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Forum Annexe au Jeu en Ligne - Les Royaumes Renaissants - Pour l'Archevêché de Vienne
 
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 Mariage

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MessageSujet: Mariage   Mariage Icon_minitimeMer 6 Déc 2006 - 22:25

Mariage d’Estalabou et de Valérianne en la cathédrale de Vienne:
En cette matinée ensoleillée none a été sonné depuis un bon moment. La ville de Vienne est comme désertée de ses habitants.
Tout y est calme, pas âme qui vive dans les rues étroites, aucune échoppe n’est ouverte, les tavernes si régulièrement occupées ne sont que l’ombre d’elles-mêmes. Même le Rhône occupé à cette heure si propice est vide de pêcheurs. Le silence n’est troublé que par le chant de quelques oiseaux et le grondement du fleuve. Le parvis de la cathédrale seul est en pleine ébullition.

Plusieurs gens endimanchés et affairés entrent et sortent de l’imposant édifice gothique. Plusieurs hommes en armes surveillent les allers venus à l’entrée de la cathédrale d’où s’échappe un brouhaha indistinct.

Tandis que de nombreuses gens sont assises sur les bancs en attendant que la cérémonie commence, dans le jubé, des figures religieuses, militaires, politiques emblématiques du duché et du royaume, vêtus de riches étoffes, chamarrées pour certaines discutent entre gens du même monde.

Il règne dans l’édifice une fraîcheur entêtante par les effluves d’encens et de cire fondue propre à tout lieu consacré. L’obscurité est troublée par le délicat jeu de lumière des vitraux qui colorent le sol de teintes vertes, rouges ou bleues. La nef principale est décorée de part et d’autre de grandes tentures suspendues, ornées des blasons du Lyonnais-Dauphiné et des maisons de Gap et Misson.


L’atmosphère est clairement à la fête. Estalabou et Valérianne, après un long temps de fiançailles - trop long diront certains - vont unir leur destinée, et se donner l'un à l'autre sous le regard de Dieu.

Méléagant, le curé de Vienne remplace exceptionnellement à la cathédrale, Monseigneur Rolgobb, tenu éloigné à Rome pour affaire. Le prêtre se prépare avec soin en marmonnant pour lui les derniers détails de la cérémonie.

Ah ! Déjà ? J’arrive !

Le curé ajuste une dernière fois son aube, puis sort sur le parvis au devant des futurs époux, le sourire aux oreilles. Il leur donne l’accolade à chacun, remercie les témoins de leur présence puis, d’un air digne rentre dans la cathédrale en faisant signe au couple de le suivre.

Le brouhaha s’éteint, les orgues résonnent, les chœurs entonnent « du bonheur d’Aristote » chant remplissant de joie tout aristotélicien.

Valérianne est vêtue d’une robe blanche en partie cachée par une houppelande de laine violette qu’elle porte négligemment sur les avant-bras et d’un hénin surmonté d’un voile de dentelle.

Quant à Estalabou, il porte un mantel de laine d’un bleu clair, doublé d’hermine et de chausses blanches. Il tient à la main un couvre-chef de cuir orné d’une cocarde aux couleurs de sa maison.

Les suivent leurs témoins respectifs Freyelda et Alynérion pour Valérianne, et Hein pour Estalabou, tous habitants et notables de Vienne.

Le prêtre monte à l'autel, se signe, salue la statue d'Aristote et s’adresse à l’assemblée en ces termes.

Chers amis, chers frères nous sommes ici réunis en ce jour ensoleillé pour célébrer l’union entre deux êtres chers à nombre d’entre vous.

Le mariage, mes amis, tout comme le baptême au début de la vie n’est pas un événement à prendre à la légère. Là où le baptême unit à Dieu et à sa communauté, le mariage s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse sous le regard de Dieu. Les époux, par un amour pur et désintéressé, sont appelés à former l’Amitié Parfaite, gage de la sainteté aristotélicienne.

Il plante son regard dans les yeux des témoins.

C’est à vous qu’il revient l’honneur d’être les témoins devant Dieu, devant ces êtres que vous chérissez de cet évènement qui marquera à jamais leur vie.

Vous, gages de l’honneur et de l’honnêteté de ces deux êtres qui par vos qualités respectives vous ont fait reconnaître au sein de Vienne et au-delà. Vous anciens, présents maires, conseillers municipaux de Vienne…

Le prêtre se tourne alors vers les deux fiancés

Bien cher Estalabou, chère Valérianne, c'est pour moi un privilège immense de vous recevoir en ce lieu, afin que vous receviez des mains de l'Eglise Romaine le sacrement qui liera définitivement votre union.

L'engagement que vous prendrez devant Dieu et devant tous, vous unira pour le meilleur et pour le pire. Vous affronterez difficultés, disputes, tristesses mais aussi bonheur, amour, partage sous le regard et avec Dieu. Vous traverserez les joies et les peines de la vie dans le respect et la crainte d'Aristote et de son enseignement.

Puis le prêtre s'avance et lit un passage de la vie d'Aristote:

Le Livre des Vertus a écrit:
En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Après un bref silence, le curé reprend la parole

Vous avez dans ce texte l'exemple d'un père noble et sage, soucieux de son épouse et de l'enfant qui va naître. Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur. Voilà l'exemple que vous devez suivre. L'honneur, la justice, le travail quotidien. C'est là que se trouve la clé du bonheur. Et peut-être alors que vos enfants, suivant vos traces, auront la sagesse d'Aristote et la bonté de Christos.

Le curé fit signe aux fiancés et à l’assemblée de se lever.

Valérianne de Misson, je te remets Estalabou, Duc de Gap Vicomte de Chandieu Commandeur de l’Ordre Suprême comme époux pour que tu le gardes, sain ou malade, et que tu lui conserves ta foi dans la sainteté et la confiance selon les commandements d’ Aristote.

L'acceptes-tu ainsi ?

Oui, je le veux.

Estalabou, Duc de Gap Vicomte de Chandieu Commandeur de l’Ordre Suprême je te remets Valérianne de Misson comme épouse pour que tu la gardes, saine ou malade, et que tu lui conserves ta foi dans la sainteté et la confiance selon les commandements d’Aristote.

L'acceptes-tu ainsi ?



Oui, je le veux.

Le curé reprend:

Ce que Dieu unit, nul ne peut le désunir. Je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez échanger vos alliances.

Il est ou Dhukhon ?

ECHANGE D’ALLIANCES

Description de la scène de liesse par Esta et Val
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