient les vitraux venaient caresser son visage donnant à celui ci une douceur irréelle accentué par la solennité des lieux.

Cérius sourit en la contemplant.Qu'elle était loin aujourd'hui la Pénélope qui vous attendait dans son bureau pour vous dire vos quatre vérités en face mais que ce serait faite trucider sans regret pour défendre une cause qui lui semblait juste.

Blue était rentrée aussi vite que possible de sa retraite pour ne pas manquer le mariage de Péné et Fea. Elle était un peu en retard, comme souvent et entra un peu essouflée dans l'église. Elle trempa son doigt dans le bénitier et se signa en avançant doucement et en cherchant des têtes connues du regard.
En marchant dans l'allée, elle vit au loin Péné, plus charmante que jamais dans sa magnifique robe blanche, elle faillit ne pas la reconnaître puis se mit à sourire, la larme à l'oeil, émue par l'événement.
Soudain, Blue stoppa son regard sur quelques viennois présents : Gam, Lano, Ya... Elle leur fit un petit signe de la main de loin puis se faufila discrètement entre les autres personnes et alla saluer ses amis et s'installer avec eux en attendant la cérémonie.

La jeune femme courrait à en perdre haleine, elle était en retard.
Sa robe longue s'empêtrait dans ses pieds, mais moins qu'il y a quelques semaines, elle commençait à s'habituer à ne plus être en braies ou en armure.

Transpirant légèrement, elle arriva enfin à l'Eglise et fut heureuse de constater qu'elle n'était pas de trop en retard.

Beaucoup de monde était là. Des soldats, beaucoup. Recruteurs ou anciens recruteurs, qu'elle reconnut et à qui elle fit des signes, des soldats qu'elel avait rencontrés à l'école ou encore au cours d'une mission quelquonque, qu'elle salua.

Des conseillers militaires ou ducaux, maires, échevins qu'elle connaissait de nom parfois.

Peu lui étaient étrangers, en vérité.

Mais la plus belle était, sans aucun doute, Pénélope.
Elle était rayonnante pour son mariage avec Fea, qui fut le premier à lui faire confiance en lui proposant un poste.
Elle lui en serait reconnaissante à jamais, car c'était grâce à lui, entre autre, qu'elle était là à cette heure.

Essayant de ne point trop se faire remarquer, elle se placa là où elle le put et attendit la suite de la cérémonie...

Par moments Pénélope entendait la porte qui s'ouvrait, des bruits de pas, quelques chuchots et des froissements de tissus.
Elle tentait par tous les moyens de garder son calme et sentait la pression monter en elle....
Elle finit par se retourner et aperçut Maï, rassurée de voir que son amie n'avait pas oublié. Puis Zoyas et Blue lui emboitèrent le pas, elles devaient avoir couru pour venir jusque ici car semblaient bien essoufflées....

Reprenant sa position face à l'autel, Péélope commença à jouer avec une mèche de cheveu qu'elle enroula autour de son index.

Zeide c’était préparé rapidement, déjà bien en retard pour la cérémonie, il se dépêcha à se vêtir convenablement pour l’occasion et fila rejoindre Maï qui avait un petit souci vestimentaire. Il attendit que la robe soit reprise en faisant les cent pas allant d’une pièce à l’autre, il sourit dans son coin, content, en pensant à la cause de leur retard. Quelques minutes plus tard, elle lui attrapa le bras, il lui sourit la trouvant pleine de charme et tout en beauté dans sa robe et voila qu’ils étaient enfin en route pour l’église.

Ouffff pensa t’il en voyant que la cérémonie n’avait pas encore débuté, il se signa et jeta un regard sur les personnes présente et sourit lorsqu’il reconnu quelques unes, ajoutant un signe de main en guise de bonjour. Il se dirigea avec Maï sur un banc aux cotés de Brigide. Il laissa son bras pour lui pendre la main et y mêler ses doigts se penchant vers elle lorsqu’elle lui chuchota …

Rholala tout ce monde...ça promet d'être magnifique...

Il la regarda souriant et acquiesça d’un signe de tête ajoutant dans un chuchotis … Oui vraiment une belle cérémonie qui s’annonce la …

Aprés un long et pénible voyage, l'Evêque de Toul était arrivé à Dié pour célébrer le mariage de son amie.
Comme le voulait la tradition ( enfin la sienne ^^) elle attendait que les fiancés soient entrés dans l'église et soient devant l'autel pour remonter.

Cela faisait déjà plus d'une heure que l'Evêque attendait et la chaleur combinée à la lourde étoffe verte lui donnaient terriblement chaud.

Rongé par la honte de faire ainsi attendre l'Evêque, un petit enfant lui apporta un siège, sur lequel Ecaterina s'assit de bonne grâce pour attendre.

Le vicomte de Laragne-Montéglin et la dame de Deneuvre n'étaient rentrés de Lyon que la veille au soir. Ils avaient passé la nuit sur ses terres d'Amilly après avoir donné ses ordres pour le lendemain. Ce jour-là, ils s'étaient apprêtés chacun de leur côté. Lui s'était vêtu d'un traditionnel pourpoint bleuté, des bottes de cuir noir parfaitement cirées. Une ample cape, un peu plus légère qu'à l'ordinaire le suivrait ce jour-là. Elle était également de bleu, parsemée d'or, aux couleurs de Laragne. Il avait pris soin de mettre son chapelet autour de son coup. A la ceinture, une simple dague. Les routes étaient sûres ces temps-ci.

Une fois prêts, il se dirigèrent aux écuries où une voiture avait été préparée. Pas question de froisser les habits de la cousine de la mariée par un trajet en cheval. Ce n'était pas la tasse de thé de celui qu'on appelait le Tempéré, mais il s'y ferait volontiers. Lui et la dame de Deneuvre pourraient tranquillement rêvasser pendant le trajet. Par mesure de sécurité, une escorte de quatre cavalier avait quand-même été ajoutée.

La voiture arriva place de Die quelques petites heures plus tard. Nombre de chevaux, de voitures, de personnes se pressaient pour le mariage de seigneur de Neuville, figure hautement éminente de la ville. Elle s'arrêta et le jeune Amilly en descendit. Laissant en retomber sa cape, il aida Alixe a descendre, gratifiant celle-ci d'un magnifique sourire. Après un échange de mot et de baiser, il lui offrit son bras et ils gravirent les marches du parvis.

La salle était comble. La mariée était déjà présente, ils étaient en retard. Elle était splendide. Echange de regards entre eux deux. Pensée fuyante mais marquante. Ils s'avancèrent dans la nef à la recherche de place pas trop mal placées, saluant des personnes de signe de la tête.

Léandre commençait à s'impatienter, si l'enfant ressemblait en tout point à son père , il avait bien malgré lui hérité du caractère flamboyant de sa mère. Axel le sentait trépigner sur son banc , elle avait déjà dû lui confisquer son épée et il arborait désormais une moue loin d'être de circonstance.
Mariage de Pénélope et de Féanaro Seigneur de Neuville - Page 4 Leandre2

Mariage de Pénélope et de Féanaro Seigneur de Neuville - Page 4 Leandre2

Léandre je t'en prie cesse de faire cette tête pense à ton parrain, il sera faché de te voir si affligé lorsqu'il arrivera.

Le petit homme se renfrogna de plus belle, son père ne lui avait pas autorisé à rejoindre Féanaro au petit matin afin d'être son page et dès lors il devait patienter dans la basilique auprès de ses parents. Kernos posa sa main sur son épaule et lui chuchota quelques mots qui lui rendirent le sourire.

C'est vrai papa, j'ai le droit ?je peux aller attendre Parrain à l'entrée de l'église, oh merci et je te promets de revenir m'assoir auprès de toi dès son arrivée!!

Axel fixa son époux d'un oeil noir , mais celui-ci lui répondit d'un sourire enjôleur qui la désarma instantanément. L'enfant embrassa sa mère qui lui recommanda d'être prudent et poli avec les gens qui s'adresseraient à lui . Il s'éclipsa alors se frayant un passage discret au milieu des étoffes colorées. La jeune femme en profita pour se rapprocher de son époux et entrelaça ses doigts avec les siens. Alors qu'elle s'assurait que son fils n'ennuyait personne en se dirigeant vers la sortie elle aperçut son vieil ami Sagaben, le frère d'Espoire, elle lui adressa un sourire, il avait tant changé depuis son titre de roi de la bière pensa-t-elle...

Dernière édition par feanaro56 le Dim 1 Mar 2009 - 13:28, édité 1 fois

Feanaro s'était arrêté en chemin pour discuter avec quelques Diois qu'il n'avait pas vu depuis longtemps, soudain il vit que l'heure tournait et que c'était quand meme le jour le plus important de sa vie et qu'il fallait qu'il fasse vite.
Il entra en trombe dans sa maison et prit ce qui lui manquait avant de revenir en courant vers l'Eglise.
Lorsqu'il arriva sur le parvis, il vit quelques personnes qui entraient toujours dans l'Eglise et arrivé devant les portes, l'Eglise semblait comble.
Il aperçut Leandre qui attendait devant les portes.

Coucou Leandre, viens avec moi on va rentrer sur le coté de l'Eglise ...

Il décida de passer par la petite porte qui se trouvait sur le coté de l'Eglise, comme ça il passerait surement inaperçu.

Il contourna l'Eglise et poussa doucement la petite porte, une fois à l'intérieur il fit semblant de rien et se plaça devant l'autel en saluant au passage les personnes qui étaient au premier rang, il laissa Léandre au premier rang pour qu'il aille rejoindre ses parents, il gratifia ensuite Péné d'un grand sourire et regarda sa robe qui lui allait à ravir et se mit face à l'autel.

Il avait vu Monseigneur Ecaterina de Sevillano mais pas contre il n'avait pas encore vu son témoin. Il se plaça à coté de Péné en lui soufflant à l'oreille :

Excuse moi ma douce, j'avais oublié une petite chose ...

Des murmures venaient troubler le silence qui s'était instauré :
T'crois que c'est eux? Oui oui, j'suis sûr ! Oohh, r'garde comme Penelope est beeeeelle ! Chut ! Tais-toi ! El' est trop vieille pour toi ! Pense plutôt à la tite Clara, not' voisine !
L'Evêque entendit ces paroles et sourit aux jeunes enfants qui avaient prononcé ces mots.

**************************************************************

Lorsque Penelope fut sortie, Ecaterina adressa un clin d'œil complice à son amie, puis entra, derrière elle dans l'église.
Ils remontèrent l'allée centrale.
Penelope se tenait devant l'autel, un peu anxieuse en attendant Feanaro.
Ecaterina tenta de la rassura en lui souriant. Elle s'apprêtait à lui dire quelques mots, lorsque son fiancé entra finalement dans l'église, l'air tout penaud.

Mes amis, mes frères, mes sœurs.

Elle marqua une pause, puis reprit :

Je suis heureuse, de vous accueillir en ce jour singulier. Aujourd'hui, nous célébrons l'union de deux êtres exceptionnels : Penelope et Feanaro ( tout en prononçant son nom elle sourit au souvenir de la discussion qu'elle avait eut avec eux l'après-midi).

Mgr Ecaterina continua d'une voix forte :

Vous tous, ici présents, je vous invite à prier. Prions le Seigneur pour ces nouveaux époux, Penelope et Feanaro, qui s'approchent de l'autel au jour de leur mariage : que leur communion au corps et au sang de Christo les garde unis dans un mutuel amour.

Ecaterina laisse chacun prier quelques instants en silence puis elle étend les mains vers l’Assemblée et poursuit.

Seigneur le Très Haut, afin de révéler le dessein de Ta grâce Tu as voulu que l'Amour de l'homme et de la femme soit déjà un signe de l'Alliance que Tu as conclue avec Ton peuple, et Tu veux que dans le sacrement de mariage l'union des époux exprime le mystère des noces de Christo et de l'Eglise.

Elle fait signe à la foule de se relever :

Levons nous pour écouter la parole du Très Haut !
Lecture du Livre des Vertus

Citation :: Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain
et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui
lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la
foule. Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos,
et lui demanda :

" Maître, je suis en proie à un profond
tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais
j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un
amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question ? Que
dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres
s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par
la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre
leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce
qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus
bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le
mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis
judicieusement, car une fois que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez
plus vous y soustraire. "

(Vita de Christos, Partie XIII)

Après la lecture Ecaterina reprit la parole :

Comme nous le dit Christos, le mariage, vécu dans la vertu, glorifie Dieu. En effet, mes amis, le Très-Haut, lors de la création, a crée l'Homme a partir de l'amour qu'il avait en lui.
Mais, mes amis, le mariage, est inéductable, pour cette raison, la décision doit-être mûrement réfléchie. Est-ce votre cas, Penelope et Feanaro?

Pénélope poussa un long soupir quand enfin Féa reprit sa place.
Puis tout s'enchaina rapidement et voilà que déjà il fallait qu'ils répondent à la première question....
Evidement que leur décision était mûrement réfléchie, on ne devrait même pas leur demander cela, mais à priori c'était le rituel, mais depuis le temps qu'elle trépignait dans cette église c'était une évidence que son amour pour lui en était la raison première.

Elle regarda Ecaterina droit dans les yeux

Ma décision d'épouser Féa est on ne peut plus réfléchie.

Feanaro était à peine en place que Monseigneur Ecaterina commença.
Il écouta attentivement ses paroles et surtout le passage du livre des Vertus.

Puis LA question arriva :

Mais, mes amis, le mariage, est inéductable, pour cette raison, la décision doit-être mûrement réfléchie. Est-ce votre cas, Penelope et Feanaro?

Il se tourna vers Péné et l'entendit répondre avant lui :

Ma décision d'épouser Féa est on ne peut plus réfléchie.

Il sourit et répondit à son tour :

Ma décision d'épouser Pénélope est murement réfléchi aussi ... Je ne le vois pas autrement ...

Brides abattues, elle avait galopé toute la nuit.
Elle se savait en retard, mais pour des tas d'raisons, elle devait assister à la nomination de la nouvelle Sénéchale des Dames Blanches, et elle n'aurait pu rater cette cérémonie sans conséquences pour elle... Alors elle avait patienté, puis dès que les nominations ont été faites, elle avait sauté sur le premier cheval qu'elle avait vu. Savait à qui il appartenait mais cette personne ne lui en voudra pas...

Et la voilà maintenant devant ce lieu de culte où elle n'aurait jamais mis les pieds en d'autres circonstances... Mais même en retard, pour rien au monde elle n'aurait raté le mariage de son amie viennoise, de celle qui l'a accompagnée durant de longs mois à l'Ost et qu'elle garde toujours dans son coeur...
Attache la jument à l'arbre le plus proche et se rue vers l'entrée de l'église. S'arrete net devant la porte, arrange ses cheveux rebelles, se lisse machinalement les vetements, et entre aussi discrètement que possible...
Va directement se poster derrière une colonne, d'où elle pouvait voir l'autel sans trop être vue, et sourit en voyant Péné répondre au prélat qui officiait. Fea était à ses coté, et ca f'sait vraiment bizarre à la baile de se dire que son ancienne SDL se mariait pour de bon...

Elle la choperait à la sortie, elle avait un cadeau pour elle qui la f'rait sourire..'fin elle l'espérait!

Féanaro avait enfin franchi le seuil de l'église tenant dans sa main son filleul qui marchait fièrement derrière lui. Le garçonnet revint s'assoir auprès des siens. Il était à peine installé que Monseigneur Ecaterina prononça les premiers mots de la cérémonie. Elle invita chacun à se lever et à joindre leur prière à celles des époux pour les accompagner dans la foi sur le chemin du mariage.

Axel serrait un peu plus à chaque instant la main de son amour, chaque noces en effet lui rappelait leur propre mariage et une vague d'émotion s'apprêtait à l'emporter comme à chaque fois.

Après avoir écouté la réponse des fiancés, Ecaterina reprit la parole, elle était heureuse, les mariages lui provoquaient toujours ce sentiment, elle s'adressa donc à l'assemblée des fidèles :

Mes amis ! Glorifions l'Eternel ! Récitons ensemble le crédo ! Montrons notre union !

Mariage de Pénélope et de Féanaro Seigneur de Neuville - Page 4 Ban12gghc9

Mariage de Pénélope et de Féanaro Seigneur de Neuville - Page 4 Ban12gghc9

Chanter raviva tous les cœurs, Ecaterina reprit :

Mes amis, comme je vous l'ai déjà dit, nous célébrons aujourd'hui l'union de Péné et Féa, je vais vous parler d'eux :

Pénéest une jeune femme pleine d'énergie, dès son arrivée elle s'investit dans la vie de son village et de son duché.
Elle a montré à tous son sérieux, son respect des autres et sa grande amitié.
Mais un jour, las, elle décida de boire un verre à la taverne et c'est ainsi qu'elle rencontre Fea.
Comment décrire Fea? Il n'aime pas les magouilles et souhaite une vraie justice.
Ils aiment leur duché et ses peuples.
Ces deux là sont fait pour être ensemble car ensemble il forme un être complet et d'une grande humanité.

J'ajouterai pour finir le mot fou concernant Fea. En effet pour épouser Péné il faut être soit fou, soit............ fou.

L'Evêque se mit à rire tout en faisant un clin d'œil à sa vieille amie. Sentant des regards interrogateurs de la part des invités elle se racla la gorge et reprit:

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent
l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent
amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les
enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits
d'Aristote et la pensée de Christos. Péné et Fea, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Vu qu'à son entrée, son salut n'avait pas été remarqué, Ka s'assit un peu grommelant. Etait-ce voix qui ne portait pas assez ou quoi? (toujours ma malédiction du post en bas de page ^^) Il pensa à refaire une "tentative" avec 2 verres de génépi mais la cérémonie commença.

Il aperçut alors l'archevêque, c'était donc Ecaterina qui cérémoniait, elle qui, au dernier moment après la pastorale du bailli, avait refusé de la baptiser pour un soi-disant départ. Cela l'avait fortement déçu lors de son baptême! Il se dit que les cérémonies religieuses par ici se faisaient peut-être vis-à-vis des faciès...

Ka se secoua alors pour chasser ses pensées grincheuses, on était tout de même ici pour célébrer le mariage de deux de ses amis parmis les plus proches.

Il prit donc silence et écouta religieusement les paroles de l'archevêque. Même si il l'avait déçu, il ne faisait que rapporter de saints -écrits en lequel Ka portait sa foi.

Le bailli serrait fortement la main d'elisabeth. Elle qui attendait sa demande depuis tant de temps...

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