mariage de Princesse Lotus et de Sir Balian

Cela faisait bien longtemps que DeDeLagratte n'avait pas eu de temps libre, entre l'Ost où il avait exercé les fonction de Seigneur des lances puis Seigneur de la Garde Noire et son dernier mandat de Prévôt des maréchaux il n'avait pas eu une minute à lui. A chaque cérémonie quelconque, il arrivait en retard et pretextait toujours que c'etait du à une surcharge de travail. Cependant, aujourd'hui il n'était pas débordé mais encore une fois en retard ...

Groumf de Groumf, toujours en retard, je vais encore passer pour un gros malin devant l'assemblée moi, espéront que je ne sois pas completement en retard si je me debrouille bien je ne devrais pas trop attirer l'attention.

Arrivée juste devant la Cathedrale de l'éveché suffrageant de Die, il verifia près d'une petite fontaine si ses cheveux n'etaient pas trop en vrac, fit un sourire et entra.

Beaucoup de gens étaient là, il connaissait quasiment tout le monde, pas facile de passer inaperçu dans un cas comme ça ...

Tant pis se dit-il je ferai avec puis je me demande si les gens me croyaient quand je leur disais que ce n'était pas de ma faute si j'étais en retard ...

Ses yeux se posèrent sur le marié qui avait revêtu une tenue des plus classieuse, il était accompagné de Péné, fidèle elle même il ne put s'emepcher de sourire en voyant le chemin qu'elle avait fait. Celle qu'il avait aimé pendant longtemps était là également, et accompagnée ... Il reconnaissait l'homme à qui il avait déjà parlé.
DeDe, quant à lui, n'était accompagné que par sa chère épée qui ne la quittait jamais, mais aucune demoiselle à son bras, il s'y était fait en vieil ours armoricain qu'il était.

Cependant la scène était quelques peu génante pour lui, cette femme avait eu une place très forte dans sa vie et pendant longtemps, allait-il s'en approcher ? Non trop incommodant pour lui, il ne pouvait pas.
Ses yeux se dirigèrent ensuite vers la demoiselle Anne, celle ci était accompagnée d'un autre jeune fille, celle ci lui ressemblait, surement sa soeur, Anne lui avait déjà dit qu'elle avait une oeur répondant au nom de Blanche si ses souvenirs étaient justes.

Continuant sa rotation de la tête il cherchait d'autres personnes qu'il connaissait.

Le parvis devenait un peu surpeuplé. Il arrivait du monde de toutes les rues et ruelles, beaucoup de soldats, surtout, si l'on en jugeait à leur démarche martiale.
Dame Golden la salua d'un signe de tête, et Anne fut surprise du contraste entre le sourire affiché et les yeux plombés.

Oui, allons. Il serait trop bête d'arriver en retard alors que nous sommes sur le parvis.

Bras dessus bras dessous, les deux sœurs se frayaient un chemin vers le porche, quand Messire DeDe fit son apparition, et Anne ne put s'empêcher de lorgner du côté de Dame Golden. Celui que, pas si longtemps auparavant, la dame appelait affectueusement son "vieux", regardait aussi. Inutile d'expliquer tout cela à Blanche. Le passé est le passé. Elle entraîna néanmoins sa sœur vers le soldat.

Bonjour, Messire DeDe. Voici ma sœur, Blanche. Blanche, c'est Messire Dede qui avait escorté Mère depuis le Berry, quand elle vint à Vienne.

Elle resterait éternellement reconnaissante à cet homme, qui la connaissait à peine à l'époque, d'avoir ainsi généreusement proposé ses services.

Cette fois, il faut vraiment que nous prenions place. La mariée ne saurait tarder, et je ne tiens pas à manquer son entrée.

A peine avait t’elle mis un pied à Valence qu’elle se devait déjà de repartir.
Le pigeon qu’elle trouva à son arrivée était porteur d’un heureux message.
Un mariage !!! elle adorait les mariages

En dépliant le vélin elle avait souri à sa lecture.
Bali…et….lotus !!
Quelle surprise !

Elle se rendit compte à ce moment que le travail qui absorbait son temps depuis plusieurs mois l’avait fait négliger ses amis.

Heureuse que ces deux là aient retrouvé ensemble le bonheur, c’est avec grand plaisir qu’elle s’apprêta et prit la direction de la paroisse de Die.


[à l’église]

Que de monde sur ce parvis pour venir se réjouir de cette union.
Très à l’aise parmi tous ces visages connus, elle circula entre les groupes distribuant salut amicaux et embrassades quand son regard tomba sur….

PHIL ?
Un Philipe, au côté d’une péné pour une fois muette par l’émotion sans doute, qu’elle s’empressa d’aller saluer.

ça alors ! si je m’attendais à te voir ici!
Que deviens tu? tu vas me raconter tout cela hein, tu n'y échapperas pas

Deux grosses bises qu’elle plaqua sur ces joues avant de se tourner vers une péné ma foi fort élégante.

Alors, heureuse de voir ton frère se ranger?
il est où d'ailleurs le futur que j’aille le saluer ?

Phil?

Petit regard sur la droite, mais Phil avait pertinemment reconnue cette voix si familière.
Un large sourire se dessina une fois de plus sur son visage.
A son tour, Phil lui fit claquer deux bises des plus chaleureuses.

Je vais très bien pour ma part, je suis très heureux d'être ici parmi vous tous. Je te raconterai tout cela un peu plus tard, sans souci.

Tournant la tête de gauche et de droite.

Diantre j'ai encore des salutations à faire, sinon je vais me faire secouer!

Tu paniques pas hein, je te promets que c'est pas une grenouille que tu vas épouser...

Elle se recula légèrement et le regarda en plissant le nez

Dieu que t'es beau quand même !

Le chuchottement de Péné fit sourire Bali qui était quelque peu stressé il faut dire. Il était très content qu'elle le complimente sur sa tenue qu'il avait commandé dans un atelier de couture et que Marymetal lui avait confectionné. çà lui faisait énormément plaisir de revoir Phil en ce jour ainsi que tout ce monde.

Rhalala, Bali, je suis très heureux d’être présent ici. Tu es magnifique, tout comme cette journée et pour tout te dire, je languis de voir la mariée. Elle va être radieuse !

Merci Philou, j'ai hate moi aussi de la voir la mariée

Salut 'pa, qu'est-ce que t'es beau gosse aujourd'hui...

Salut à toi aussi, tantine ! J'te dis pas que t'es belle parce que 'pa va penser que je te drague...

Son fils.. le voilà l'asticot.. Il ne l'avait plus vu depuis Vienne. Mais çà n'était pas le jour pour les remontrences, ce jour était à la fête et il se jura de ne pas s'enerver contre lui en ce jour. Et puis apres tout, il avait eu raison à Vienne.. il avait grandit l'gamin.. c'est qu'il devenait presque un homme.. et çà lui faisait quelque chose au vieux.. mais plus que tout il aimait son fiston et était fier de lui.

Bonjour messire, quelle élégance ! Cette cérémonie démarre déjà sous les meilleurs hospices.

Merci Tenshi, si je peux vous appeller ainsi ? Nous nous sommes déja croisé quelques fois chez les gones ou en garnison de Vienne avant mon départ.. Et appellez moi donc Balian.

Et les invités continuaient d'arriver. Au tour de Tenshi et Ald de faire les salutations, ceux-ci venaient eux-aussi de se marier il y a peu.

Et toi Péné, comment vas-tu ? Tu sembles déjà avoir les larmes aux yeux alors que la cérémonie n'a pas débutée...

Une voix familière se fit entendre et Balian en frissonna presque. Il se retourna et découvrit sa pomd'am accompagnée d'un homme.

B'jour vous ! Péné, toujours ravissante, ça fait plaisir de te voir. Balian... Je vais éviter de te regarder trop hein, tu m'éblouis là. Non sans rire, t'es superbe. Ah et... J'te présente Jackson. Jackson, Balian.

Balian était ravi de voir sa pomd'am et d'entendre son compliment mais bien vite elle reprit ses habitudes et sa bavouille vallut une grimace venant de bali qui la fourdoya du regard. Mais elle avait fait les présentation et il serra la main de Jackson.

Et le mioche, c'est qui ? M'dis pas que c'est ton fils ? Il est plutôt mignon.

Merci d'être venue ma pomd'am.. Le mioche.. oui oui c'est bien Chelsey. T'as vu çà comme il est devenu beau ?

Ma fille s'ra bientôt en âge de s'marier, faudra que j'te la présente, elle est sympa comme gamine.

Balian rit à cette remarque et lanca un regard taquin à son fils qui en resta bouche-bée.

Bon je vous laisse aller vous installer dans l'église.. d'ailleurs péné, nous devrions entrer nous aussi tu ne crois pas ?

Alors qu'il saluait les invités, Balian vit arriver dameisabeau qui s'empressa d'aller saluer Phil puis sa soeur et il alla les rejoindre.

On me cherche ?

Sirbalian a écrit:

Merci Tenshi, si je peux vous appeller ainsi ? Nous nous sommes déja croisé quelques fois chez les gones ou en garnison de Vienne avant mon départ.. Et appellez moi donc Balian.

Bien sur que vous pouvez m'appeler ainsi Ballian, ravis que vous vous souveniez de moi.

Tenshi salua ensuite Oiselier, reconnaissant en lui celui qui avait repris en main son mariage lors de la petite... défaillance de Monseigneur Nainainus.

Bonjour mon père, ravis de vous revoir. Merci encore, sans vous je pense que notre mariage ne se serait jamais conclu. dit-il en souriant

Tenshi laissa ensuite le marié saluer ses invités et le Père rencontrer ses ouailles et fit signe à sa douce de le suivre. Ils se rendirent tout les trois sur des bancs vides, non loin du cœur de l'Église.

Je crois qu'on devrait y aller..........

Oui ma lopette.. allons y

Néanmoins avant d'entamer la marche, il se pencha vers sa petite soeur et déposa un baiser sur son front puis la regarda un court moment avant de sourire.

Il avait tant attendu ce moment.
Par quattre fois déja il avait fait des demandes mais jamais jusqu'à aujourd'hui il n'avait été si loin.
Entre temps, il avait eu un fils.. qui était déja presque un hommme maintenant.. Sa petite soeur s'était mariée

Son tour était venu mais il ne pouvait cacher son stress.
Il serra la main de sa soeur dans la sienne et entra dans l'église.
En avançant dans l'allée il jetta discretement un coup d'oeil à gauche et à droite, remarquant qu'il y avait du monde, beaucoup de soldats, mais surtout beaucoup d'amis. Certains avaient fait pas mal de route pour être ici et çà faisait énormément plaisir à Balian.

Pourtant un petit pincement au coeur, il n'avait encore vu personne de sa famille, les Montbazon-Navailles.
Ils habitaient tous très loin mais bali aurait bien voulu en voir quelques uns.

Ils arrivèrent devant l'autel et s'arretèrent face à Oiselier.
Lui qu'il cotoyait à l'ost.. son frêre d'arme, allait l'unir à Lotus en ce jour.

Bonjour mon père

Tenebreux qui apperçut tout le onde s'assoir et Balian allé devant l'autel attendre la marié remonta a l'etage de l'eglise, sur le perchoir comme il l'appelait et attendit l'arrivé de la mariée.

Les cloches sonnaient depuis un long moment déjà quand Laura quitta la ferme, les jumeaux dans les bras et Aude trottant dans ses pas. Parée de la robe bleutée qu'elle affectionnait tant, elle s'y sentait malgré tout boudinée, restes de la gestation. La panique d'être en retard lui nouait l'estomac, ce qui rendaient d'autant plus exaspérantes les protestations de l'aînée face à l'allure trop rapide de sa mère. Au souffle du vent qui descendait des contreforts montagneux s'ajoutait la fragance des champs de lavande qui parsemaient les terres audelà des remparts de nuances violettes. Le soleil frappait déjà fort en cette matinée, et avait déjà arraché à son front quelques gouttes de sueur.

C'est donc les cheveux ébourrifés par le vent et la respiration haletante qu'elle arriva sur la place de l'église, où elle aperçut son tendre compagnon en train de patienter devant l'entrée. Elle s'approcha de lui à grand pas avec un sourire et lui offrit ses lèvres pour se faire excuser.

Pardonne-moi mon coeur. J'ai eu du mal à me préparer. Un surplus de formes. Elle lui jeta un regard malicieux. Et je t'interdis d'approuver, ajouta-t-elle d'un ton taquin. Elle lui sourit un peu plus et souffla un grand coup, reprenant son souffle. Peux-tu t'occuper de Vicenzo le temps que j'arrange ma tignasse.

Sans attendre son accord, elle lui présenta un jumeau, puis s'occupa de replacer ses mèches éparses à leur place. Elle lissa sa robe rapidement, puis arrangea également la tenue de sa fille. Une fois qu'elle eut fini les retouches, elle tendit son bras libre à son futur époux, puis désigna l'édifice religieux d'un signe de tête. On y va ?

Lotus sourit à Géro qui ouvrait la porte puis sortit, s'accrochant à son bras.
Elle s'avança dans les rues dioises, sentant montée en elle une sensation étrange d'anxiété et de bonheur mélangé.
Ils arrivèrent en vue de l'Eglise, le parvis était désert.
Soit tout le monde était entré soit personne n'était venu...
Tant que les témoins et le marié étaient là, tout irait bien...

Prête ?

Lotus réajusta sa robe, sa coiffure et inspira profondément avant de souffler longuement.
Elle repris le bras de Géro et lui dit dans un souffle :

Je suis prête.

Ils passèrent la porte, les pulsations de son cœur s'accélèrent à tout rompre lorsque les têtes se retournèrent.
Elle n'était guère sûre d'elle et loin d'être à l'aise dans cette robe dont la teinte la faisait ressembler à un coquelicot.

Elle s'accrochait au bras de Géro comme un homme à la mer s'accrocherait à une planche de bois.
Elle affichait un sourire discret, elle était si crispée qu'elle ne pouvait faire mieux de toute façon..., en tournant les yeux de droite à gauche elle reconnu beaucoup de visages connus et appréciés. Cela l'a détendit un peu.

Continuant de progresser dans l'allée elle cherchait du regard son doux nuage mais ne le voyait pas... Elle reconnu Péné avec sa coupe étrange et vit à ses côtés un homme fort élégamment vêtu, beau comme un char d'apparat, qui lui rappelait étrangement quelqu'un...
Elle ne pouvait détacher son regard de cet homme et soudain le reconnu.
Elle faillit défaillir et se cramponna si violemment au bras de Géro qu'elle aurait pu lui arracher s'il n'avait été si robuste.
Elle ne voyait plus que lui, son sourire s'élargit et lorsqu'elle arriva à ses côtés, elle ne pu résister à l'irrépressible envie de se jeter dans ses bras que parce que Géro la tenait encore.

Revenant brutalement à la réalité, elle regarda Géro, récupérera son bras et le remercia d'un sourire puis prit place aux côtés de Balian qu'elle regarda encore avec émotion avant de tourner la tête vers son filleul qui allait les unir en ce jour.
Elle salua Oiselier d'une légère inclinaison de la tête puis attendit, prenant sur elle pour ne pas regarder à nouveau celui qui allait devenir son époux.

Puis, il y eu une prière, pour honorer, le Trés-Haut.
L'oiselier se dirigea ensuite vers les textes sacrés, se signa,
puis lut un extrait ou Christos définissait le mariage.

Citation :

Citation :

Et oui ! Cet homme là semblait capable de prodiges. Sa foi était si forte qu'il semblait être en communion avec le Très Haut. Lorsque nous cherchions à mieux le comprendre, et que nous l’interrogions, il nous répondait toujours, inlassablement :

" Mes amis, Dieu habite toute chose car il en est le créateur, qu'il s'agisse d'humains, de brins d'herbe, de papillons, de nuages, de la brise du vent... "

Mais Christos, lui, contrairement à nous, semblait presque atteindre la perfection divine ; il ressentait l'existence divine avec tant de foi qu'aucun prodige ne semblait lui être impossible.

Ainsi, après le départ mystérieux des soldats romains, qui, aujourd’hui, je m’en rends compte mes amis, devaient être tout simplement partis chercher du renfort, Christos nous guida vers une grande maison cossue et bourgeoise qui faisait taverne et gîte pour la nuit. Il avait décidé que nous nous établirions là pour loger jusqu’au lendemain.

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

Vita de Christos, chapitre XIII

Alors qu'il regardait Oiselier, un silence se fit entendre d'un coup dans l'assemblée. La mariée venait de faire son apparition et toutes les têtes s'étaient tournées afin de la voir avancer dans l'allée centrale en compagnie de sa tique.

Balian se tourna à son tour et fut littéralement scotché sur place.
Il eut le souffle coupé quelques instants, la bouche ouverte, les yeux pétillants, il découvrit celle qui allait être sa femme.

Il se ressaisit et ferma la bouche sans pour antant la quitter du regard, il n'aurait pas pu d'ailleurs tant sa beauté attirait tous les regards. Lotus avait relevé ses cheveux, chose qui était extremement rare.. d'ailleurs balian ne l'avait jamais vue ainsi.
Ses cheveux étaient attaché d'un ruban rouge, tout comme la couleur de sa robe.

Jamais il n'aurait pensé la voir dans cette couleur.. elle qui d'habitude ne quitta pas le vert, certes des petites touches de vert étaient là, comme le pendentif qu'il lui avait offert il y a de çà plusieurs mois.

Elle était resplendissante et il ne la quitta pas du regard jusqu'a ce qu'elle arrive à son niveau. Tout sourire et avec une grande émotion il croisa son regard un instant, avant de remercier Geronimo. Il prit l'écrin qui contenait les alliances de sa poche et le donna à Gero qui était son témoin en ce jour. Il se tourna vers Oiselier tout comme Lotus afin de l'écouter.

Bien chers Princesse Lotus et Sir Balian! C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l'Eglise le sacrement qui va faire votre bonheur. Ne prenez pas à la légère l'engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses. Mais avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage. Que Dieu vous bénisse !

Bien sur qu'il ne prenait pas cette engagement à la légère, ils allaient s'unir pour la vie.. Et ne voyait pas ce qui pouvait lui arriver de mal.. de pire.. Pour l'instant il n'avait pas vraiment connu de disputes.. de difficulté quoi qu'un peu stressé les jours avant le mariage mais rien de plus. Il était sur de son choix, sur de son amour pour Lotus et voulait le confirmer devant Dieu et toute l'assemblée.

Oiselier reprit en lisant un texte sacré qui parlait du mariage.
Tous l'écoutèrent attentivement. Il est vrai que l'on pouvait douter, un engagement à vie.. cela pouvait paraître impossible.
Mais Balian voulait y croire et il savait que c'était la volonté de Lotus également.

Axel se tourna à l'instar de l'église entière pour voir la mariée remonter l'allée centrale. Elle était ...


Elle n'en croyait pas ses yeux en plusieurs années d'amitié elle n'avait jamais vu son amie arborer une autre couleur que le vert de son nénuphar natal. Elle était flamboyante telle une pivoine en plein mois de mai. Elle marchait accrochée au bras de Géro, on aurait pu se demander à la voir pendue ainsi lequel des deux étaient la tique... Cette idée fit sourire Axel qui se mordit la lèvre pour ne pas répéter sa pensée à Kernos.
Alors qu'elle allait se rassoir, la mariée étant arrivée à bon port, il lui sembla que Lotus était à deux doigts de trébucher.
*tssss encore un abus de clairette à coup sûr, ma Lolotte tu es incorrigible*, pensa-telle.

Axel se hissa sur la pointe des pieds pour jeter un oeil sur l'assemblée, elle se demandait si Espoire serait rentrée à temps de Briançon... elle ne pouvait pas manquer cet événement . Elle sentit la main de Kernos se refermer sur la sienne comme pour lui signifier qu'elle devait cessez de s'agiter afin d'éviter de se faire remarquer une fois de plus.. A cet instant, Oiselier reprit la parole les invitant à se recueillir. Axel penaude jeta un regard à son mari puis baissa les yeux comme une enfant prise en faute. Finalement les Léas paraissaient calmes comparés à leur furie de mère.

La blonde de Roynac se concentra alors sur la voix d'Oiselier qui lisait un passage du livre. Elle ferma les yeux pour mieux méditer ces quelques phrases. Son couple n'avait pas toujours respecté tous les préceptes de Christos n'ayant pu parvenir à se réfréner au soir de leurs fiançailles.Mais depuis que l'archevêque Ingresstar les avaient unis, leur vie n'avait été qu'amour et dévouement l'un pour l'autre. Bien souvent, elle avait voulu défaire Kernos de son serment se sachant condamnée mais celui-ci avait refusé et le Trés-haut avait exaucé ses prières lui rendant son épouse après de nombreuses années d'une sombre maladie.
Tant de choses de souvenir lui revinrent en mémoire, elle leva les yeux vers les fiançés, elle sentit que des "larms de joua" (spéciale dédicace à Armosse) commençaient à affluer dans l'océan de ses yeux.