Enterrement de Princesse Lotus

L'oiselier avait le coeur en peine, depuis la maladie et la mort de sa marraine.
Il avait fait préparer son église pour acceuillire le corps de sa marrainne.
Il avait fait mettre des draperies vertes, devant l'autel il y avait la place pour le cerceuil.
et de chaque coté, deux énormes bénitiers emplis d'eau et de nénuphares, avec une certaine grenouille.
Il était loin du protocole habituel mais il lui devait bien cet écart, cela l'aurrait sans doute amusée, sur l'autel un troisième bénitier contenant de l'eau qu'il avait béni.
L'encensoirediffusait déja des arômes épicés.
Il plaça donc la corbeille de l'Amitié, ou seraient receuilli les dons, qui seront ensuite distribués au mendiants.
Il ne restait donc plus qu'a sonner les cloches, et attendre son amie.

Un destrier arrive au galop, et s'arrête net à quelques encablures du parvis.
Tout en sautant agilement de sa selle, elle tend les rennes à un palefrenier, remarquant au passage avec une moue non dissimulée la non présence de cochers, de voitures et autres montures dans la cour.
Il était fort à parier, que pour la première fois elle était arrivée la première....Elle lui devait bien cela.

Tenter de ne rien montrer, ne pas en rajouter. Le chemin n’est pas long à faire jusqu' à l’église, et pourtant le pas étire les secondes, comme si l’envie manquait.
Et il est bien vrai qu’elle n’est pas ravie, doux euphémisme, de se rendre dans l’édifice aristotélicien.

Alors que le gravier roule sous ses bottes, les souvenirs défilent dans la tête.
De chemins en pavés, de routes en tavernes, de mariages en baptêmes, elles se sont suivies et partagé tant de choses.
En caillots de douleur flottant le long du sang qui s’écoule par une première blessure ouverte par une épée bretonne.......Rage couplée au chagrin pour voir la vie autrement et regretter souvent de ne pas avoir partagé plus.

Un froncement de nez pour s'empêcher de ressasser les souvenirs devenus douloureux.
Aider l’aiguille du temps à faire se tourner la page et ne pas perdre le fil cependant.

Et tandis que sous sa chevelure démêlée pour l’occasion les pensées fusent et se partagent la place aux souvenirs, elle se rend compte que déjà ses bottes foulent le parvis de église, le pas lent, la mine défaite, essayant de masquer son chagrin, essayant de se faire au vide laissé par la perte de sa jumelle et souffrir en se souvenant des bons moments passés ensemble.

Il est encore trop tôt, trop tôt pour que les souvenirs arrivent à faire étirer ses lèvres en sourire...Le regard ravagé par le chagrin, la tête plongée dans sa douleur, elle attend dans l'ombre du porche alors que le glas retentit dans tout le village.

A travers le Villages un cavalier talone sa monture, les cloches de l'eglise se font résonnance dans sa téte, esquivant quelques passants, le soldat arrive devant les portes de l'eglise.

Descent de sa monture, ses bottes foulant la poussiére, ses vetements sombres qu il ne met que rarement sont impecable, le pas lourd l'homme s'avance vers la lourde porte, s'arrete juste devant prend une grande inspiration, puis penetre a l'interieur.

Le regard assombrit par la triste nouvelle, ses bottes résonnent a l'interieur de la maison du seigneur, il avance encore regardant droit devant lui, puis s'arrete pres de la seule personne se trouvant en ces lieux, se place a coté d'elle sans un mot, juste un regard dans le sien suffit a ce comprendre

Puis doucement, baissant la téte, il se mit a prier pour celle qui avait ete pour lui bien plus qu une amie, presque une soeur.

Avancer sans faillir... ni défaillir... la tâche d'Axel en ce jour funeste était plus ardue que jamais il lui fallait enterrer une deuxième amie en l'espace de quelques semaines, elle n'y arriverait pas elle le savait, elle le sentait ... LA belladone ne suffirait pas c'était trop d'émoi trop de fatigue... Le mal attendrait pourtant il le faudrait bien, il ne saurait se révéler au grand jour en un tel lieu saint! C'était du moins ce qu'elle espérait car le chagrin qui terrassait son coeur et le faisait saigner sans discontinuer depuis la mort de son fils, s'était violemment accru depuis la mort d'Espoire. Lotus a son tour l'abandonnait. A quoi bon se battre et résister à cette mort qui lui tendait les bras à chacune des apparitions du feu dans ses veines? Ses amies, ses soeurs n'étaient plus, toutes s'étaient endormies pour retrouver le très-haut. Les Léas venaient de perdre les deux plus merveilleuses marraines dont un enfant pouvait rêver et ce en un mois tout au plus. Quel cruel destin...
Axel franchit le porche de l'Eglise de Die où elle avait connu les plus grandes joies mais aussi les plus grandes peines et avança dans l'allée arrivée à son prie-dieu habituel elle s'y écroula et éclata en des sanglots incontrolables.

Il n’était de retour que depuis quelques jours dans le duché qu’il apprit la nouvelle. Il était resté sans voix, ne réalisant presque pas ce qu’il venait d’entendre, et d’apprendre. Il savait que depuis quelques mois elle avait malheureusement élu domicile au couvent, mais l’annonce de sa mort fut comme un coup de masse pour Akmer.
Il ne l’a connaissait que très peu, voire pas du tout. Mais la réputation de cette figure du Lyonnais Dauphiné n’était plus à faire, et le Briançonnais ne la connaissait que de nom, mais par Aristote quel nom !

Sur le chemin pour regagné Briançon, il avait entendu parler d’une cérémonie en la paroisse de Dié en son honneur. Il rentrait du Languedoc, l’épée encore à la main et les vêtements recouverts de poussière, mais il n’avait pas hésité un instant à s’y rendre.
Les cloches venaient de retentir, et c’est le pas rapide, et la tête baissée, les pensées tournées vers des souvenirs de Lotus, qu’il entra dans l’église.

Déjà quelques têtes connues, mais Akmer préféra entrer discrètement, et s’installer dans le fond de la salle, à une extrémité d’une rangé. C’est alors que les bras croisés sur son torse, il fixa le fond du bâtiment, rependant à cette femme partie bien trop vite.

tout de noir vétu, l'écossais prit la route de die afin de rendre un dernier hommage à une personne qui, bien qu'il n'ai pas été aussi proche qu'il le souhaitait, comptait pour lui comme amie.

à chaque fois qu'il perdait un compagnon d'arme, samarel était hanté par la légion des morts qu'il avait croisé de leur vivant. et cette file innombrable défilait devant ses yeux, danse macabre interminable. combien disparaitrons encore avant que ce ne soit son tour.

il était vieux maintenant. et pourtant c'était cette jeune femme pleine d'énergie qui partait avant lui. pouquoi ?

arrivant devant l'église, il resta comme interdit, avant de finalement entrer. 2 femmes, trois hommes, cinq soldats. il serait donc le sixième. ses yeux croisèrent ceux des présents. les mots étaient inutiles. chacun partageait avec les autre une tristesse infinie.

Naho avait reçus la missive annonçant la mort d'un Grand Soldat selon elle mais etant en voyage celle ci fit demi tour pour se rendre au funéraille du Soldat Lotus.
Une fois arriver a Dié, Naho se rendit immédiatement a la Paroisse, vétue de son uniforme noir, la jeune femme entra et vit l'Eveque Oiselier, Dame Pénélope sont ancien Instructeur, son ami Madmaxikki, Dame Axel avec qui elle avait travailler a l'Intendance, Akmer avec qui elle avait travailler a la Chancelerie et son Parain Samarel.
Alors celle ci s'approcha d'eux un regard pleins de tristesse, en effet elle ne connaissait que peu Lotus mais ne savait que trop la reconnaissance de tous ainsi que la sienne pour l'Ost et esperer un jour suivre en quelque sorte le même chemain...

Invité

Désarroi, doute, colère, tristesse. Inqualifiable, insondable. Un abîme trop profond. Le vide dans toute sa sordide splendeur, sans texture, sans saveur, sans odeur, sans repère. Se perdre, se laisser tomber. Laisser tomber même. Un flot d'émotions, de sentiments, d'idées, le tout emmêlé dans le plus pur chaos. La réflexion n'avait pas de ligne de conduite, les questions n'avaient pas de réponse. C'était ainsi. Lotus était partie.

Comment pouvait-elle si résoudre la brunette ? Un autre de ses repères venait de disparaître. A ses yeux, l'étoile polaire venait de s'éteindre. Le chemin jusqu'à l'Eglise avait été long, lourd, les pas étaient durs à faire, aussi dur qu'il était de se faire à l'idée. Lotus ne reviendrait plus. Elle ne martèlerait plus le sol de coups de canne, ne frapperait plus les tables de culs de chopes. Objectivement, rien n'avait changé, le ciel, le vent, le temps. Subjectivement, plus rien ne serait comme avant. Laura regarda le clocher carré émergeant de la cité Dioise; dominant le parvis. Elle acquit la conviction que le Livre des Vertus n'était qu'un ramassis de conneries.

Paradis Solaire, Enfer Lunaire. Manifestement, la perte de Lotus venait d'y faire décrocher la Lune pour la mettre sous ses pieds, dans son monde, dans son coeur. Gris, pâle, sombre, insaisissable. Lotus lui avait légué son énergie, son acharnement, sa dévotion, l'amour pour ce Duché, la rage de vaincre, les valeurs du soldat, des valeurs de vie. Elle était devenu son modèle de femme, son "exemple à suivre". Elle supposa qu'il lui faudrait à son tour transmettre ces valeurs à sa suite, à ses solats, à ses enfants, pour que la mémoire de Lotus demeure, que ce qu'elle fut ne soit pas qu'un éphémère passage sur Terre, mais un élan d'humanité qui perdure au fil des générations à venir. La Florentine douta de retrouver un jour une personne moitié si grande que Lotus dans tout le Royaume Terrestre.

Uniforme de deuil de rigueur, chapeau et voile, Laura s'avança silencieusement au pied de l'Eglise, puis s'adossa contre le mur de la bâtisse. Elle aperçut quelques soldats passer, légers hochements de tête et regards tristes glissés par en-dessous. Chacun avait sa conception du deuil, réunion entre proches, amis, famille, mais au final, il ne restait jamais qu'une chose : la Solitude. Une réunion de personnes affrontant la même épreuve avec ses propres peines, ses propres doutes, son propre caractère. Les mots, les regards, les apparences n'avaient guère d'utilité, ni guère d'importance. Seule restait la Solitude.

Elle leva les yeux vers le ciel, plongeant son regard azur dans le ciel de la même teinte, regard voilé de peur, de tristesse et de doute. Elle rabattit le voile noir sur son visage quand elle sentit une perle d'eau salée rouler sur sa joue. Il lui fallait attendre maintenant. Le temps cicatrisait toutes les plaies du corps et de l'âme, avant de les guérir finalement en emportant votre dernier souffle ; nouvelle étoile polaire qui s'éteint.

il arriva dans sa tenue de deuil , saluant d'un petit signe de tête les personnes présentes
il y avait pas grand monde ,la nouvelle venait d'arrivée ,malgré que depuis quelques jours il fallait s'y attendre mais c'est quand même une grande tristesse il faut que sa vous arrive pour comprendre
il se rendit a sa place, tout en regardant ce cercueil , ~j'espere qu'il lui ont mis une bouteille de clairette~
il pensa à tous les moments ,les classes, ces visites à Dié , au bureau de recrutement
il pensa à tous ces compagnons disparus depuis son début , c'est le prix de la paix
en ce jour il se sentait orphelin ,il avait perdu quelqu'un qui lui été chère

Elle arriva à l’église pour cérémonie d’adieux .Pour Lotus .Elle arriva tristement devant l’église .Elle vit alors Mad , la mines dépitée .Elle alla prés de lui , un signe de tête pour lui dire bonjour et ses dires mot se mit à ses cotés .Discrètement elle prit sa main dans la sienne et recueillit un peu .

Helsinki arriva à la cérémonie , que de souvenirs il se rappelait , que de partages. mais il ne pouvait pas l'imaginer seule, il imaginait toujours les drôles de dames, les bottées.
Il n'arrivait pas à croire que celle qui avait de loin fait son parcours avec lui s'en allait.
C'était comme un mur qui s'écroulait, un destin qui s'en allait . des souvenris qui partaient. Plus rien aujourd'hui ne serait pareil à hier .

Il alla s'asseoir, sur un banc n'osant regarder les têtes des présents. il éprouvait beaucoup de tristesse.

La mort frappait durement les terres du Lyonnais-Dauphiné ces temps-ci… Trop durement. Lorsque la nouvelle de la disparition de Lotus se répandit, elle ne sema que tristesse, cris, pleurs… C’est le cœur lourd que Tenshi quitta son bureau tout de noir vétu et se rendit à l’office. Il aurait bien porté l'uniforme de deuil, mais les conventions obligent, il portait simplement sur son cœur les armes du Duché. Seul trait vif venant déchirer la monotonie du noir.

Sur place, le Gouverneur franchit lentement le seuil de l’édifice. Il se signa et marmonna quelques prières, recommanda l’âme de Lotus au Très-Haut et s’inclina en signe de piété. Il s’avança lentement dans la travée, observa, sans les fixer, les visages meurtris qui parsemaient la paroisse. Un regard plus appuyé pour sa marraine, qui perdait là sa siamoise…

Puis, il chercha des yeux sa place et s’assis sans un mot, plongé dans le recueillement.

Max avait fait route à cheval avec Ali jusqu'à Dié.
De là, il s'était arrêter devant la battisse religieuse.
Il était arrivé... un nouvelle enterrement... Max perdait beacoup de monde en se moment... son père, elo, des amis, des compagnons d'armes...
Max attacha les chevaux puis il monta les marches accompagner d'Ali.
En haut de la battisse, Max se signa puis passa la porte.
De la il aperçu déjà beaucoup de monde, d'un léger signe de la tête il les saluat.
certain, il les connaissait bien, d'autre moins, d'autre de simple connaissance, mais tous frère d'armes.
Max en uniforme de deuil, partit s'assoir sur un banc, en repensant a tous ce qu'il avait connu et qui sont a présent disparu

Ten arriva au funeraille de Lotus en uniforme de deuil. Il se devait d'être présent pour honorer son seigneur de lance qui l'avait aiguiller d'une certaine façon dans la vie de la garnison de Dié.

Alcidie arriva. Elle connaissait peu Princesse_lotus. Elle se rappela le jour ou elle l'avait vu pour la première fois, c'était a son entrer a l'ost. Elle ne s'étaient croisé que peu trop souvent mais pour Alcidie, princesse_lotus restera a jamais graver dans sa mémoire.

Aubanne coulait des jours paisibles en Provence et souriait à chaque missive qu'elle recevait..
Elle dut s'asseoir pour en achever la lecture et resta de longues minutes prostrée avant de pouvoir prononcer une parole.
Elle s'engouffra dans sa chambre, se prépara et parcourut les lieues qui la séparait de Dié, le visage fermé.

Après une toilette rapide, elle avait rapidement retrouvé le chemin de l'église.
Là, ralentissant le pas , elle tenta de maitriser tant bien que mal la peine qui l'envahissait.
Apercevant sa mère, murée dans sa douleur, Laura et tant d'autres. Discrètement , elle préféra se réfugier dans la pénombre de l'eglise et prit place sur un banc...

Les mains serrées nerveusement , elle laissa ses yeux dériver vers la lumière qui jouait avec les vitraux et repensa à sa Marraine...

Sa première clairette...c'était avec elle..
Ses premières confidences, ses premiers doutes...

Le visage fermé, elle resta de marbre, les larmes au bord du coeur...

les grandes enjambées du boiteux étaient longues , avec conviction. La canne était encore de rigueur, mais l'esprit triste et ailleurs, il s'en alla dire une dernière fois au revoir a sa totus, celle qui l'avait pris sous son aile, une femme d'une pure rareté.
Sa tenue tout de noir vetue, mise pour l'occasion. La chaleur faisait perler quelques gouttes sur lui, il n'aimait guère ces endroits macabres.

Il entra , puis fit signe a ses compagnons. Il s'installa dans le fond de la salle, et écouta la cérémonie

Il y a des choses qui ne peuvent se faire qu'à la faveur du soleil.
Il y a des choses qui ne peuvent être cueillis, ramassés, offertes, qu'à la faveur de l'astre étincelant.
Il y a des jours comme celui-ci où les églises du royaume seront visitées discrètement, sans bruit, par des hommes sans visage ou plutôt ravagés par la douleur.

Après quelques minutes, comme statufiée contre le mur de pierre, Pénélope écarta de l'index les mèches barrant son visage à la peau pâle, ses yeux couleur de pluie restèrent longuement fixés vers l'entrée tandis que des sanglots étouffés se répandaient ça et là dans l'église.

Enfin et contre toute attente, Aubanne entra, redressant doucement sa tête, toujours envahie de chagrin, elle glissa d'un pas lent vers le banc où sa fille prit place. Tendrement elle déposa un baiser sur son front puis d'une voix qu'elle voulut douce et rassurante, murmura

Mon ange, ma petit fille...

Pénélope prit sa main dans la sienne, la serrant doucement, les yeux rivés face à elle, et face à elle c'était le vide, seul le croassement de la grenouille perturbait les lieux.

Nombre de messages : 3 Localisation IG : embrun Date d'inscription : 01/07/2010

Lora,pénétra dans l'église pleine de monde.Des visages connus,toutes ces personnes ,ces Soldats,venus lui rendre un dernier hommage,tous réunis dans le même chagrin.Elle prit place sur une des dernières rangées.Elle songeait à Lotus,celle qui lui l'avait suivi tout au long de son parcours,pendant ses classes dans l'Ost.Un Instructeur,qu'elle n'oubliera jamais,grâce à elle elle était devenue Soldat.Combien elle avait passé de bon temps,avec elle.Elle aimait rire Princesse Lotus.C'était une personne pleine de vie ,de courage,et là aujourd'hui,elle reposait dans ce cercueil.La vie est parfois bien cruelle,partir si jeune,alors qu'elle n'était encore qu'à l'aube de sa vie.Lora se mit à prier et ne put retenir ses larmes.

Max le lui en avait parlé, puis elle avait vu l'annonce à la garnison de Lyon: Princesse Lotus n'était plus ...
La jeune soldate qu'elle était n'avait pas eu la chance de connaitre cette femme, mais il semblait que c'était une grande dame de l'Ost !
Elle avait donc accompagné Max à la cérémonie, et saluait les soldats qu'elle connaissait en attendant que celle ci débute.

Pendant que l'église se remplissait, les souvenirs revenaient et devenaient comme une boule au fond de sa gorge. Il était triste , celle avec qui il avait fait un long parcours avait disparu. Il ne voyait plus les personnes autour de lui, ce n'était que des ombres.
Plus rien ne serait pareil maintenant , Une grande dame venait de disparaître.

L'oiselier passait entre ses fidèles, saluant les membres de l'Ost, le gouverneur et ses amis.
S'approchant des plus proches de sa marrainne, il essayait d'avoir le geste et les mots justes pour apporter Paix et réconfort, mais cette tâche était point aisée.

Rotule arriva en se lieux saint sur la demande du Grand Maitre des Lances du Lyonnais Dauphiné, a fin d’assister à la cérémonie d’enterrement de Princesse Lotus, soldat de l’Ost émérite.

Etant tout jeune frère d’Arme, Rotule n’avais pas eu l’honneur de rencontrer la défunte, mais par respect, il se dit qu’avant de répondre à l’ordre, il venait aussi pour honorer sa mémoire.

Entrant, il se signa et se plaça avec discrétion au fond l’église.

Nef s'était préparé rapidement afin d'assister aux funérailles de Lotus.
En entrant dans l'église, elle vit des personnes qu'elle connaissait mais elle se mit au fond de l'église près de Rotule.

Lorsque l'épervier devient Ankou.

Debrinska revenait en Dalphiné, lorsque l'oiseau de mauvaise augure a commencer à tournoyer au dessus de sa tête. Point noir, tout la.haut... tache discordante que l'encre d'un escholiâtre a laissé sur le vélin bleu du ciel. Ni prête pas attention, sifflote heureuse de revenir chez elle pour quelque temps..malgré les risques.

Seulement voila...Braque , et Foehn (qu'elle a toujours avec elle, comme monture de combat) commencent à montrer des signes d'énervements. Pti'loup gémit en courant,,,il lui envoie de noirs signaux, la guerre. la Bretagne....Elle met son gantelet... siffle doucement entre ses dents. La tache , hésite une fraction de seconde...puis commence à descendre en longs vols planés tourbillonnants.
Ferme les yeux, sent la détresse monter en elle... que se passe.t.il a nouveau..pourquoi ces impressions de Bretagne, de femmes au combat..!

L'épervier, vient se poser sur le poing tendu,,, elle le flatte , lui donne sa récompense et l'encapuchonne avant de se saisir du fin vélin...

Son long cri de désespoir fait frémir ses amis à 4 pattes...elle crie au ciel,. aux dieux, aux diables....
"NONNNN, pas encore. sacré saloperie de vie ......il n'y a pas assez de morts dans les guerres sans que cette espèce de garce ne vienne chercher une amie.. parce que c'est bien de cela qu'il s'agit Lotus , Princesse lotus, la Princesse aux nénuphars est morte!

Tout un pan de sa vie vient de s'écrouler.... jamais plus elles ne discuteront,des fées ou simplement du temps qu'il fera demain, assises rêveuses au bord des étangs. ou des rivières . Elle la revoit poussant une brouette, entourée d'autres bottées! Des larmes de rage, de défaite coulent de ses yeux sans qu'elle s'en aperçoive.

Alors. elle encourage Braque d'une voix pleine de larmes... "Braque ,,, File ,,, vas. y mon beau.... vas, vas,,, psuuiooooooottya, yaaaaaaaaa"... Les deux fiers étalons, les grands frisons noirs comprennent et Fhoen se laisse emporter par l'allure de Braque....Pti'loup lui s'est élancé déjà . il a compris il trace la route,,, que personne ne se mette en travers du chemin jusqu'à Dié....

La force de l'Adieu
Comment est.elle arrivée à Dié... elle l'ignore...oui bien si... ptit'loup s'est chargé de la guider.. elle n'a pas l'impression d'avoir desseller ...elle est maigre a faire peur lorsqu'elle saute de cheval...pour entrer dans l'église...
Un étourdissement la prend . elle se reteint au mur----l'odeur de l'encense. des fleurs lui soulève le cœur...

Depuis combien de temps n'a.t.elle pas mangé? Elle regarde les gens rassemblés,,, abimés dans leurs prières...elle reconnaît Tenshi le nouveau gouverneur, Samarel, Lady, Pénélope et tant d'autres...peut être un jour......

Se détourne du groupe....il est soudé comme les doigts de la main....il lui fait envie... être avec eux dans ces moments de peine voila qui serait réconfort, elle a perdu ce droit le jour ou elle a quitté la communauté!

Elle se glisse donc a la dernière place pour suivre l'office,,, mais avant . elle se penche sur le bénitier et dépose doucement sur les feuilles de nénuphars une petite salamandre aux yeux d'or!

"Va ma belle! va porter à Lotus dans l'autre monde l'espoir du revoir... qu'elle aille chevaucher les nuages, comme les chevaux d'Odin, qu'elle rejoigne Muad, Fahr, Fablitos, Nestor, les grands. les tous grands ... apporte lui le salue de sa sœur d'Armes!"

L'hécatombe allait-elle s'arrêter un jour? Voilà la question que se posait Cifele en entrant en ce lieu.... Depuis quelques temps, déjà, elle portait de façon quasi exclusive l'uniforme de deuil....
Mais c'est la première fois qu'elle connait relativement bien la personne partit. Elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en repensant à toutes les bêtises qu'elle avait faite à ces débuts....

Elle vit de nombreuses personnes venu rendre, elles aussi, un dernier hommage à Lotus. Peu de tête connu....
Pour éviter de déranger, elle se glissa dans un coin, et attendit, pensive...

Florian s'était dépêché de se rendre à l'église de Dié, il avait eu à peine le temps de rentrer sur Dié que les mauvaises nouvelles s'enchainaient dont celle de la mort de Lotus ... Lotus avait quitté le monde des vivants pour rejoindre Aristote, il ne voulait pas le croire mais elle n'était pas sorti depuis fort longtemps et plus on attendait plus ...

C'est dans en retraçant les bons moments avec Lotus qu'il fit son entrée dans l'église, il regarda à peine les personnes qui étaient à l'intérieur entrain de prier pour l'ame de Lotus.
Comme à son habitude, il resta au fond de l'église pour prier lui aussi.

Emu, il repensa à sa vie passé dans l'armée, il sourit en revoyant les images de Lotus entrain de ramasser les feuilles dans la cour de la garnison avec un vent incroyable qui rabattait les feuilles dans tous les sens. Une larme se mit à couler le long de sa joue.

Elle était vraiment partie malheureusement.

Nombre de messages : 2 Localisation IG : Valence Date d'inscription : 14/03/2009

Vêtue de son uniforme de deuil, Blanche se rendit à l'enterrement de Lotus. Passant les portes de l'église, elle chercha discrètement une place dans le fond qu'elle trouva sans trop de difficulté.
Elle n'avait pas vraiment connu la défunte en dehors de l'Ost, ne l'ayant rencontré quede rares fois en taverne mais en venant à cet enterrement, comme beaucoup d'autres elle s'en doutait, elle voulait rendre hommage au peu qu'elle avait connu lorsqu'elle était sous ses ordres au recrutement.

Elle était venue parce qu'elle le devait mais sans conviction aucune. Sacha s'appuya contre le mur du fond, les mains croisées dans le dos, et cherchait à se souvenir. Elle l'avait rencontrée une fois, peut-être, pas certain. Pas très confortable de venir rendre hommage à un nom auquel on ne parvenait même pas à attacher de visage. Déjà que les noms en général posaient problème... Se trouver au milieu d'une foule de personnes qui eux l'avaient connue et apprécié sans doute, ça lui donnait l'impression d'être indiscrète. Attendant que les choses commencent, la jeune femme s'abima dans la contemplation de l'autre bout de l'église, sans rien regarder de particulier.

Difficiles ces derniers temps... Trop de morts... Surtout celle-ci... Lotus... Le rayon de soleil de Dié... Que de journées et de nuits passées l'une à côté de l'autre en taverne, même sans échanger trois mots... juste une compagnie, ne pas travailler seule chacune dans son coin... Ce qu'elle avait pu lui manquer déjà lorsqu'elle était partie s'exiler dans un monastère... Plus de compagnie lors de ses longues soirées de veille...

Elle était partie celle qui avait réussi à force de ténacité à la faire entrer à l'Ost... L'une de ses deux instructrices... Un exemple de bravoure, de courage, de ténacité, de droiture, pour chaque soldat du Lyonnais Dauphiné... Un murmure s'échappa de la bouche de la jeune Vicomtesse lorsqu'elle pénétra dans l'édifice :

Puisse Aristote veiller sur toi Lotus...

La mine grave, ne cherchant pas à aller parler à qui que ce fût, Arwel alla s'installer à l'écart de tout le monde... Inutile de vouloir réconforter ceux qui la pleuraient... Comment accepter qu'une personne qui ralliait autant les sympathies soit partie ainsi ?

Assise à l'écart dans un coin sombre de l'édifice, Wel essayait de ravaler ses larmes...

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