mariage de Princesse Lotus et de Sir Balian

Un des premiers paroissiens a arrivé fût Ténébreux, il l'accueillit donc

Bonjour Oiselier, comment vas tu ?

Bonjour Ten, toujours présent au rapport, t'inquiète pas t'es pas en retard,
Moi ca va c'est un jour de joie pour nos amis, ce sera donc un beau jour.
Et toi comment vas tu ?


c'est ton premier mariage ?

Le premier, ou j'officie réellement, même si j'ai déjà participé a d'autres unions.

Puis apercevant le seigneur MacCornell le salua Aristoliciennement

Axe était toute excitée , Lotus se mariait enfin re, mais c'était d'autant plus un heureux jour, elle avait tant souffert elle méritait amplement ce bonheur nouveau. Quant au futur marié elle l'avait rencontré à son retour de Sainte-Catherine et avait appris à l'apprécier grandement.
Elle avait pioché dans sa garde-robe une sublime robe pourpre et or aux couleurs de Roynac et Glandage.



Les Léas avaient revêtu de magnifiques atours soucieux de faire honneur à leur tante et marraine. Kernos quant à lui arborait son magnifique uniforme d'apparat de conseiller militaire.

Allez allez mes anges tous à la calèche pour une fois que nous ne sommes pas en retard profitons-en nus aurons de belles places à l'Eglise .

... et c'est ainsi que Mère a pu enfin atteindre Vienne !

Anne finissait tout juste de narrer à sa sœur Blanche les circonstances dans lesquelles Messire Balian avait porté secours à leur mère, des années auparavant, quand le coche aux armes de Culan s'arrêta sur le parvis.
Les deux sœurs, que robe blanche et guimpe de deuil rendaient encore plus semblables, en descendirent, surprises d'être si vite arrivées. Il est vrai que le temps paraît bien court, quand on a plusieurs années de vie à se raconter.

Les invités au mariage arrivaient peu à peu. Parmi eux, une silhouette retint l'attention d'Anne. Elle s'arrêta, pas trop sûre d'elle, provoquant un regard interrogateur de Blanche. L'homme était de dos, tout prêt à entrer. Hésitante, Anne l'interpella.

Messire Philippe ?

Il fronça les sourcils.

Bien, je pense que je vais aller voir ce que fais la mariée c'est d'elle que je m'occupe en premier.

Il se retourna vers sa compagne qui papotait avec les gens présent, dont son filleul faisait parti.

Bonjour Mac.

Il chuchota à sa compagne.

Je vais voir ce que fais la mariée, je dois l'accompagner à l'autel tu te souviens ? garde nous deux places au premier rang. t'aime

Il posa ses lèvres dans son cou et lui sourit avant d'aller chercher sa patate.

Il arriva au pas de course devant la maisonnée et sonna. Un croassement se fit entendre ... pourquoi est ce que ça ne le surprenait même pas !?!
Il attendit se préparant psychologiquement à ce qu'une grenouille lui ouvre la porte.

Messire Philippe ?

Une petite voix venait de se faire entendre dans son dos.
Le soldat se tourna et fit face à deux jeunes demoiselles.
Son regard se posa sur la première qu’il reconnu rapidement. Avec un grand sourire aux lèvres, il s’exclama :

Anne, ma filleule ! Bon sang que tu as grandit !

Puis son regard se posa sur l’autre demoiselle à ses cotés.

Je suppose, et sans trop me tromper, qu’il s’agit de Blanche, ta sœur.
Je suis ravi de vous revoir en une si belle journée.

Phil apposa un doux baiser protecteur sur le front de chacune d’elle.
Puis il se recula un peu. Il avait tellement envie d’en savoir plus sur ses activités, ses passions et tout et tout.
Il s’en voulait de l’avoir laissée sans lui donner de nouvelles pendant très longtemps.

C’est la voix du futur marié qui le coupa dans ses pensées.

Rhalala, Bali, je suis très heureux d’être présent ici. Tu es magnifique, tout comme cette journée et pour tout te dire, je languis de voir la mariée. Elle va être radieuse !

Le rire du soldat était franc et chaleureux. Il était vraiment très heureux de pouvoir participer à ce mariage.
Petit regard passé au dessus de l’épaule du futur marié. Sa grande amie arrivait aussi.
Les yeux pétillant de bonheur, il lui fit claquer deux grosses bises.

Bonjour ma Péné, je suis ravi de te voir. Tu es superbe.

Il était plutôt remonté contre son père, Chelsey. Bon, peut-être pas assez remonté pour ne pas venir à son mariage, qui était accessoirement celui de Lotus qu'il aimait bien, mais quand même. Il était encore énervé contre cette gifle qu'il lui a donnée, et en public aussi! Il n'était plus un gamin, bon sang! Et à 15 ans, bientôt 16, c'était un homme, et son père avait bien dû le remarquer, quand il avait reçu son coup de poing dans le ventre, après la gifle, là...

Il ne s'était pas attardé à Vienne du coup, avait filé vers Dié en se disant que Lotus, elle, le comprendrait. Et ben ça n'avait pas raté! Il lui avait raconté le pourquoi de la dispute, et elle lui avait dit une phrase qui l'avait fait sourire et l'aimer encore plus. Bah oui, il l'aime bien, c'te femme, et son père a bien de la chance qu'elle l'épouse, tiens.

A Dié, ville qu'il n'apprécie pas particulièrement, peut-être parce qu'il n'y connait pas grand monde encore, il avait travaillé quelques jours, dormant parfois dans les champs parfois chez son employeur, repartant le lendemain en quête d'un nouveau boulot qui lui permettrait d'avoir un peu de sous pour faire ce qu'il avait envie de faire, s'amuser. Il savait qu'il pouvait loger chez Lotus, mais il ne voulait pas. Il voulait prouver à son père qu'il était parfaitement autonome, et même si ça n'était pas très agréable de pas savoir où on allait dormir chaque fois, ben il pensait que c'était le seul moyen de lui prouver une bonne fois pour toute qu'il n'était plus un enfant.

La veille de ce mariage, il avait dormi dans un champ de blé après y avoir travaillé toute la journée. Le patron lui avait remis 20 écus et il en était très fier, le gamin.. 'fin le jeune homme ! Le matin il s'est levé très tôt parce qu'il voulait prendre le temps de se préparer. Il était allé à la rivière se frotter vigoureusement, et même laver la seule chemise qu'il possédait, ainsi que ses braies. Il est resté deux heures ou peut-être trois, allongé nu sur l'herbe à côté en attendant que ses habits sèchent, les pensées tournées vers des filles qu'il avait rencontrées en Alençon.

Il avait finalement bougé quand il avait enfin réalisé qu'il serait en retard. Sa chemise était encore humide, mais au moins elle ne sentait plus la transpiration comme le matin. Et s'il voulait embrasser Lotus, ben il avait intérêt à ne pas puer quoi....
Au frais dans ses habits, il s'était dirigé aussi vite qu'il pouvait vers l'église. Devant le parvis, il s'était arrêté un instant pour se recoiffer, avant d'entrer dans la chapelle comme on va au combat.

Point de Lotus encore, mais son père un peu plus loin. Rhoooo qu'il était beau... Chelsey avait presque envie de lui ébouriffer les cheveux en lui disant qu'il ressemblait à une poupée, 'fin masculine, mais il s'abstint, parce que même à 15 ans et même gamin révolté, il avait encore des restes de jugeote, et il devinait que son 'pa ne le prendrait pas bien...
A côté de lui, ah ben c'était sa tantine! Rhooooooo elle a les cheveux courts maintenant! Bah, c'était elle qu'il allait embêter un peu... Il s'approche du couple de frangins, et après un Salut 'pa, qu'est-ce que t'es beau gosse aujourd'hui... il joint le geste à la parole et joue avec les cheveux de Pénélope.

Salut à toi aussi, tantine ! J'te dis pas que t'es belle parce que 'pa va penser que je te drague...

Anne, ma filleule ! Bon sang que tu as grandit !

Anne sourit, mais un peu jaune... Grandir, elle aurait bien aimé. Avec ses 4 pieds 5 pouces - en comptant large - et sa silhouette qui demeurait désespérément enfantine, elle avait bien du mal à faire oublier ses treize ans (enfin presque, dans quelques mois, dix tout au plus). Mais comme Blanche n'était guère plus grande, ça la rassérénait un peu.

Je suppose, et sans trop me tromper, qu’il s’agit de Blanche, ta sœur.
Je suis ravi de vous revoir en une si belle journée.

Oui, Messire. C'est ma jumelle !

De la fierté, du bonheur dans la voix. Avec Blanche à ses côtés, Anne reprenait goût à la vie. Peut-être même allait-elle recommencer à se nourrir correctement, si elle y pensait. Et à penser au Très-haut sans acrimonie, aussi. Pour les prélats romains qui avaient eu l'idée imbécile de nommer son frère évêque chez les hérétiques, histoire de se débarrasser plus facilement de lui, on verrait plus tard...

Le marié arrivait, superbe, et Anne laissa Messire Philippe le saluer, avant de lui adresser elle-même un timide sourire et une révérence.

Salut 'pa, qu'est-ce que t'es beau gosse aujourd'hui...

Ce devait être Chelsey, qu'Anne avait parfois croisé dans les rues de Vienne, quand il se rendait chez Maître Spacewolf pour son apprentissage. Il avait bien grandi, lui aussi. Elle calcula qu'il devait avoir peu ou prou l'âge de Gabriel, environ 16 ans.

Elle se pencha vers sa soeur pour lui murmurer à l'oreille.

Cette dame à la tête rasée, c'est Dame Pénélope, notre Capitaine. C'est la sœur de Messire Balian. Et l'homme qui part en courant, là-bas, c'est Messire Gero, copiste à l'Académie. Je le croise parfois là-bas. L'église doit déjà être pleine. Entrerons-nous, ma sœur ?

La famille Rouvray arriva après quelques dizaines de minutes de trajet, Glandage étant presque aux portes de Die. En descendant de la calèche aidée de son époux , Axel eut le loisir d'observer les personnes déjà présentes.

Elle aperçut Lady Antlia qui avait une fois n'est pas coutume relevé ses cheveux, elle lui adressa un signe de la main puis se tourna vers ses enfants. Les jumeaux étaient encore une fois en pleine dispute, Kernos les interrompit avec toute le fermeté dont il était capable ce qui eut pour effet de noyer de larmes les yeux de sa fille. Léane n'eut pas même l'idée de se réfugier auprès de sa mère car elle ne lui serait d'aucun secours. Les époux Rouvray s'attachaient à être cohérents dans l'éducation de leurs enfants. Toutefois la fillette vint s'accrocher à la robe de la dame de Roynac.

Prenant fermement la main de sa fille, Axel s'avança près de son ange.

Mon trésor, aurais-tu aperçu les mariés?

Sans même lui répondre, trop occupé à surveiller du coin de l'oeil Léandre vexé par la réprimande qui s'était éloigné un peu , il désigna Balian qui venait d'arriver.
La jeune femme le trouva véritablement charmant pour un peu elle ne l'aurait pas reconnu.

Toujours accoudée au comptoir d'une taverne, Enguerande avait entendu les cloches de l'église dioise retentir dans tout le village. Maugréant d'abord contre l'evêque qui aurait reveillé un mort avec tout de ce remue-ménage, elle se souvint que c'était pour le mariage de Lotus et Balian que tous les diois semblaient avoir deserté la place. Elle soupira d'abord, peut-être pour se donner du courage, et sortit de la taverne d'un pas alerte.
Une fois sur le péron de l'église, elle ajusta sa houppelande et remit ses cheveux en place. Toute vêtue de noir, elle était sure de se fondre dans la masse et ça l'arrangait bien.
Elle poussa la lourde porte de la bâtisse et jetta un coup d'oeil à l'intérieur...grimançant en voyant autant de soldats...elle hésita à entrer et se ravisa et se disant à elle même:

T'en as vu d'autres...c'est pas deux-trois soldats qui vont t'impressionner...

Enguerande entra donc sur la pointe des pieds et alla s'installer sur un banc inoccupé dans le fond. De là, elle verrait peut-être pas tout mais comme y avait peu de chances qu'elle reste jusque la fin, elle pourait au moins sortir discretement.
Quelques minutes passèrent et déjà elle s'ennuyait...elle se mit alors en quête d'un passe temps pas trop bruyant. Balayant les invités du regard, elle croisa les bras sur son ventre et laissa ses pensées vagabonder. Observant avec attention chaques messires, elle se disait qu'au moins ce mariage lui permettait de se rincer l'oeil. Passant de messire en messire, ne ratant pas un détail de leur tenue..elle s'arreta sur un homme en particulier...une corps viril, musclé mais pas trop...juste ce qu'elle aimait...elle en aurait bien fait son diner.

Blanche avait suivi sa sœur en silence. Il y avait beaucoup à découvrir, et la jeune fille préférait pour l'instant observer plutôt que s'exprimer. Les lieux, les personnes, les sons, les odeurs... tout lui était inconnu ici. La monotonie tranquille des jours passés au couvent de Nevers était déjà loin, et il semblait à Blanche qu'elle se réveillait d'un long sommeil.

Un sourire imprimé sur ses lèvres tendres, la jeune fille salua patiemment les diverses personnes que sa sœur lui présentait, à commencer par le messire que l'on nommait Philippe, et qu'elle trouva tout de suite fort aimable. Si sa familiarité envers elle la surprit quelque peu, elle ne s'en offusqua point pour autant. Il était si doux de sentir un élan de confiance et d'amitié dès le premier instant !

Vint ensuite celui qu'elle reconnût vite -aux dires de Messire Philippe- comme étant le futur marié. Blanche admira le soin porté à son habillement. La veste était somptueuse, le reste non moins, et l'homme ne manquait pas de charme. L'anecdote racontée tantôt par sa jumelle finit de le lui rendre tout à fait sympathique, et Blanche imita sa sœur dans sa révérence de salutation.

C'est alors qu'un jeune garçon fit son entrée dans le petit cercle en prononçant quelques paroles qui ne tardèrent pas à arrondir les yeux de Blanche.

Citation :

Salut 'pa, qu'est-ce que t'es beau gosse aujourd'hui...
Salut à toi aussi, tantine ! J'te dis pas que t'es belle parce que 'pa va penser que je te drague...

Bien que la jeune fille fût quelque peu surprise de ce comportement, l'aspect cocasse de la chose et l'aplomb du jeune jeune ne fût pas pour lui déplaire, et elle s'amusa de la scène un instant, avant d'écouter attentivement sa sœur qui venait de se pencher vers elle, lui chuchotant quelques mots.

Grâce aux précisions de cette dernière, elle pût bientôt mettre un nom sur chacun, et entreprit de retenir ces précieuses informations.

Citation :

L'église doit déjà être pleine. Entrerons-nous, ma sœur ?

Hochement de tête affirmatif, ponctué d'un "Oui, allons. Il serait trop bête d'arriver en retard alors que nous sommes sur le parvis."

[Chez Lotus, au salon]

Elle en était à sa troisième chope de Clairette, lorsque Téméraire, sa fameuse grenouille messager, bondit par la fenêtre et sauta dans le fut de clairette.
Éclaboussures de partout, Lotus sursaute en faisant tomber sa chaise, elle qui était enfin détendu s'énerve à nouveau :

Téméraire !!! la cloche de la porte d'entrée retentit, les pas de Marguerite résonnent dans le couloir
T'es complètement folle ou quoi ?? Combien de fois devrais-je te répéter de ne pas plonger dans la Clairette !!!

Cooooaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, répondit la bête en allant bondir ailleurs.


[Pendant ce temps dans la cuisine]

Marguerite s'affaire à faire chauffer de l'eau pour laver l'uniforme du Connétable.
Elle sursauta en entendant Lotus hurler le nom de sa bestiole.

Quelle idée d'dresser des grenouilles aussi... surtout qu'celle là on dirait un veau...

La cloche tinta et la brave paysanne se hâta dans le couloir pour aller ouvrir.
Elle y trouva un homme de carrure imposante dont la bouille lui disait vaguement quelque chose...

B'jour.
Z'êtes c'ui qui vient chercher la mariée ?

Il acquiessa et elle ajouta :

Ben j'vous souhaite bien du courage... l'est complètement sur les nerfs...

Elle lui indiqua la porte du salon

Elle est là-bas, j'vous laisse y aller j'ai de la lessive à faire...

Puis elle repartir dans sa cuisine.


[Au salon]

Lotus était en train d'éponger les dégats causé par sa grenouille lorsqu'elle entendit des bruits de pas.
Elle se retourna et vit Géro :

Ah ! Ma tique tu es là !!!
Viens boire une chope le temps que je finisse la mienne...

Sans attendre sa réponse elle prit une des chopes sur la table et la plongea dans le fut de Clairette puis la tendit à Géro.