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| Aide philosophique pour les prêches | |
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Invité Invité
| Sujet: Aide philosophique pour les prêches Mar 9 Déc 2008 - 21:07 | |
| Ceci est une aide philosophique inaboutie que je souhaitais mettre à disposition des prêcheurs qui officieraient sur l'archidiocèse de Vienne. Merci donc de ne pas le diffuser, par contre il vous est chaudement recommandé de vous en inspirer pour rédiger vos prêches. - Citation :
- Les choses
- L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme => Métaphysique Ε - Aristote - Grec, Physique - Aristote - Grec
Selon Aristote, dans la Nature, toute chose, tout être a une finalité/une place. La finalité de cet objet – sa place dans l’univers – se retrouve dans sa fonction/son utilité et lui donne sa forme. Ainsi, et par exemple, la finalité de la girafe serait de manger les acacias (arbres à épines), d’où son long cou et sa langue épaisse.
- Les choses sont des copies des Idées. => Parmenide - Platon Grec
Pour Platon, par nos yeux, nous ne voyons pas la Réalité telle qu’elle est mais simplement une vérité viciée par nos principes, notre éducation, notre subjectivité. Sa théorie de la caverne illustre son propos. Nous sommes comme des êtres enchaînés dans une caverne avec un feu situé derrière nous. Condamnés à ne voir que le mur, nous croyons que les ombres portées sur ce mur sont la réalité. Ces images sont une copie de la Réalité. Notre réalité n’est qu’une ombre et nous devons arriver à briser nos chaînes/modifier notre perception pour enfin voir le monde vrai tel qu’il est. Dans la pratique, cette Réalité serait le monde des Idées.
La sagesse
- Le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre. => Ethique X le vrai bonheur et Poétique - Aristote - Grec
Pour Aristote le bonheur ne se trouve ni dans les « plaisirs frustres » (qui ramènent l’Homme au rang d’animal), ni dans les honneurs et la richesse. Le bonheur se trouve dans ce qui distingue hommes et animaux, à savoir la raison/la mesure/la tempérance, car le juste milieu se trouve entre le défaut et l’excès. Pour exemple le courage est une action morale et sage puisqu’elle se situe entre la peur et la témérité. De fait l’homme heureux et l’homme vertueux ne font qu’un. Le véritable bonheur est donc l’observation de la vertu et donc de la Vérité mais également un idéal vers lequel il faut tendre.
- L'homme sage doit participer à la vie de la cité. => La République" de Platon
Qu’est le sage/le philosophe ? un homme qui a vaincu les perversités/l’animalité qu’il porte en son sein (envie, égoïsme, avarice...) un homme qui maîtrise ses envies, par la Raison et la Tempérance, sans pour autant les anéantir. un homme qui n’agit que pour l’intérêt des autres sans rien attendre en retour.
Le Sage étant né dans la cité, il lui est redevable par le fait qu’elle la nourri et son premier devoir est d’obéir à ses lois et diffuser son savoir. Son but, apporter le bien être à la cité. De fait, celui qui s’est débarrassé de ses vices peut et doit se consacrer aux autres, par la politique(étymologiquement « qui concerne la cité/le citoyen ») afin d’apporter au commun des mortels non-sages un mieux être et d’apporter à la population la connaissance des bienfaits des vertus afin que la Justice (ensemble des vertus) progresse dans l’esprit de chacun et finisse par façonner la population/la cité.
A part
l'Etre Divin est tout-puissant => la Physique d'Aristote, De providentia - Sénèque - Latin, De natura deorum - Cicéron - Latin et Timée - Platon – Grec
Toute chose est mise en mouvement par une autre. Ainsi le bâton est mû par la main qui elle-même est mue par l’homme. Pour les grecs antiques l’infinité n’existait pas, notre monde était un univers clos. Pour Aristote, il existe donc un moteur premier qui met en mouvement tout le reste. Un moteur mû par lui-même et qui n’a besoin de rien ni personne d’autre que lui pour se définir et exister. Ce moteur est Dieu, un moteur qui n’agit qu’indirectement mais sur les toutes chose et tous les êtres |
| | | Invité Invité
| Sujet: Le cantique des Idées Lun 23 Fév 2009 - 13:44 | |
| - FrèreNico a écrit:
- Les cantiques des idées, de Timviking.
Sur l'Être Divin qui est Tout Puissant:
J'ai longtemps habité une grotte platonique Que des ombres mouvantes hantaient comme un château Et dont les cavités obscures et noir corbeau Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.
Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau Mélaient d'une facon païenne et cathartique Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique Aux accords dissonnants rapportés par l'écho.
C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme, Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur, Que ces spectres fuyants qui me glacaient le coeur
N'étaient que viles pensées, du vent souflant des flammes, Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur, Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.
Sur l'essence des choses:
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une chose inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, que j'aime et je comprends.
Car elle me comprend, essence illuminant Par elle seule, divine ! La chose est la chose-même ! Par elle seule, et sa forme dans la lumière blême, Elle seule se sait faconner, en dansant.
Est-elle chose essentiellement ? - Je le sais. Sa forme ? - Je me souviens qu'elle est belle, mesurée, Comme celle des beautés que Dieu proportionna.
Son aspect est pareil à l'aspect de l'eau pure, Et par son chant si clair et calme et grave, on a L'impression que son chant recrée la chose, sûr !
Sur la métaphysique:
Elle est retrouvée. Quoi ? - La Métaphysique. C'est bien l'Être allé Avec la science.
Âme Éternelle Proclamons le Vrai: Quand la science est belle, Ce qui est est.
Des humains volages, Des communs penchants, Là tu nous soulages En tant qu'étant étant.
Puisque de toi seule Science de l'étant La vérité s'exhale Sans qu'on dise: pourtant...
Là pas d'espérance, Nulle procédure. Science avec patience, La sagesse est sûre.
Elle est retrouvée. Quoi ? - La Métaphysique. C'est le Bien Être allé Avec la science.
Sur la sagesse:
Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse, Pour ce bel oeil qui sait voir le destin, Pour ce doux ris, pour la Cité enfin De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.
Je veux mourir pour cette forteresse, Pour les légumes de ce bien beau jardin, Pour la rigueur de cette Juste Main, Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.
Je veux mourir pour le bon entretien De cette mine dont le produit devient Économie, cette richesse dispose.
Je veux mourir aristotélicien, Donnant mon sang, la Cité défendant, Protégeant la vie de la belle chose
Sur la Beauté:
Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur De la parfaite hémistiche Aimant la mesure Céleste césure, Faisant pâlir le pastiche. Les vers ciselés Bien proportionnés Pour mon esprit ont les charmes Si harmonieux Du plus haut des Cieux Brillant à travers tes larmes.
Là tout n'est qu'ordre et beauté, Paix, foi, et volupté.
Les divins présents, Créés du néant, Qui précédait notre monde; Les plus rares fleurs, Leur terre, rondeur Et les cercles purs de l'onde, Les riches buissons, Océans profonds, La splendeur virginale, Tous nous parlent en fait À l'âme en secret Sa belle langue natale.
Là tout n'est qu'ordre et beauté, Paix, foi, et volupté.
Vois sur ces batârds S'écraser le hasard, la chaotique ironie, Car pour assouvir Leur moindre désir, Ils ont brisé l'Harmonie. La beauté résulte, Le bonheur exhulte De nos rythmiques prières Et du nombre d'or, l'Éternel effort Fait rejaillir la Lumière.
Là tout n'est qu'ordre et beauté, Paix, foi, et volupté.
Pour célébrer le Seigneur dans la bonne humeur!
Alléluïa! |
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