Baptême de Julia

Etant arrivée sans retard pour une fois, mais sortant vraiment pour la première fois de chez elle depuis plusieurs jours, cette satanée fièvre l'ayant clouée catégoriquement au lit. Mily avait de suite été vers Julia et Rotule, ainsi que Monseigneur L'Oiselier.
Ce fut donc une fois qu'elle les quitta pour prendre place sur un banc, que cette dernière put enfin regarder avec une bien plus grande attention, les autres personnes présentent, saluant au passage celles qu'elle connaissait par une bise et poignée de main, celles lui étant inconnue par de léger signes de tête et de sourires.
Elle eut même envie de rire lorsqu'elle vit la tête de Larentina et son plissage de nez, à la vue de sa tenue. Il faut dire que cette robe malgré que la coupe générale plaisait à Mily, était d'un ton qui avait fait pile poil le même effet à celle-ci, lorsque sa marraine la lui avait offerte.
Et ce jour elle l'avait enfilée avec envie pour se rendre présentable au baptême de Julia, mais pas du tout parce qu'elle était sa robe favorite, loin de là.
Mais les viennois été à nouveau déchainé en cérémonie et mettre la même robe partout c'était pas terrible, alors elle tournait avec les trois unique robes qu'elle possédait.
Elle en avait une quatrième qui enfin avait été choisie par ses soins, mais elle voulait plus que tout qu'Olive soit à ses côtés le jour où elle l'a porterait.

Riant seule songeant à Larentina, elle s'assit enfin et admira avec plaisir la décoration de l'église.
La cérémonie débutant, Mily à mi voix récita le credo.

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints et à vous aussi mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché
en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints et vous mes amis,
de prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

[HRP: Je ne reçois pas d'alerte mail et pourtant je surveille le sujet. Si on sait niveau admin y faire quelque chose, merci. ^^ Sinon, je passerais quand je le peux, mais peut-être rarement de ce fait, désolée vraiment.]

Lizetenne engourdie à cause de l'encens reprit ses esprits à la fin de la prière du pardon. Les voix s'élevaient, emplissaient la cathédrale dans un écho mystique et la sienne vint finalement se mêler à celles des autres.

Lizetenne, qui préparait sa pastorale pour être accueillie dans l'église Aristolicienne, ne dissimulait pas sa ferveur.

.....
.....
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


eut-elle juste le temps de réciter.

L'Oiselier reprit aprés quelques instants, il fit évacuer de l'encensoire d'odorantes émanations, pour permettre aux esprits de mieu comprendre les saints ecrits:

Citation :

Livre de la Création
Chapitre II - « La vie »



1 Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

2 Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout "vie".

3 Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

4 Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

5 Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

6 Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

7 Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.


Spyosu

puis repris par un court sermon :

La vie se doit d'être tournée vers l'amour,
l'amour avec lequel Dieu a façonné la vie
la vie terrestre nous cloue les pieds a notre terre
mais en ce jour commence une nouvelle vie.
Une vie guidée par le Trés-Haut,
une vie qui conduit dans la chaleur de l'amour
Vers l'Astre solaire et son Paradis.

jusa s'approche de l'autel avec sa filleule et larentina , le moment était magnifique et j'était heureux d'avoir enfin ma filleule officiellement , enfin , pas encore , sous peu .

jusa regarde sa filleule et la prend par la main et lui chuchote

je suis content ma filleule , pour toi , pour nous , pour ton couple qui marche a merveille , tutule et super et tu fait un grand pas pour l'avenir en faisant ce baptême .

jusa regarde le père oiselier , et attend la suite des événement , ce retourne vers tule , pis regarde larentina , pis dit rien car tout ému , pis c'est pas le moment de parler , c'est le moment de pensée a boire le sang du christ .
jusa ne dit rien , mais espère que oiselier a de bon gout pour le vin , le sang du christ est toujours meilleurs quand le vin et bon .

jusa suis la prière et marmonne encore une fois

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Julia reçut ensuite un cierge que lui tendait monseigneur Oiselier et regarda un temps la flamme de la bougie vasciller au rythme de son souffle. En quelque sorte cette flamme représentait sa vie de croyante qui commençait à présent . Puis elle entendit Oiselier parler et lui donner une médaille, celle du baptisé, celle propre à la religion aristotélicienne.

Elle prit la médaille et alors qu'elle entendit monseigneur oiselier prononçait quelques paroles

Je vous bénis au nom du Trés-Haut, d'Aristote et de Christos, Amen.
Allez en paix dans l'Amitié Aristotélicienne !

Le Amen de ryoka lui parvint à ses oreilles et lui détacha un sourire.

Amen

Puis elle tourna le regard vers son parrain et sa marraine, les remercia du regard puis les enlaça fort dans ses bras avant de croiser le regard de Tule...