Abbaye Saint-Antoine Siège de la province ecclésiastique de Vienne
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Forum Annexe au Jeu en Ligne - Les Royaumes Renaissants - Pour l'Archevêché de Vienne
 
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 Livre V Les Saintes Armées

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MessageSujet: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:12

Présentation Index

I - Prologue - La Congrégation des Saintes Armées
II - Les différents Conseils de la Congrégation
III - L'Office militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote
IV - Le Préfet des Vidames
V - Les Vidames
VI - La Garde Episcopale
VII - La Garde Pontificale Romaine
VIII - Les Ordres Militaro-religieux
IX - Les Ordres de Chevalerie Alliés Aristotéliciens
X - Le Collège Héraldique de l'Eglise Aristotélicienne et des Saintes Armées
XI - Les règles de mobilisation (non disponible)
XII - Les charges et statuts (non disponible)
XIII - Les postes de la Congrégation (non disponible)


Amendement du droit canon portant sur les Saintes Armées, EMSA (10/07/1456)
ADDENDUM : DES MILITES SOUHAITANT S'ENGAGER DANS LA VOIE CLERICALE (01/03/1457)
Amendement du droit canon relatif à hiérarchie de la Garde Pontificale Romaine (22/03/1457)
Amendement du droit canon relatif à la Garde Episcopale : Premier Sénéchal (04/06/1457)
Amendement du droit canon relatif à la Garde Episcopale : Vice Dominus Veteranus (04/06/1457)
Amendement du droit canon relatif à la Garde Episcopale : Vice Dominus Veteranus (10/06/1457)


MàJ Inge 10/06/1457


Dernière édition par Meleagant le Jeu 6 Aoû 2009 - 10:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:12

Citation :
I - Prologue

La Congrégation des Saintes Armées

Cette congrégation, placée sous la direction du Cardinal Connétable de Rome, assure la supervision et le suivi des forces militaires aristotéliciennes en temps de Paix et en assure le contrôle et le commandement en temps de guerre sainte.

I-Présentation

La Congrégation regroupe un ensemble de fidèles et de clercs liés par un but commun, à savoir la défense des valeurs et des intérêts de l’Eglise Aristotélicienne. Dépendent de cette Congrégation les différents éléments constituant les Saintes Armées : les Ordres Militaro-religieux, la Garde Episcopale et les Ordres de Chevalerie Alliés Aristotéliciens. En tout temps la Congrégation doit s'assurer de la bonne marche, de l'état, de la disposition, de la disponibilité, du recensement, du contrôle, du suivi et de la préparation des combattants servant directement sous les ordres de Rome.

Afin d'arriver à ce résultat de façon pérenne, la Congrégation à plusieurs objectifs :

- assurer la chaîne de commandement des différents éléments des Saintes Armées
- assurer le contrôle et le suivi des Gardes Episcopales et Papale
- assurer le contrôle et les suivi des Ordres Militaires reconnus par le Saint Siège
- organiser le suivi des troupes battant sous Etendard Pontifical
- assurer le développement et la cohérence des Saintes Armées
- reconnaître et assurer la reconnaissance d'Ordres nouveaux
- maintenir des effectifs disponibles en tout lieu et en tout moment
- gérer les crises et les conflits nécessitant la présence de troupes du Saint Siège
- commander et diriger les opérations décidées par la Sainte Curie ou le Saint Père conformément à ses pouvoirs de délégation


II- Organisation de la Congrégation des Saintes Armées

A) Le Haut-Conseil

Il est placé sous l’autorité du cardinal en charge des Saintes Armées et du chevalier sénateur de l’Ordre du Mérite d’Aristote.
C'est le cœur de la Congrégation des Saintes Armées.
Le Haut Conseil est un collège composé des Grands Maîtres et des plus hauts Prélats des militaires de l'Eglise Aristotélicienne. Il préside à la Congrégation et à la plupart de ses décisions. Il sert également de lieu d'échanges et de discussions avec les Cardinaux Romains.

B) Le Conseil Diplomatique

Le Conseil Diplomatique est le plus vaste des Conseils de la Congrégation et est chargé de définir les lignes de conduite et la diplomatie générale des Saintes Armées sous la houlette du Haut Conseil et de la Nonciature. Ses membres jouissent d'une solide expérience militaire et diplomatique. L'objectif de ce Conseil est d'être l'interface entre les clercs de l'Eglise, les militaires de l'Eglise et de coordonner leurs actions vis à vis du monde temporel.

C) L’Etat major

L’Etat-Major est dirigé par le Haut Conseil et présidé par le cardinal en charge des Saintes armées ou à défaut par le chevalier Sénateur. Il est constitué par l’Etat Major des ordres militaro-religieux au sens large afin de faciliter la communication. Ils définissent les mouvements des Saintes Armées, décrètent la mobilisation Générale et discutent des stratégies lors des batailles.

D) L’Intendance

Ce conseil est constitué des responsables d’Intendance des ordres militaro-religieux. Ils s’occupent des problèmes de logistiques notamment pour la nourriture et les armes.
En temps de paix, ils n’hésitent pas à prendre des initiatives pour développer des projets et la coopération entre ordres.

E) La Salle de Renseignements

Accessible aux Saintes Armées dans leur ensemble, cette salle permet d’afficher tous les renseignements afin d’avoir une meilleure coordination. Elle est le théâtre des comptes rendus des différents conseils et de leurs travaux respectifs.
Sa supervision est donnée à un Chevalier d'Isenduil nommé Chevalier Légat.

F) La Salle des Annonces

Ce vaste vestibule est destiné à l'affichage et à la publication des décisions d'ordre général, aux décrets, aux communiqués et aux nominations au sein des Saintes Armées. C'est ici que chaque fidèle peut suivre l'actualité de la Congrégation.

G) L'Office des Secrets

Cet Office est composé des principaux responsables des services de renseignements émanant de la Congrégation des Saintes Armées et complète le dispositif de collecte d'informations de l'Inquisition, afin d'aider à la prise de décisions la Curie, le Haut Conseil ou l'Etat Major.

H) Le Conseil Stratégique

Ce Conseil restreint à pour objectif de proposer des vecteurs et des simulations d'opérations et de manœuvres afin de préparer les actions des Saintes Armées.

I) Le Conseil des Admissions

Ce Conseil est composé des responsables du recrutement et des renseignements de chaque composante de la Congrégation des Saintes Armées, afin de veiller aux bonnes règles et à la cohérence des entrées dans les Ordres reconnus par Rome.

J) L'Assemblée Religieuse des Saintes Armées

Cette Assemblée est composée des différents Evêques des Ordres reconnus par Rome et a pour fonction de s'assurer de la bonne transmission des choses de la théologie, du dogme et de la sauvegarde des âmes des Soldats de Dieu.

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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:13

Citation :
II- Les différents Conseils de la Congrégation des Saintes Armées

Chapitre I : le Haut Conseil des Saintes Armées

Article I : de sa composition

Le Haut Conseil est constitué :
- des Grands-Maîtres des ordres militaro-religieux
- des seconds des ordres militaro-religieux
- du préfet des Vidames
- du Préfet Adjoint

Article II : de sa présidence

Le Haut Conseil est placé sous l’autorité du Cardinal Connétable de Rome et du Chevalier Sénateur de l'Office militaire de l’Ordre du l'Etoile d’Aristote.

Article III : de ses prérogatives

§3.1. Le Haut Conseil prend en charge l’organisation des Saintes Armées, discute de son fonctionnement et prend les grandes décisions les concernant.
§3.2. Le Haut conseil est le lieu d'échanges privilégié entre la Curie et la Congrégation des Saintes Armées.
§3.3. Les membres du Haut Conseil ont droit d’accès et de parole dans tous les autres Conseils.
§3.4. Le Haut Conseil a de nombreux pouvoirs qui sont décrits dans les différentes parties du Droit Canon sur les Saintes Armées. C'est le Conseil de référence et d'arbitrage des différents Ordres militaro-religieux.
§3.5. Le Conseil des Chevaliers d'Isenduil y a droit de regard. Ce fait est représenté par la présence du Chevalier Sénateur. D'autres Chevaliers membres du Conseil pourront être autorisés à accéder au Haut Conseil à la discrétion du Cardinal Connétable et pourront se voir retirer leur droit d'accès à tout moment. Leur présence se bornera à un rôle purement consultatif.

Chapitre II : le Conseil Diplomatique des Saintes Armées

Article I : de sa composition

Le Conseil Diplomatique est constitué des responsables diplomatiques de chaque Ordre allégeant et de l'Eglise Aristotélicienne au sens large :
- responsables et cadres diplomates des Ordres Militaro-religieux
- Cardinaux de la Nonciature Apostolique
- Protonotaires Apostoliques

Les membres du Haut Conseil y ont plein accès.
Y ont également accès, sur demande et avec un rôle strictement consultatif :
- les Primats des Assemblées Episcopales

Article II : de sa présidence

Le Conseil Diplomatique est placé sous l’autorité du Cardinal Connétable de Rome et du Chevalier Sénateur de l'Office militaire de l’Ordre du l'Etoile d’Aristote.

Article III : de ses prérogatives

§3.1. Le Conseil Diplomatique définit le front diplomatique commun des Saintes Armées.
§3.2. Il contrôle les Concordats et Traités signés avec les autorités temporelles et les Saintes Armées ou les Ordres membres afin d'être conformes avec le Droit Canon et les directives du Haut Conseil ou de la Curie.
§3.3. Il coordonne les signatures des nouveaux traités, qui doivent inclure clauses de liberté d'aller et venir pour les Saintes Armées, droit de port d'armes et collaboration au maintien de la Paix et du Bien commun.
§3.4. Il assiste et supervise les démarches des Ordres en vue de passer des Traités avec les autorités temporelles, après que les Ordres aient eu accord du Conseil Diplomatique pour ces démarches.
§3.5. Il s'assure de la cohérence de la politique diplomatique des Saintes Armées, dictée par la Congrégation en charge et la Sainte Curie.
§3.6. Il veille à la bonne répartition des Ordres et à leur présence sur les territoires des Royaumes de façon efficiente et cohérente.
§3.7. Il assure la transmission des informations avec la Nonciature et l'échange permanent des nouvelles.


Chapitre III : l'Etat Major des Saintes Armées
L'Etat-Major des Saintes Armées est présidé par le Cardinal connétable de Rome, secondé par le Chevalier Sénateur.
Il est également placé sous la vigilance du Haut Conseil.

Article I : De sa composition
§1.1. Siègent de droit à l'Etat-Major des Saintes Armées :
- le Cardinal connétable de Rome
- le Chevalier Sénateur de l'office militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote
- les Hauts Dignitaires des Ordres Militaro-Religieux et de la Garde Episcopale
    Grands Maîtres
    Préfet des Vidames
    Seconds des Grands Maîtres
    Préfet-adjoint des Vidames
    Commandeur de la Garde Pontificale
    Responsables militaires
    Responsables diplomatiques
    Responsables d'intendance
    Responsables du renseignement

- les Primats des Assemblées Episcopales


§1.2. Selon les circonstances, le Vidame de la Province Ecclésiastique concernée par les troubles peut être amené à participer à l'Etat Major à titre de conseiller.

§1.3. A la discrétion du Cardinal en charge des Saintes Armées, un ou plusieurs Chevaliers d'Isenduil pourront venir prendre part à l'Etat Major des Saintes Armées.

§1.4. En cas de conflit de grande intensité ou de mobilisation générale de l'Ordre Militaro Religieux, le Cardinal en charge des Saintes Armées peut autoriser un ou plusieurs Grand(s) Maître(s) à s'adjoindre un aide de camp provenant du Chapitre ou de l'Etat Major dudit Ordre.

§1.5. En cas de Croisade, sera nommé un Commandeur des Croisés Laïc par la Curie, il est chargé de commander les Croisés Laïcs et est membre de l’Etat Major uniquement le temps de la dite Croisade.

§1.6. De manière plus générale, le Haut Conseil des Saintes Armées ou le Connétable peuvent donner des accès supplémentaires à des experts ou conseillers particuliers ou retirer les accès aux membres non permanents et ce à titre discrétionnaire.


Article II : de son commandement
L'Etat Major des Saintes Armées est présidé par le cardinal en Charge des Saintes-Armées et à défaut par le Chevalier Sénateur de l'office militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote.


Article III : de ses prérogatives
§3.1. L'Etat Major des Saintes Armées dirige les forces militaires combattant au nom de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne en temps de guerre et décide des plans de batailles.

§3.2. En temps normal, il supervise l'activité de Conseil des Chevaliers d'Isenduil qui assure le suivi et les relations entre les différentes branches des Saintes Armées.


Article IV : Des modalités décisionnelles
§4.1. Les décisions sont prises par le Cardinal en charge des Saintes Armées après audit de l'Etat Major ou à défaut par son second, le Chevalier Sénateur.

§4.2. En cas d'absence des deux, les décisions sont prises à la majorité absolue des votants sous deux jours. Seront comptabilisées toutes les voix exprimées durant ce laps de temps et validée la décision ayant eu la moitié des voix plus une. En cas de résultat infructueux, la décision sera à nouveau soumise au vote pour une durée d'un seul jour. La décision sera ratifiée à la majorité relative.

Chapitre IV : l’Intendance


Article I : de sa composition

L'Intendance est composée des responsables d'Intendance des Ordres Militaro-religieux.

Article II : de sa présidence

L'Intendance est placée sous l'autorité du du Cardinal Connétable de Rome et du Chevalier Sénateur de l'Office militaire de l’Ordre du l'Etoile d’Aristote.

Article III : de ses prérogatives

§3.1. L'Intendance s'occupe de la constitution des stocks d'armes et de nourriture et de leur conservation.
§3.2. Elle veille au bon acheminement des différents biens vers leurs destinataires.
§3.3. Elle est chargée de coordonner la recherche et le maintien de mandat pour s'assurer du transport sauf des biens de l'Eglise et des Saintes Armées.
§3.4. Elle est chargée de tenir à jour un registre général des biens et des réserves des Saintes Armées.
§3.5. En temps de paix, elle mène également des projets de coopération entre Ordres.
§3.6. En temps de guerre, elle veille à la bonne répartition des armes et de la nourriture entre les différentes composantes des Saintes Armées. Ils organisent également le ravitaillement.


Chapitre V : la Salle de Renseignement

Article I : de sa supervision

Sa supervision est donnée à un Chevalier d'Isenduil nommé Chevalier Légat.

Article III : de ses prérogatives

Accessible aux Saintes Armées dans leur ensemble, cette salle permet d’afficher tous les renseignements afin d’avoir une meilleure coordination. Elle est le théâtre des comptes rendus des différents conseils et de leurs travaux respectifs.
Elle rassemble en outre les informations importantes concernant les Ordres Militaro-religieux et la Garde Episcopale.

Chapitre VI : la Salle des Annonces

Ce vaste vestibule est destiné à l'affichage et à la publication des décisions d'ordre général, aux décrets, aux communiqués et aux nominations au sein des Saintes Armées. C'est ici que chaque fidèle peut suivre l'actualité de la Congrégation et de ses décisions.

Chapitre VII : le Conseil des Admissions

Article I : de sa composition

Ce Conseil est composé des responsables du recrutement et des renseignements de chaque composante de la Congrégation des Saintes Armées.

Article II : de sa présidence

Le Conseil des Admissions est placé sous l'autorité du Cardinal Connétable de Rome et du Chevalier Sénateur de l'Office militaire de l’Ordre du l'Etoile d’Aristote.

Article III : de ses prérogatives

§3.1. Le Conseil des Admissions est chargé de coordonner et de rendre cohérent et équilibré les procédures de recrutement au sein des Saintes Armées, pour assurer la qualité pérenne de ses membres.
§3.2. Il est chargé de réfléchir aux améliorations à porter au recrutement ou à la formation des novices des Ordres.
§3.4. Il doit recenser les cas de démissionnaires, d'exclus ou de fautes graves dans les Saintes armées.
§3.5. Il doit recenser les cas de refus d'entrée dans les Saintes Armées.
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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:23

Citation :
III - De l’Ordre de l’Etoile d’Aristote, office militaire dit office d'Isenduil

Préambule

Pour maintenir l'église qui est de Dieu maison, j'ai mis sus le noble ordre qu'on nommé de l’Etoile d’Aristote et son office qu'on nomme d'Isenduil.
La genèse d'icelui a pour noble cause fondamentale le respect du à Dieu et la défense de la sainte foi Aristotélicienne , ainsi que d'honorer les anciens chevaliers d’Aristote, qui par leurs nobles et haults faicts sont dignes d'estre recommandés.
Isenduil étant le protecteur de l'Office militaire de l’Ordre, il est par nature "chevalier à titre posthume" de l'Ordre.


« Césars de la Tour Saint-Arnault »


Il m'a un jour été fait l'insigne honneur de devenir Chevalier de l'ordre dit d'Isenduil. Il s'agit là d'une reconnaissance qu'aucun homme ne peut jamais oublier.
Depuis, ma vie a suivie son cours, me faisant côtoyer la mort, me rapprochant de la sagesse et changeant mon approche vis à vis de la Foi.
Cependant, les armes ont fait partie intégrante de ma vie, et je ne puis les renier, c'est pourquoi j'ai voulu changer cet ordre. Lui qui était auparavant surtout honorifique, se verra chargé d'un véritable travail pour la gloire des Saintes Armées et de la Sainte Eglise.


Kreuz de Castelnou von Rosenberg Valendras


Article Premier : De la Chancellerie

§1. Le Commandement suprême de l’ordre de l'Etoile d’Aristote est assurée par le Pape, toutefois le Cardinal chargé des Saintes-Armées, communément dénommé Connétable de Rome, peut en être le Chancelier Militaire. Le Chancelier Militaire est responsable de l'office militaire. A défaut, il revient au Cardinal chargé de la Congrégation de l'Inquisition de superviser et de contrôler l'activité de l'office militaire. Ce dernier est nommé Auditeur Général de l'Office d’Isenduil.

§2. Au maximum quinze jours après sa nomination au poste de Cardinal Chargé des Saintes-Armées, la dite personne reçoit des chevaliers de l’ordre un manteau dit « manteau d’Aragoth » et une ceinture dit « ceinture d’Isenduil » qui sont là pour rappeler au Cardinal la mémoire d’Aragoth et Isenduil qui furent deux des plus grands chevaliers d’Aristote.
Le fait de recevoir ces armes intronise le Chancelier Militaire à sa charge.

§3. Après avoir reçu les insignes d’Aragoth et Isenduil, le nouveau Chancelier Militaire doit prester allégeance au Pape en tant que responsable de l'office militaire de l’ordre.

§4. Si, par malheur, le Cardinal Chargé des Saintes-Armées ne recevait pas les insignes d’Aragoth et Isenduil quinze jours de sa nomination, serait élu un « Chevalier-Sénateur ».

§5. Le Chancelier militaire est le responsable de la Congrégation des Saintes Armées. De par ce fait, il a droit de siège, de parole et de vote, dans toutes les assemblées de l'ordre et de la Congrégation des Saintes Armées.

§6. Le Chancelier Militaire peut promouvoir, dégrader ou révoquer des membres de l'ordre après avis consultatif du Conseil des Chevaliers.

§7. Le Chancelier Militaire octroie ou retire les accès à la Crypte d'Isenduil et au Conseil des Chevaliers après avis consultatif du Conseil des Chevaliers.


Article Second: Du Chevalier-Sénateur

§1. Le Chevalier-Sénateur aura pour rôle d’assurer les affaires courantes de l'office et dirige le Conseil des Chevaliers d'Isenduil. Il ne pourra anoblir de chevaliers mais proposer des candidats à l'anoblissement au Conseil des Chevaliers et à la Curie. Il pourra proposer également des postulants à l'Etoile de Rubis. Il assiste le Cardinal Chargé des Saintes-Armées dans sa gestion courante de la Congrégation .

§2. Le Chevalier-Sénateur n'est en aucun cas Chancelier Militaire.

§3. Si le Cardinal Chargé des Saintes Armées reçoit les insignes d'Aragoth et Isenduil, il aura le choix de nommer un Chevalier-Sénateur parmi les membres du Conseil des Chevaliers.

§4. Si le Cardinal Chargé des Saintes-Armées venait à ne pas pouvoir recevoir les insignes d’Aragoth et Isenduil quinze jours après sa nomination ou s'il ne nomme aucun Chevalier pour le seconder, le Chevalier-Sénateur serait élu parmi le Conseil des Chevaliers d'Isenduil si celui ci comporte plus de trois membres en vie.

§5. Le Chevalier-Sénateur est désigné dans un délai de quinze jours à un mois après la nomination du Cardinal en Charge des Saintes Armées.

§6. Le Chevalier Sénateur devra prester allégeance au Pape et au Cardinal Chargé des Saintes Armées, ou à défaut au Cardinal en charge de la Congrégation de l'inquisition, afin de pouvoir assurer sa charge.

§7. En cas d'absence du Chancelier Militaire, le Chevalier Sénateur préside également aux différents Conseils de la Congrégation des Saintes Armées sous la supervision du Cardinal Camerlingue.

§8. En qualité de second du Chancelier Militaire, le Chevalier Sénateur fait partie de l'Etat Major des Saintes Armées et a accès à chaque Conseil de la Congrégation des Saintes Armées.

§9. En qualité de second du Chancelier Militaire, le Chevalier Sénateur peut être amené à gérer des dossiers ou des missions d'importances par délégation écrite du Chancelier Militaire.

Article Troisième: Du Conseil des Chevaliers

§1. Le conseil des Chevaliers est composé de l'élite des Chevaliers de l'ordre. Le nombre de titres de chevalier octroyables étant illimité, et pour réguler les accès au Conseil des Chevaliers et à la crypte d’Isenduil, le titre de Chevalier d’Isenduil ne donne pas directement accès à la crypte de l’Office.

§2. Le conseil des Chevaliers a pour rôle de juger de la recevabilité d’un nouveau chevalier dans l’Ordre, de l'entrée du Chevalier d'Isenduil dans le Conseil, et se veiller au respect des statuts de la Congrégation des Saintes Armées.

§3. Le conseil des Chevaliers peut refuser un Cardinal Chargé des Saintes-Armées, pour cela la Curie devra communiquer au conseil le nom du futur Cardinal deux à trois jours avant la nomination, le conseil des chevaliers vote alors pour accepter le Cardinal.
§3.1. Si le conseil l’accepte, le nouveau Cardinal reçoit les insignes et preste allégeance au pape en tant que Chancelier militaire.
§3.2. Si le conseil le refuse, le nouveau Cardinal ne recevra pas les insignes et ne sera pas Chancelier militaire, dans ce cas, un Chevalier-Sénateur serait élu.
Pour refuser un Cardinal, le vote doit être fait à la majorité des deux-tiers et le refus devra être motivé par une des raisons suivantes:

- Non connaissance des affaires militaires
- Positions clairement et extrêmement pacifistes
- Mépris affiché envers l'ordre


§4. En cas de vacance de la Chancellerie militaire, le conseil a pour rôle de nommer un Chevalier-Sénateur qui expédiera les affaires courantes.

§5. Le conseil des Chevaliers se réunit dans une crypte de la basilique Saint Titus : la crypte d’Isenduil où sont conservées plusieurs reliques du Grand Maître légendaire du Temple.

§6. Si le Cardinal Chargé des Saintes-Armées n’a pas reçut les insignes, sera convoqué le conseil des Chevaliers pour décider du sort du Cardinal un mois après l’élection du Chevalier-Sénateur. Le conseil décidera alors s’il souhaite reconnaître le cardinal comme Chancelier militaire par un vote à la majorité des deux tiers des votants, le vote sera ouvert durant une période de deux jours. C’est au « Chevalier-Sénateur » d’annoncer l’annoncer l’ouverture du vote.
§6.1. Si le conseil des Chevaliers choisit d’écarter le Cardinal de la Chancellerie militaire, le conseil des Chevaliers devra écrire une lettre privé au pape et à la Curie leur demandant de reconsidérer leur choix de Cardinal Chargé des Saintes-Armées, le « Chevalier-Sénateur » devra envoyer cette lettre à tous les cardinaux et au pape. Au contraire, si le conseil le reconnaît comme Chancelier militaire et le cardinal prend donc ses fonctions.


§7. Le conseil des chevaliers est habilité à modifier la charte de l'ordre sur proposition du Cardinal en Charge des Saintes-Armées ou du Chevalier-Sénateur par vote à la majorité des deux tiers.

§8. Le Conseil des Chevaliers peut s’apparenter à un conseil des sages des Saintes-Armées de part la diversité de ses membres et par leurs hauts faits ainsi que par leur petit nombre.

§9. Le Chancelier Militaire peut proposer à l'entrée dans le Conseil des Chevaliers ou une motion majoritaire de la Curie. Le Conseil des Chevaliers devra donner son avis consultatif par un vote.

§10. Les chevaliers du Conseil peuvent eux aussi soumettre des noms à l'anoblissement. Les noms doivent en premier lieu être soumis au droit de veto du Chancelier militaire avant de suivre la procédure établie.


§11. A son acceptation, le nouveau membre du Conseil devra prester serment
§11.1
Citation :
Je jure ici de servir l'Eglise Aristotélicienne.
Je jure obéissance à l'Auditeur Général, au Chancelier militaire et au Chevalier Sénateur.
Je me conformerais à la Règle de l'Office Militaire et m'acquitterai de mes tâches au sein du Conseil des Chevaliers
d'Isenduil, en plaçant ma fidélité envers icelui.
Je porterais et ferais honneur aux insignes que l'on m'a remis lors de mon anoblissement.
Je n'abuserais point de ma situation et resterais impartial concernant les décisions prises ou à prendre.
Je fais vœu de silence concernant les propos tenus au sein du Conseil des Chevaliers d'Isenduil en n'en parlerais qu'avec les autres Chevaliers ou la Sainte Curie.

J'ai reçu le glaive au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos.

Je jure de ne m'en servir que pour ma propre défense, pour celle de la Sainte Eglise, pour celle de la Foi Aristotélicienne et pour celle du Saint-Siège. Autant que l'humaine fragilité me le permettra, je ne blesserais personne injustement avec lui.

Je serais attentif au fait que ce n'est pas par le glaive, mais par la Foi, que les Saints ont vaincu les païens !
§11.2. Le serment des Chevaliers d'Isenduil prime sur tout autre. Ils servent directement la Congrégation des Saintes Armées. Même s'ils conservent leurs appartenances et fonctions au sein d'un Ordre militaro-religieux, un organisation laïque ou d'un Royaume, la prééminence de leur lien est envers l'Eglise et le Conseil des Chevaliers.

Article Quatrième : Des fonctions effectives du Conseil

§1. Le Conseil des Chevaliers devra donner son accord, par un vote à la majorité relative, à la décision de la Curie ou du Pape d’élever un fidèle au rang d’Etoile de Rubis.

§2. Le Conseil des Chevaliers devra donner son accord, par un vote à la majorité relative, à la décision de la Curie ou du Pape d'élever un fidèle au rang de Chevalier d'Isenduil. Ce vote peut être antérieur à la décision curiale, s'il s'agit d'un fidèle proposé par l'Office, ou postérieur, s'il s'agit d'un fidèle proposé par la Sainte Curie. Dans tous les cas, l'accord du Conseil des Chevaliers est impératif pour permettre l'adoubement du futur Chevalier, qui se doit de reconnaître ses pairs.

§3. Le Conseil des Chevaliers peut s'opposer à une nomination ou à une remise d'Etoile dans l’Office de Nicolas V et demander étude du cas s'il dispose d'informations, de faits ou d'éléments laissant à penser que la personne distinguée n'en est pas digne. Cette opposition n'oblige pas la Curie à renoncer à sa décision, mais l'oblige à réétudier le cas soulevé par le Conseil des Chevaliers.

§4. Le Conseil des Chevaliers pourra s'opposer à la candidature de postulant au poste de Préfet des Vidames en motivant ses raisons par un rapport au Chancelier Militaire.

§5. Le Conseil des Chevaliers pourra s'opposer à la candidature de postulant au poste de Préfet Adjoint de la Garde Episcopale en motivant ses raisons par un rapport au Cardinal Connétable de Rome.

§6. Le Conseil des Chevaliers pourra enquêter sur tout membre des Saintes Armées, y compris le Chancelier Militaire ou l'Auditeur Militaire s'il est en poste, après un vote à la majorité des deux tiers afin de lancer la procédure. Un Chevalier d'Isenduil sera nommé par le Conseil des Chevaliers et sera dénommé Chevalier Magistrat. A la fin de l'enquête, le dossier pourra être jugé par le Conseil des Chevaliers. Un vote à l'unanimité entraînera la destitution immédiate et effective de l'incriminé et le dossier sera transmis au Tribunal Interne de l'Eglise ou à la Sainte Inquisition pour d'éventuelles poursuites complémentaires.

§7. Le Conseil des Chevaliers pourra auditer ou procéder à des enquêtes administratives auprès de toute entité ou personnel de la Congrégation des Saintes Armées pour s'assurer de l'efficacité, de la rigueur ou de la régularité d'icelui ou d'icelle. La procédure sera lancée après un vote à la majorité des deux tiers afin de lancer la procédure. Un Chevalier d'Isenduil sera nommé par le Conseil des Chevaliers et sera dénommé Chevalier Questeur. A la fin de l'enquête, le dossier pourra être jugé par le Conseil des Chevaliers. Un vote à la majorité des deux tiers obligera l'entité à une réorganisation en profondeur, avec proposition et suivi du Conseil des Chevaliers. Concernant le personne, icelui devra se mettre en conformité avec les recommandations faites par le Conseil dans un délai imparti sous peine de se voir infliger une enquête conforme à l'article 6 avec nomination d'un Chevalier Magistrat.

§8. Le Conseil des Chevaliers pourra s'opposer à la candidature de postulant au grade de Lieutenant de l'Office des Trois Ecus.

§9. Le Conseil des Chevaliers pourra démettre le Lieutenant des Trois Ecus.

Article Cinquième : Du Chevalier Légat

§1. Le Chevalier Légat est chargé de collecter et de synthétiser les informations venant des différentes assemblées.

§2. Il est proposé par le Chancelier Militaire et désigné par un vote du Conseil des Chevaliers, parmi les Chevaliers de l'ordre.

§3. Le Chevalier Légat est le porte parole des Saintes Armées

§4. Il doit faire preuve d'une attitude irréprochable en tout lieu car une erreur de sa part pourrait jeter le discrédit sur la Congrégation.

§5. A sa nomination, le Chevalier Légat prête serment devant le Conseil.
§5.1 Le Serment du Chevalier Légat:
Citation :
Moi, --- , Chevalier de l'Ordre d'Isenduil, devant Dieu et devant les hommes, jure que je ne transmettrai aucune information sans en avoir reçu l'autorisation expresse du Conseil des Chevaliers.
Je jure, devant Aristote et devant Christos, que si cela arrivait, je me plierais au jugement de la Sainte Inquisition.
Par ce serment, je deviens Chevalier Légat et serviteur du secret religieux et militaire.
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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:24

Citation :
Article Sixième : Des Chevaliers Préfets

§1. Les Chevaliers Préfets sont des Chevaliers d'Isenduil membre du Conseil. Ils ne sont pas forcément membres d'un Ordre militaro-religieux.

§2. Les Chevaliers Préfets sont détachés dans chaque Ordre militaro-religieux. Il doit y avoir obligatoirement un Chevalier Préfet par Ordre militaro-religieux et éventuellement un second, en fonction de la taille de l'Ordre et des disponibilités des Chevaliers Préfets. S'ils sont deux, un sera considéré comme Préfet principal, le second n'agissant que pour l'assister et le suppléer.

§3. Leurs rôles sont d'assurer une liaison permanente entre les Ordres militaro-religieux et la Congrégation des Saintes Armées, de transmettre les informations et recommandations de celle-ci vers l'Ordre, de faire remonter les griefs, les anomalies ou les manquements concernant l'Ordre auxquels ils sont détachés.

§4. Ils sont nommés par le Conseil sur proposition du Chancelier Militaire et sont révocables à tout moment par icelui ou par un vote du Conseil.

§5. En cas d'absence lors d'une crise, le Chancelier ou le Chevalier Sénateur en suppléant, peut nommer un nouveau Chevalier Préfet sans délai pour ne pas pénaliser le déroulement des opérations durant une crise.

§6. Les Ordres de Chevalerie dicts Alliés Aristotéliciens, en fonction de leur engagement, de leur importance et de leurs activités, pourront se voir attribuer un Chevalier Préfet pour parfaire le lien avec la Congrégation des Saintes Armées.

§7. De par ce fait, les Chevaliers Préfets devront avoir accès aux Etats Majors des OMR et devront faire des rapports réguliers sur l'activité de l'ordre auquel ils ont été affectés.

§8. Pour devenir Chevalier Préfet, un Chevalier d'Isenduil doit présenter sa candidature au Chevalier Sénateur.
Celui-ci la présente au Conseil des Chevaliers et au Haut Conseil qui décident de sa validité. Si la candidature est acceptée, le Conseil donnera son affectation au nouveau Chevalier Préfet qui ne pourra pas la refuser.

§9. En cas de remplacement conformément au paragraphe cinquième, le Chevalier d'Isenduil désigné ne pourra refuser l'affectation le temps de la crise ou devra avoir un réel impératif justifié et justifiable pour être exempté de cette tâche.

Article Septième : Des Chevaliers Magistrats

§1. Les Chevaliers Magistrats sont des Chevaliers d'Isenduil. Ils ne sont pas forcément membres d'un Ordre militaro-religieux.

§2. Leur rôle principal est de mener à bien une enquête portant sur un acte répréhensible commis par une ou plusieurs personnes affiliées ou rattachées à la Congrégation des Saintes Armées, quelque soit leur rang, titre ou charge.

§3. Il n'est généralement nommé qu'un seul Chevalier Magistrat par enquête. Cependant, suivant l'extrême complexité d'un dossier, le Cardinal Connétable avec l'accord du Conseil des Chevaliers peut nommer des Chevaliers Magistrats supplémentaires pour renforcer et soutenir le Magistrat principal.

§4. Les Chevaliers Magistrats sont nommés suite à un vote à la majorité des deux tiers du Conseil des Chevaliers permettant d'ouvrir une enquête. Les Chevaliers sont ensuite nommés par consensus par le Conseil des Chevaliers.

§5. La Sainte Curie peut demander la nomination d'un Chevalier Magistrat afin d'enquête envers une ou plusieurs personnes affiliée(s) directement à la Congrégation des Saintes Armées, à un Ordre militaro-religieux ou à un Ordre de Chevalerie Allié Aristotélicien.

§6. Le Haut Conseil des Saintes Armées peut demander la nomination d'un Chevalier Magistrat afin d'enquête envers une ou plusieurs personnes affiliée(s) directement à un Ordre de Chevalerie Allié Aristotélicien.

§7. Le Chevalier d'Isenduil nommé Magistrat ne pourra refuser cette fonction, ayant été choisi et désigné comme celui le plus à même d'accomplir correctement et impartialement l'enquête. En cas d'impératif réel, justifié et justifiable, le Chevalier nommé Magistrat pourra demander à être exempté de cette tâche.

§8. Les Chevaliers Magistrats ne sont nommés que pour le temps de leur enquête. A la fin de celle-ci, le Chevalier perd sa charge et ses prérogatives. Cependant, un Chevalier Magistrat peut enquêter sur plusieurs dossiers en même temps ou être reconduit dans ses fonctions pour une autre enquête à la suite d'un s'achevant.

§9. Les Chevaliers Magistrats devront rédiger un rapport détaillé de leur enquête à la fin de celle-ci et le remettre à l'autorité mandant l'enquête ainsi qu'au Conseil des Chevalier, mandant par défaut.

§10. Les Chevaliers Magistrats ont tout pouvoir pour mener à bien leur enquête : interrogatoire, inspection, consultation de registres ou parchemins, même secrets. Toute tentative d'obstruction ou de dissimulation envers un Chevalier Magistrat est en soit considéré comme un aveu de culpabilité.

Article Huitième : Des Chevaliers Questeurs

§1. Les Chevaliers Questeurs sont des Chevaliers d'Isenduil présents au Conseil des Chevaliers. Ils sont membres d'un Ordre militaro-religieux ou de la Garde Episcopale.

§2. Leur rôle principal est de mener à bien une consultation, un audit ou une enquête administrative auprès de toute entité ou personnel de la Congrégation des Saintes Armées pour s'assurer de l'efficacité, de la rigueur ou de la régularité d'icelui ou d'icelle ou encore sur un dysfonctionnement, une irrégularité, un point de règle discordant entre Ordres Frères.

§3. Il n'est généralement nommé qu'un seul Chevalier Questeur par audit. Cependant, suivant l'extrême complexité d'un dossier, le Cardinal Connétable avec l'accord du Conseil des Chevaliers peut nommer des Chevaliers Questeurs supplémentaires pour renforcer et soutenir le Questeur principal.

§4. Les Chevaliers Questeurs sont nommés suite à un vote à la majorité des deux tiers du Conseil des Chevaliers permettant d'ouvrir cette procédure administrative. Les Chevaliers sont ensuite nommés par consensus par le Conseil des Chevaliers.

§5. La Sainte Curie peut demander l'ouverture d'une enquête administrative auprès de toute entité ou personnel de la Congrégation des Saintes Armées ou à un Ordre de Chevalerie Allié Aristotélicien.

§6. Le Haut Conseil des Saintes Armées peut demander l'ouverture d'une enquête administrative auprès de toute entité ou personnel de la Congrégation des Saintes Armées ou à un Ordre de Chevalerie Allié Aristotélicien.

§7. Le Chevalier d'Isenduil nommé Questeur ne pourra refuser cette fonction, ayant été choisi et désigné comme celui le plus à même d'accomplir correctement et impartialement cette tâche de contrôle. En cas d'impératif réel, justifié et justifiable, le Chevalier nommé Questeur pourra demander à être exempté.

§8. Les Chevaliers Questeurs ne sont nommés que pour le temps de leur enquête administrative. A la fin de celle-ci, le Chevalier perd sa charge et ses prérogatives. Un Chevalier Questeur ne peut oeuvrer que sur deux dossiers au maximum en même temps.

§9. Les Chevaliers Questeurs devront rédiger un rapport détaillé de leur audit ou enquête administrative à la fin de celle-ci et le remettre à l'autorité mandant l'enquête ainsi qu'au Conseil des Chevalier, mandant par défaut.

§10. Les Chevaliers Questeurs ont tout pouvoir pour mener à bien leur enquête administrative ou audit : interrogatoire, inspection, consultation de registres ou parchemins, sondages, collaboration avec les personnels connaissant le dossier, etc. Concernant les données classées confidentielles, le Haut Conseil des Saintes Armées devra habiliter le Chevalier Questeur à y avoir accès. Toute tentative d'obstruction ou de dissimulation envers un Chevalier Questeur est en soit considéré comme faute grave, car il n'a que pour objectif d'améliorer une situation problématique.

§11. Après la remise du rapport détaillé, les Chevaliers Questeurs devront diriger en collaboration avec les autorités mandantes la rédaction de solutions ou d'alternatives à la situation problématique. Un délai de résolution en outre sera fixé.

§12. Les Chevaliers Questeurs, après avoir collationné les données et étudié le cas, devront assister l'entité ou personnel de la Congrégation des Saintes Armées ou l'Ordre de Chevalerie Allié Aristotélicien à faire les modifications adéquates et à les mettre en application dans le délai imparti.

§13. En cas de non résolution de la problématique ou de manquements graves de l'entité ou personnel de la Congrégation des Saintes Armées ou de l'Ordre de Chevalerie Allié Aristotélicien, les Chevaliers Questeurs ou les autorités mandantes pourront demander à ce qu'un vote soit lancé concernant la nomination et l'envoi d'un Chevalier Magistrat.



Article Neuvième : Du Chevalier Banneret

§1. Le Chevaliers Banneret est un Chevalier d'Isenduil. Il n'est pas forcément membre d'un Ordre militaro-religieux.

§2. Son rôle principal est d'encadrer, de coordonner, de superviser et de suivre toute les déplacements dont l'escorte incombe à une composante des Saintes Armées.

§3. Il n'est nommé et ne peut y avoir en poste qu'un seul Chevalier Banneret.

§4. Le Chevalier Banneret est nommé suite à un vote à la majorité des deux tiers du Conseil des Chevaliers.

§5. Le Chevalier d'Isenduil nommé Banneret ne pourra refuser cette fonction, ayant été choisi et désigné comme celui le plus à même d'accomplir correctement et impartialement cette tâche. En cas d'impératif réel, justifié et justifiable, le Chevalier nommé Banneret pourra demander à être exempté de cette tâche.

§6. Le Chevalier Banneret pourra nommer un Lieutenant pour l'assister dans ses fonctions de superviseur et contrôleur des escortes. Il devra pour cela obtenir l'accord du Conseil des Chevaliers.

§7. Le Lieutenant n'est pas forcément un Chevalier d'Isenduil. Le Lieutenant n'est pas forcément membre d'un Ordre militaro-religieux ou des Saintes Armées. Il peut être révoqué à n'importe quel moment par le Chevalier Banneret, par le Conseil des Chevaliers, par le Haut Conseil ou par le Cardinal Connétable de Rome.

§8. Le Chevalier Banneret ne pourra pas donner d'ordre direct à un membre des Saintes Armées, cependant il lui revient de trancher et de définir en fonction des ressources disponibles les détails d'une escorte.

§9. Toutes les composantes des Saintes Armées se doivent de collaborer le plus efficacement possible avec le Chevalier Banneret.

§10. Pour l'assister dans son suivi et son contrôle des escortes, la Congrégation des Saintes Armées et le Conseil des Chevaliers mettent à disposition du Chevalier Banneret et sous son commandement l'Office des Trois Ecus.

§11. La mission première de la Congrégation des Saintes Armées en temps de Paix étant d'assurer la protection des clercs, l'Office des Trois Ecus a pour tâche de coordonner les mouvements des Saintes Armées concernant les escortes et en temps de Guerre, d'assurer la navette des courriers et des messages pour le compte de la Congrégation.

§12. L'Office des Trois Ecus est géré par les clercs de la Congrégation des Saintes Armées et entretient un réseau de relais et d'écuries.

§13. Toute Commanderie ou installation d'une composante de la Congrégation des Saintes Armées se doit de fournir monture reposée et rapide à un messager de l'Office des Trois Ecus afin d'aider à la bonne transmission des informations.

Article Dixième : Des Chevaliers

§1. Les chevaliers doivent tous être de fervents Aristotéliciens et ne jamais remettre en cause la primauté de la papauté sur n’importe quelque autre couronne ou allégeance.

§2. C'est au Chancelier militaire d'anoblir des chevaliers, pour cela, le conseil des Chevaliers doit donner son accord s'il est composé de plus de trois chevaliers. S’il y a moins de trois chevaliers, le Chancelier militaire peut anoblir qui il souhaite.

§3. Les seules personnes à pouvoir devenir chevalier sont : d'anciens ou d'actuels vidames, d'actuels ou d'anciens Grand Maistre d'ordre sous vassalité papale, d'anciens commandeurs de Croisade ayant atteint son but, d'anciens Cardinaux en Charge des Saintes-Armées, des chevaliers d'ordre ou encore des anciens Premier Lieutenant de la Garde papale. Toutefois, le Chancelier militaire peut anoblir, toujours avec l’accord du conseil des chevaliers, des personnes ayant fortement œuvré pour la gloire de l'Eglise et de la Congrégation des Saintes Armées.
De plus, le Chancelier militaire pourra proposer l'anoblissement de personnes à titre posthume.

§4. En échange de cela, les chevaliers de l’ordre s’engage à aider de quelque manière que ce soit une éventuel croisade que ce soit par la voie militaire, diplomatique, technique, financière ou encore religieuse,…

§5. Si un chevalier, qui était en mesure physique et morale de le faire, ne le fait, il peut-être exclu de l’ordre après le jugement du conseil des chevaliers.

§6. Les chevaliers sont des modèles pour les fidèles et surtout pour les membres d’ordres militaire, ils doivent et se doivent d’être l’élite de chevalerie en montrant au maximum les valeurs de la chevalerie comme l’honneur, le courage,…

§7. Lors de son anoblissement, le nouveau Chevalier d'Isenduil doit prester Serment. Le Chancelier Militaire lui posera la question :

Au nom de la Sainte Curie et de tout les fidèles,

Reçoit ce glaive au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos. Sert-en pour ta propre défense, pour celle de la Sainte Eglise, pour celle de la Foi Aristotélicienne et pour celle du Saint-Siège. Autant que l'humaine fragilité te le permettra, ne blesse personne injustement avec lui. Qu'il daigne t'accorder cela.

Reçoit ce glaive sur ta cuisse, mais sois attentif au fait que ce n'est pas par le glaive, mais par la Foi, que les Saints ont vaincu les païens !

Veille contre la perfidie de la créature sans nom, et sois vigilant dans la Foi et la vertu.


Entends-tu cela ? L’acceptes-tu ?


A laquelle il devra répondre:

J'entends cela et l'accepte!

Le Cardinal lui demandera alors:

Continueras-tu à servir l’Eglise, le Très-Haut et les fidèles selon les préceptes qui t’ont été enseignés ?

Si la réponse de l'adoubé est affirmative, il devient Chevalier d'Isenduil après la confirmation du Cardinal:

Aujourd'hui, ---, je vous fais, au nom de la Sainte Curie, de l'Eglise Aristotélicienne, du Très-Haut et des deux prophètes, Chevalier de l'office militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote. Puisse Dieu continuer ce qu'Il a commencé en vous.

Article Onzième : Des distinctions des grades et fonctions

§1. Le chevalier-Sénateur portera un collier de gueules avec en fond une étoile d’or et d’argent (cf. annexe §1 de la charte de l’ordre)

§2. Un Chevalier issu d'un Ordre sous vassalité papale portera un collier de gueules avec quatre croix de Jérusalem ( 2 à dextre et 2 à senestre ) (cf. annexe §2 de la charte de l'ordre) contrairement au Chevalier standard (cf. annexe §3 de la charte de l'ordre).

§.3 Le Chevalier Légat portera un collier de gueules avec un liseré de sable ( cf annexe §4 de la charte de l'ordre)

§.4 Les Chevaliers Préfets porteront un collier d'argent avec un liseré de gueules (cf. annexe §5 de la charte de l'ordre)


Annexe

§1. Chevalier Sénateur
Livre V Les Saintes Armées Collierisenduil7au5

§2. Chevalier issu d'un ordre sous vassalité papale (OMR) :
Livre V Les Saintes Armées Collierisenduil1bc9

§3. Chevalier

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§4. Chevalier Légat
Livre V Les Saintes Armées Collierisenduil6lx5

§5. Chevaliers Préfets

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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:25

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IV - Le Préfet des Vidames

Définition :

1.1 Le Préfet des Vidames est l'autorité supérieure et directe de l'ensemble des Vidames.

1.2 Le Préfet des Vidames est un militaire de l'Eglise qui représente et dirige la Garde Episcopale dans son intégralité, des Gardes Episcopales de chaque province ecclésiastique à la prestigieuse Garde Pontificale Romaine. Il se doit d'agir noblement et avec sagesse. Il se doit de faire valoir une image positive de l'Eglise Aristotélicienne et de la Garde Episcopale. Il se doit de s'assurer de la loyauté, de l'efficacité et du moral de ses subordonnés.


De la Nomination :

2.1 Tout fidèle Aristotélicien peut devenir Préfet des Vidames s'il n’est pas sujet à un interdit.

2.2 Le postulant devra cependant remplir les conditions suivantes :
- avoir été au service de l'Eglise depuis plus de six mois
- avoir une expérience militaire significative
- avoir rempli efficacement des missions de commandement
- avoir trois lettres de recommandations de Prélats de l'Eglise
- être prêt à faire les vœux de moine-soldat

2.2 Le postulant devra passer un entretien auprès du Haut Conseil des Saintes Armées ainsi qu'un entretien privé auprès du Cardinal Connétable.

2.3 La Congrégation de l'Inquisition se devra d'enquêter sur le postulant et pourra s'opposer à sa nomination en cas de manquement à l'éthique et au respect du Dogme.

2.4 Le Conseil des Chevaliers d'Isenduil pourra s'opposer à la candidature de postulant en motivant ses raisons par un rapport au Cardinal Connétable de Rome.

2.5 Le postulant, après accord du Haut Conseil, sera accepté par un vote de la Sainte Curie pour prendre les fonctions de Préfet des Vidames, sans port des attributs ni du grade.

2.6 Le Préfet novice sera éprouvé durant une période probatoire de trois mois minimum, le temps passé au rang de vidame pourra être déduit de ce minima.

2.7 Le Cardinal Connétable de Rome évaluera le Préfet novice.

2.8 La validation finale au rang et appellation de Préfet des Vidames peut faire l'objet d'un vote à la Curie, à la discrétion de celle-ci. Sinon, il appartient au Cardinal Connétable de Rome de rendre la décision finale. Une fois la nomination validée, la Congrégation en charge des Saintes Armées produira un acte officiel d'anoblissement à un héraut du clergé qui l'enregistra au sein de la Hérauderie au moment où le Préfet des Vidames aura prononcé son serment de vassalité à sa Sainteté le Pape et à la Curie.

2.9 Une fois la patente de noblesse établie, le Cardinal Connétable de Rome procédera à la cérémonie validant devant Dieu l'engagement du Préfet des Vidames et au cours de laquelle il prononcera son serment d'engagement envers l'Eglise et ses vœux de moine-soldat.

2.10 Tous les six mois, le Cardinal Connétable de Rome établira un rapport concernant l'activité du Préfet des Vidames à la Curie. Le rapport devra résumer l'action de celui-ci et il donnera son opinion quant à son engagement et son efficacité à ce poste. Le Saint Collège prendra acte et validera ou non le rapport, renouvelant ou non la continuité du service du Préfet des Vidames. En cas de non renouvellement, le Préfet des Vidames devra assurer ses fonctions jusqu'à ce qu'un remplaçant soit choisi.

De la révocation :

3.1 Sur demande de la Cardinal Connétable de Rome, un vote à la majorité pourra être conjointement ouvert à la Curie et au Haut Conseil des Saintes Armées afin de destituer le Préfet des Vidames. La majorité devra être acquise dans les deux votes.

3.2 Le Connétable de Rome a autorité s'il le juge, de révoquer un Préfet novice sans accord des autres parties ou de le mettre à pied.

3.3 Selon la faute commise qui aurai conduit à la révocation, le Préfet des Vidames ou le Préfet novice pourra se voir affliger une sanction définie par le Haut Conseil des Saintes Armées.

3.4 En cas de manquement grave, il appartiendra à la Sainte Congrégation de l'Inquisition de se saisir du dossier.

3.5 La révocation ou la démission ne rompt pas les vœux prononcés par le Préfet des Vidames.

De la Fonction du Préfet des Vidames :

4.1 Le Préfet des Vidames a pour fonction principale de diriger et d'encadrer la Garde Episcopale dans son ensemble.

4.2 Le Préfet des Vidames dirige et encadre les procédures de recrutements concernant les Vidames.

4.3 Le Préfet des Vidames préside au Conseil des Vidames

4.4 Le Préfet des Vidames à toute autorité sur ses subordonnés, soit l'ensemble de la Garde Episcopale. Il peut élever ou dégrader n'importe quel membre de la Garde Episcopale dans son ensemble, avec ou sans concertation du Vidame concerné.

4.5 Le Préfet des Vidames est par défaut le Vidame de chaque Province, à moins que celle ci soit pourvue d'un Vidame ou d'un Aspirant Vidame.

4.6 Le Préfet des Vidames fait office et fonction de Vidame de Rome et des Etats Pontificaux. De fait, il est le gouverneur militaire de Rome et de sa province religieuse.

4.7 Sous les ordres du Cardinal Connétable, il se doit de sécuriser et d'assurer la défense de Rome, de ses lieux de cultes, des institutions pontificales, d’en protéger les clercs qui s’y trouvent ainsi que les fidèles y vivant.

4.8 Le Préfet des Vidames a autorité pour recruter des fidèles expérimentés qui entreront directement dans les Gardes Episcopales provinciales ou pourront être soumis à la formation pour intégrer la Garde Pontificale Romaine. Il devra tenir à jour un registre précis des effectifs de cette dernière, assisté de son Capitaine, qu’il remettra mensuellement au Cardinal Connétable de Rome.

4.9 En qualité de gouverneur militaire de Rome, le Préfet des Vidames se doit et est en droit de connaître les effectifs des Ordres Militaro-Religieux et des Ordres Aristotéliciens sur l'étendue des Etats Pontificaux, afin de pouvoir répondre en toute circonstance à une menace ou une sollicitation de la part de la Curie ou du Cardinal Connétable de Rome.

4.10 Tout membre des Saintes Armées, à moins d'un ordre de mission dûment rempli par le Grand Maître de son Ordre, se trouve sous le Commandement du Préfet des Vidames le temps de son séjour romain.

4.11 En qualité de gouverneur militaire, le Préfet des Vidames est responsable des différentes escortes sur les territoires des Etats Pontificaux, qu'elles soient le fait de la Garde Pontificale Romaine, d'Ordres Militaro-Religieux ou de la Garde Episcopale. Il doit s'assurer de leur suivi, de leur bon déroulement et peut demander le concours de tout membre des Saintes Armées conformément à l'article 4.10.

4.12 Le Préfet des Vidames est en charge de la sûreté urbaine de Rome et à toute autorité pour faire assurer la tranquillité publique et le maintien de la paix.

4.13 Le Préfet des Vidames est official de droit de Rome et de ses provinces. Il a également pour charge dans le cadre des Officialités de vérifier l’exécution des peines prononcées.

4.14 En cas de Mobilisation décrétée à Rome ou dans ses provinces par la congrégation des Saintes Armées, le Préfet des Vidames devra mettre à disposition de la dite Congrégation les troupes de sous son commandement.

4.15 Si la Sainte Curie Aristotélicienne demande aux fidèles Aristotéliciens de prendre la croix, le Préfet des Vidames devra répondre à l’appel du Sacré Collège en mettant à la disposition de la Croisade la totalité de ses ressources humaines et matérielles et devra assurer la coordination des différents Vidames impliqués ainsi que des différentes Gardes Episcopales provinciales.

4.16 Le Préfet des Vidames est soumis au mêmes règles que le Vidame (confer article 4.9 du droit canon sur le Vidame) et ne devra pas interférer dans les prérogatives des comtes/ducs et de leur conseil. De même, les postes au sein des conseils ducaux et comtaux lui sont interdits, excepté celui de porte parole.

4.17 Le Préfet des Vidames doit obéissance à sa chaîne hiérarchique. Il est placé sous les ordres directs du Connétable de Rome et de la Curie.

4.18 Le Préfet des Vidames devra s'assurer de la collaboration de ses Vidames avec leur Archevêque respectif afin qu'ils travaillent de concert avec lui et répondre du mieux possible à ses demandes dans le domaine de la sécurité et du militaire.
A l'inverse, il devra s'assurer que les Archevêques collaborent avec leur Vidame respectif, et le laissent agir concernant les domaines dévolus à la Garde et au Vidame.
En cas de manquement du Vidame, le Préfet des Vidames est à même de le reprendre ou d'infliger une sanction.
En cas de manquement de l'Archevêque, le Préfet des Vidames se doit de saisir le Cardinal Connétable de Rome.


Des Caractéristiques au sein de la hérauderie :

5.1 Le Préfet des Vidames prend même appellation. Il est libre de mouvement et garde le titre où qu'il aille. L'appellation d'usage à lui donner est Monseigneur.

5.2 L’attribut du Préfet des Vidames est la couronne suivante : Livre V Les Saintes Armées Vidameud6

5.3 Le Préfet des Vidames n'est pas considéré comme un clerc, mais comme un militaire de l'Eglise. Cette charge est considérée comme une charge primaire et soumise aux mêmes interdictions de cumul.
Il peut toute fois peut cumuler avec des titres laïcs (ex: comte, duc … ) tant que cela ne nuit pas à sa fonction.

5.4 Du blasonnement :
5.4.1 Le blason et la couronne de Préfet des Vidames prévalent sur les autres titres de son détenteur.
5.4.2 Le Préfet des Vidames ne devra arborer que la couronne de Préfet des Vidames.
5.4.3 Le Préfet des Vidames noble usera de ses armoiries personnelles, s'il est roturier, il se fera faire blasonnement.
5.4.4 Le blason de la Garde Episcopale devra obligatoirement apparaître en sur-le-tout sans partition supplémentaire.
5.4.5 Ces armes ne seront pas portées par le Préfet novice.
5.4.6 La couronne ne sera pas portée par le Préfet novice.

5.5 Le poste de Préfet des Vidames n'a aucun rôle hiérarchique sur le reste de la noblesse.

5.6 Le titre n'est ni cessible, ni transmissible et se perd immédiatement lors du retrait des poste et fonction.

Du Préfet des Vidames membre d’un Ordre Militaro-Religieux :

6.1 Le membre d'un Ordre Militaro-Religieux est en détachement complet pendant la durée de son service.
Il est réintégré à son rang à son retour dans l'Ordre à la fin de son service.

6.2 Durant sa présence, le Préfet des Vidames sert uniquement l'Eglise Aristotélicienne. Il ne peut avoir d'autre allégeance.

6.3 Même en cas d'impérieuse nécessité, l'Ordre ne peut réclamer le retour de son membre. Son détachement complet peut être un frein à sa participation à la vie interne de son Ordre.

6.4 En tant que membre d'un Ordre Militaro-Religieux, les serment du Préfet des Vidames peut entrer en contradiction avec son service. C'est les règles de la Garde Episcopale et du Droit Canon qui primeront le temps du service. Le Préfet des Vidames n'est pas autorisé à conserver ses couleurs et appartenance à son Ordre, il est au service de Rome directement.

Du Préfet Adjoint :

7.1 Le Préfet des Vidames devra nommer un Préfet Adjoint apte à le seconder et à le remplacer durant ses absences ou obligations.

7.2 Le Préfet Adjoint est soumis aux mêmes règles de recrutement que le Préfet des Vidames, à l'exception notable de son acceptation, qui sera sanctionnée par un vote positif du Haut Conseil et l'accord conjoint du Cardinal Connétable de Rome. Il en sera de même pour le renouvellement ou la révocation de sa charge.

7.3 Le Préfet Adjoint jouit des mêmes pouvoirs que le Préfet des Vidames, à la différence notable que ses décisions pourront être invalidées par le Préfet des Vidames

7.4 Le Préfet Adjoint aura accès au Haut Conseil des Saintes Armées.

7.5 Le Préfet Adjoint peut exercer conjointement la charge de Vidame, de Capitaine de la Garde Pontificale Romaine ou de Capitaine d'une Garde Episcopale provinciale.

7.6 Le Préfet Adjoint n'a pas de couronne propre mais abordera dans ses armes le blasonnement des Saintes Armées en sur le tout.

7.7 Le Préfet novice ne pourra pas avoir officiellement de Préfet adjoint, mais pourra désigner un aide de camp qui n'aura pas de prérogatives particulières.

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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:25

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V - Le Vidame

Définition :

1.1 Le Vidame est le gouverneur militaire d'une province religieuse.

1.2 Le Vidame est un militaire de l'Eglise qui représente et dirige la Garde Episcopale dans sa province ecclésiastique. Il se doit d'agir noblement et de faire valoir une image positive de l'Eglise Aristotélicienne et de la Garde Episcopale.


De la Nomination :

2.1 Tout fidèle Aristotélicien peut devenir Vidame s'il n’est pas sujet à un interdit et s'il possède son domicile dans la Province Ecclésiastique dans laquelle il se présente comme Aspirant Vidame.

2.2 Le postulant devra passer un entretien auprès du Préfet qui établira un dossier qu'il soumettra au Cardinal Connétable de Rome, ainsi qu'a l'Archevêque de la province concernée.

2.3 La Congrégation de l'Inquisition se devra d'enquêter sur le postulant ou aspirant Vidame et pourra s'opposer à sa nomination en cas de manquement à l'éthique et au respect du Dogme.

2.4 La sélection du Vidame d'une province se fera par vote du Cardinal Connétable de Rome, du Préfet des Vidames et de l'Archevêque de la province demandée. Le vote devant être unanime pour être validé et octroyer le poste et la charge d'Aspirant Vidame.
2.5 Le statut d'Aspirant Vidame à Vidame sera soumis au même vote unanime du Cardinal Connétable de Rome, du Préfet des Vidames et de l'Archevêque.

2.6 La durée au rang d Aspirant Vidame devra être au minimum de 3 mois, le temps passé en qualité de Capitaine pourra être déduit de ce minima.

2.7 Seul le Cardinal Connétable de Rome peut nommer un Vidame, après le second vote et la période d'essai en qualité d'Aspirant Vidame.

2.8 La validation finale au rang de Vidame peut faire l'objet d'un vote au Haut Conseil des Saintes Armées, à la discrétion du Cardinal Connétable de Rome. Une fois la nomination validée, la Congrégation en charge des Saintes Armées produira un acte officiel d'anoblissement à un héraut du clergé qui l'enregistra au sein de la Hérauderie au moment où le Vidame aura prononcé son serment de vassalité à son Evêque.

2.9 Une fois la patente de noblesse établie, l'Archevêque procédera à la cérémonie validant devant Dieu l'engagement du Vidame et au cours de laquelle il prononcera son serment d'engagement envers l'Eglise.

De la révocation :

3.1 Sur demande du Préfet des Vidames ou de l'Archevêque concerné, un vote à l'unanimité pourra être ouvert afin de destituer le Vidame ou Aspirant Vidame.

3.2 Le Connétable de Rome a autorité s'il le juge, de révoquer un Vidame ou Aspirant Vidame sans accord des autres parties ou de le mettre à pied.

3.3 Selon la faute commise qui aurai conduit à la révocation, le Vidame ou l'Aspirant Vidame pourra se voir affliger une sanction définie par le Conseil des Vidames.

3.4 En cas de manquement grave, il appartiendra à la Sainte Congrégation de l'Inquisition de se saisir du dossier.

De la Fonction du Vidame :

4.1 Le Vidame a pour fonction principale de sécuriser les lieux de cultes de la Province dont il a la charge, d’en protéger les clercs qui s’y trouvent ainsi que les fidèles réfugiés au sein des Eglises.

4.2 Le Vidame a autorité pour recruter des fidèles baptisés qui entreront dans la Garde Episcopale de sa Province. Il devra tenir à jour un registre précis de son effectif qu’il remettra à son Archevêque Métropolitain.

4.3 En qualité de gouverneur militaire, le Vidame se doit et est en droit de connaître les effectifs des Ordres Militaro-Religieux et des Ordres Aristotéliciens sur les terres de sa province, afin de pouvoir répondre en toute circonstance à une menace ou une sollicitation de la part de l'Etat Major des Saintes Armées.

4.4 En qualité de gouverneur militaire, le Vidame est responsable des différentes escortes sur sa province, qu'elles soient le fait de la Garde Episcopale ou bien d'Ordres Militaro-Religieux ou mixtes. Il doit s'assurer de leur suivi, de leur bon déroulement et peut demander le concours des membres d'Ordres sur sa province, pour des escortes combinées ou non. Les Ordres peuvent refuser la demande, en fonction de leur effectif et disponibilité.

4.5 Le Vidame est official de droit de sa Province. Il a également pour charge dans le cadre des Officialités de vérifier l’exécution des peines prononcées.

4.6 Le Vidame n'a aucune prérogative sur les Ordres Militaires et Religieux. Il peut toutefois demander une aide en cas de nécessité, qui seront libre d’accepter ou pas. Toutefois, de bons rapports d'entente et de collaborations sont fortement recommandés.

4.7 En cas de Mobilisation décrétée dans sa province par la congrégation des Saintes Armées, le Vidame devra mettre à disposition à la dite Congrégation les gardes épiscopaux de sa Province.

4.8 Si la Sainte Curie Aristotélicienne demande aux fidèles Aristotéliciens de prendre la croix, le Vidame devra répondre à l’appel du Sacré Collège en mettant à la disposition de la Croisade la totalité de ses ressources humaines et matérielles et qu’il pourra diriger selon un accord éventuel des Saintes Armées.

De la même manière, le Vidame devra faire son possible pour réunir les fidèles de sa Province, les sensibiliser et les pousser à prendre la Croix pour la plus grande Gloire du Très Haut.

4.9 Le Vidame ne devra pas interférer dans les prérogatives des comtes/ducs et de leur conseil. De même, les postes au sein des conseils ducaux et comtaux lui sont interdits, excepté celui de porte parole.
Sur demande conjointe du Duc/Comte et du Vidame, le Haut Conseil des Saintes Armées ou le Connétable de Rome pourront accorder une dérogation audit Vidame afin qu'il puisse exercer la charge de Capitaine ou de Connétable dans sa province.

4.10 Le Vidame en qualité de gouverneur militaire, doit obéissance à sa chaîne hiérarchique. Bien que seul maître et décideur de la faisabilité des tâches et missions que lui confiera son Archevêque, il devra travailler de concert avec lui et répondre du mieux possible à ses demandes dans le domaine de la sécurité et du militaire. L'Archevêque devra collaborer avec le Vidame qui lui est rattaché, le laissant agir concernant ces domaines de spécialité. Il reste cependant prescripteur de la plupart des tâches que pourraient être amener à accomplir le Vidame.


Des Caractéristiques au sein de la hérauderie :

5.1 Le vidame prend le titre de "Vidame de..." suivi de la capitale de la province religieuse qu'il protège. S'il quitte la province religieuse, il perd son titre de vidame excepté lors d’une croisade.
Ex : X devient vidame de la province religieuse de Besançon, il prend le nom de : "X, vidame de Besançon".

5.2 L’attribut du Vidame est la couronne suivante : Livre V Les Saintes Armées Vidame

5.3 le Vidame n'est pas considéré comme un clerc, mais comme un militaire de l'Eglise. Cette charge est considérée comme une charge primaire et soumise aux mêmes interdiction de cumul.
Il peut toute fois peut cumuler avec des titres laïcs (ex: comte, duc … ) tant que cela ne nuit pas à sa fonction de vidame.

5.4 Du blasonnement :
5.4.1 Le blason et la couronne de Vidame prévalent sur les autres titres de son détenteur.
5.4.2 Le Vidame ne devra arborer que la couronne de vidame.
5.4.3 Le Vidame noble usera de ses armoiries personnelles
5.4.4 Le Vidame roturier se fera faire blasonnement
5.4.5 Le blason de la province religieuse devra obligatoirement apparaître en sur-le-tout sans partition supplémentaire.
5.4.6 Ces armes ne seront pas portées par les Aspirants Vidames.
5.4.7 La couronne ne sera pas portée par les Aspirants Vidames.

5.5 Le poste de Vidame n'a aucun rôle hiérarchique sur le reste de la noblesse.

5.6 Le titre n'est ni cessible, ni transmissible et se perd immédiatement lors du retrait des poste et fonction.

Du Vidame membre d’un Ordre Militaro-Religieux :

6.1 Le membre d'un Ordre Militaro-Religieux est en détachement pendant la durée de son service à la Garde Episcopale.
Il est réintégré à son rang à son retour dans l'Ordre à la fin de son service.

6.2 Durant sa présence, le Vidame sert en tout premier lieu la Garde Episcopale.

6.3 En cas d'impérieuse nécessité, l'Ordre peut réclamer le retour de ses membres détachés à la Garde Episcopale. Son détachement complet ne doit cependant pas l'empêcher de participer à la vie interne de son Ordre, mais à toute intervention ou exercice extérieur quelconque de celui-ci.

6.4 En tant que membre d'un Ordre Militaro-Religieux, les serment du dit Vidame peuvent peut être entrer en contradiction avec son service. C'est les règles de la Garde Episcopale qui primeront le temps du service. Le Vidame peut et se doit cependant de conserver fièrement et avec honneur ses couleurs et appartenance à son Ordre.

6.5 En cas de Croisade, le Vidame membre d'un Ordre restera au service de la Garde episcopale, pour assurer à bien sa mission et ne pas amputer la Garde d'un gouverneur militaire.

Validé à Rome, par le Cardinal Connétable Kreuz de Castelnou von Rosenberg Valendras,
Après consultation de la Curie et du Haut Conseil des Saintes Armées.
Le treizième jour de juillet de l'an mil quatre cent cinquante cinq.

Modifié le vingt troisième jour de septembre mil quatre cent cinquante cinq.

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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:27

Citation :


VI – La garde Episcopale

Chapitre I : Prologue:

La Garde Episcopale a pour postulat de défendre les préceptes d'Aristote et de la Foi , l'Eglise Aristotélicienne et ses représentants .
Elle se doit aussi d’exister pour faire maintenir et régner la justice, la paix et la foi aristotélicienne sur les Royaumes.
Elle est partie intégrante des Sanctes Armées que dirige le Cardinal Connétable de Rome.
De par ces faits, elle se soumet exclusivement à l'autorité intemporelle de Rome et du Saint Père le Pape Eugène V .
En conséquence de quoi, tout membre de la Garde Episcopale s'emploiera uniquement à ce postulat.



Article 1.1 : L'essence spirituelle du Postulat du Garde Episcopal.

Un Garde Episcopal se doit de prime à l'Eglise Aristotélicienne et se doit de la défendre , ainsi que ses préceptes et ses valeurs selon Aristote et le Livre des Vertus.
Il reconnaît, respecte et est fidèle à l'Eglise Aristotélicienne.
Il reconnaît, respecte, croit et applique et fait appliquer ce qui est contenu dans le dogme aristotélicien.
Il doit être un fervent Aristotélicien et ne jamais remettre en cause la primauté de la papauté sur n’importe quelle autre couronne.
Il doit être baptisé .


Article 1.2 : L’essence militaire du Postulat du Garde Episcopal

L'action de la Garde est définie par le Droit Canon du Vidame, ce dernier étant le commanditaire de toute action de celle-ci. A savoir :

Comme fonction principale de sécuriser les lieux de cultes de la province dont il a la charge, d’en protéger les clercs qui s’y trouvent ainsi que les fidèles réfugiés au sein des églises.

Il pourra de même renforcer une escorte demandée par son Vidame même si celle-ci s'effectue en dehors de son diocèse ou de sa province.

En cas de mobilisation décrétée dans sa province par les Saintes Armées, il pourra être mis à la disposition à la dite Congrégation .

Chapitre II : Préceptes de la Garde Episcopale :

Article 2.1 : Les douzes commandements régissant la vie du Garde Episcopal

1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.

2)Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphême et faux serment.

3)Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.

4)Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.

5)Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.

6)La pureté observeras, en tes actes soigneusement.

7)Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.

8)La médisance bannira, et le mensonge également.

9)En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.

10)Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.

11)Foi et Raison te guiderons simultanéement.

12)Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.




Article 2.2 : Le Code particulier de conduite du garde épiscopal

Le garde épiscopal doit toujours garder en mémoire et doit toujours respecter les 10 commandements.

Il se doit toujours agir dans l’esprit et le respect de son serment et de la foi aristotélicienne.

Il se doit de croire ce que l'Eglise enseigne et doit appliquer ses directives par le biais de sa hiérarchie.

Il se doit de se repentir de toutes ses faiblesses et se défendre contre elles.

Il se doit de s'acquitter de toutes ses tâches envers l'Eglise Aristotélicienne ou ses représentants.

Il se doit de ne pas mentir et respecter la parole donnée.

Il se doit de rester ferme et faire face à l'adversité sans perdre courage.

Il se doit de faire preuve de courage, de bravoure et de générosité.

Il se doit de ne pas se comporter avec lâcheté ou traîtrise.


Chapitre III : Du recrutement et de l’intégration au sein de la Garde Episcopale

Article 3.1 : Conditions de recrutement
- Tout homme ou femme aristotélicien et baptisé peut postuler.
- Chaque postulant devra se présenter au Château en y inscrivant son véritable pseudo au sein des Royaumes ou du Saint-Empire et sans user d'aucun artifice maléfique visant à dissimuler ce dernier.

En outre :
- Il ou elle devra ne pas être fiché comme membre d'une organisation hétérodoxe, secrète ou criminelle.
- Il ou elle devra ne pas être fiché comme criminel.
- Il ou elle aura la possibilité de faire partie d'un Ordre militaro-religieux reconnu par l'Eglise, le vidame veillera à ce que l'intégrité de la garde soit respectée.
- Il ou elle devra résider dans la ville (minimum depuis 3 mois ou être de préférence issu de cette ville) où il sera engagé.

Ne peuvent prétendre entrer dans la garde :
- Les fidèles faisant partie d'une organisation militaire non rattachée aux Saintes Armées.
- Les fidèles faisant partie d'un Conseil Ducal/Comtal sauf pour le poste de Porte-Parole


Article 3.2 : Démarche de recrutement.
Les postulants devront se présenter au pont-levis du château, pour avoir accès à celui-ci.

Une fois la demande enregistrée, les postulants devront alors laisser un message à l'entrée pour se présenter, donner leur motivation, et répondre aux questions du Préfet :

- Quelles sont vos motivations ?
- Jurez-vous d'être actif au Château ?
- Êtes-vous déjà membre de guilde ou parti politique (autre que les coopératives de marchands) ?
Etes-vous déjà membre d'un corps militaire, d'un Ordre militaro-religieux?
- Seriez-vous prêt à les quitter pour nous rejoindre ?
- Occupez-vous actuellement ou dans un avenir très proche des fonctions ou des charges ?
- Avez-vous occupé des fonctions ou des charges ?
- Avez-vous été poursuivi par la justice d'un Royaume ou d'un Duché ? Si oui, pourquoi ?
- Avez-vous lu la Charte et nos préceptes ?


Chapitre IV : De la formation des gardes épiscopaux
Par sa fonction et ses attributions, la Garde Episcopale bénéficie d'une formation.

La recrue devra passer un mois au sein d'une caserne de la Garde Pontificale Romaine pour suivre son entraînement.

La formation se déroulera selon deux phases distinctes : la formation théorique et la formation pratique. Les deux phases durent toutes deux 15 jours.

La recrue pourra être interrogée et notée à tout moment par un instructeur papal lors de la formation durant laquelle il pourra recevoir des interrogations notées.
Les notes seront classées de 0 à 20, 20 étant la meilleure note.

Le fait d'être présent dans une des casernes de la Garde Pontificale Romaine ne donne aucun droit au Garde Elève. Il n'appartient à aucun corps de la Garde Pontificale Romaine et seuls les plus méritants des gardes Elèves pourront accomplir quelques tâches subalternes pour le compte de celle-ci avec l'assentiment direct de son officier supérieur.

Article 4.1 : Formation théorique religieuse
- Apprentissage religieux du Dogme Aristotélicien qui est affiché au sein de la Caserne Papale
- Compréhension de la Religion Aristotélicienne
- Lecture du Droit Canon
- Assimilation des valeurs aristotéliciennes


Article 4.2 : Formation pratique physique et militaire
- La maîtrise parfaite du langage et du RP
- Apprentissage du maniement des armes
- Entraînements sur le terrain (duel-simulation RP bataille)

Article 4.3 : De la vérification des acquis des formations :
La maîtrise parfaite du langage sera évaluée tout au long de la formation de la recrue.
Durant toute la phase de formation pratique physique et militaire, la recrue pourra être interrogée sur ses connaissances théoriques et pourra être notée à la convenance de l’instructeur papal en charge de la recrue.
Elle sera noté durant des combats. (duel-simulation RP bataille)
Les notes vont de 0 à 20, 20 étant la plus forte note.

Nota : Pendant toute la durée de la formation, le Préfet des Vidames possède un droit de veto sur toute décision prise par les instructeurs de la Garde Pontificale Romaine ou sur la décision finale du lieutenant épiscopal concerné par la formation de la recrue.

Article 4.4 : De la discipline pendant la formation
Durant cette période, la recrue s'obligera à passer au moins une fois à la caserne tous les jours sous peine de se recevoir un blâme de ses instructeurs.

Deux blâmes engendrent une peine de prison. Si cet évènement se renouvelle à deux reprises, les instructeurs papaux peuvent déposer une demande de licenciement du Garde Elève.

Article 4.5 : Visite médicale
La recrue devra passer une visite médicale au cours de laquelle il recevra une inspection totale de ses capacités physiques. Le médecin en charge de l’auscultation devra remettre un rapport écrit au corps des instructeurs papaux. Ce dernier déterminera une note au dossier.

Article 4.6 : De l'intégration définitive
Après cette formation, les instructeurs de la garde Pontificale Romaine devront rendre un dossier complet aux représentants de la Garde Episcopale avec avis favorable ou défavorable.
La décision finale revient au lieutenant épiscopal de la région de la recrue après approbation de son Vidame. Le Préfet des Vidames conserve son droit de veto quant à l'acceptation définitive du Garde Elève.

Le Garde Elève ainsi intégré sera Garde Episcopal.

Il devra alors prêter serment :
Je jure de servir avec honneur et loyauté l'Eglise,
D'être au service de la Garde Episcopale, de mes supérieurs et de Rome.
J'accepte et comprends la suprématie de mon engagement envers le Très-Haut et Ses saintes institutions face aux pouvoirs temporels.
Je jure de protéger l'Eglise, ses clercs, ses biens et ses lieux de culte.
Je jure d'être respectueux du Dogme et du Droit Canon.
Je jure de servir de mon mieux la cause et les idéaux du bien en vivant dans le respect du Livre des Vertus.

Parce ce serment fait, je deviens et demeurerai membre de la Garde Episcopale. Et je jure d'être actif au sein de la Garde Provinciale que j'intègre.



Chapitre V : De la hiérarchie de la Garde Episcopale :
La Garde Episcopale est soumise à hiérarchie.
Elle est composée comme suit :
- Des Hauts Dignitaires
- Des Dignitaires
- Du Corps de la Garde


Article 5.1 : Des Hauts Dignitaires
Ils représentent la haute autorité de la Garde Episcopale et veillent à son bon fonctionnement dans son ensemble.

Du Préfet des Vidames :
Il est l'autorité supérieure et directe de l'ensemble des vidames.

Le Préfet des Vidames est un militaire de l'Eglise qui représente et dirige la Garde Episcopale dans son intégralité, des Gardes Episcopales de chaque province ecclésiastique à la prestigieuse Garde Pontificale Romaine. Voir l' Annexe I du DC du Préfet des Vidames.

Du Préfet Adjoint :
Le Préfet-Adjoint des Vidames est un militaire de l'Eglise . Il seconde le Préfet des Vidames et le remplace durant ses absences ou obligations. Voir l' Annexe I du DC du Préfet des Vidames
Il préside la Chambre Vidamique.

Du Premier Maréchal:
Officier supérieur, il peut exercer la fonction de vidame en parallèle.
Il supervise le maintien opérationnel, l'instruction militaire et les instructeurs de la garde Pontificale Romaine.
En outre il est chargé du maintien de l'état général de la Garde.

Du Premier Magistrat:
Officier supérieur, il peut exercer la fonction de vidame en parallèle.
Il est chargé de la discipline, du suivi des règlements, ainsi que du suivi des sanctions disciplinaires prises par le Préfet des Vidames, le Conseil de la Garde Episcopale ou le Haut Conseil des Saintes Armées.

Du Premier Aumônier:
Officier supérieur, il doit être lui-même aumônier. Il peut appartenir à un Ordre militaro-religieux ou un ordre monastique.
Il a en charge la spiritualité de la Garde.
Il supervise les Aumôniers de chaque garde épiscopale provinciale.

Du Premier Intentant:
Officier supérieur, il peut exercer la fonction de vidame ou de capitaine épiscopal en parallèle.
Il a en charge l'équipement, le train et l'intendance de la Garde en temps de paix comme en temps de guerre.

Du Commandeur de la Garde Pontificale Romaine :
Assimilé officier supérieur, par sa position spécifique et prestigieuse, il dirige la Garde Pontificale Romaine.
Il assume la majorité de la tâche de Vidame de Rome concomitamment avec le Préfet des Vidames.

Article 5.2 : Des Dignitaires
Ils sont les garants de la représentativité militaire de l'Eglise dans les provinces.

Des Vidames:
Officier, le vidame est le chef militaire d'une province religieuse.
Voir l'Annexe II DC des Vidames

Il peut appartenir à un Ordre militaro-religieux.
Il a pour fonction principale de sécuriser les lieux de cultes de la province dont il a la charge, d’en protéger les clercs qui s’y trouvent ainsi que les fidèles réfugiés au sein des églises.
Il a autorité pour recruter des fidèles baptisés qui entreront dans la Garde Episcopale de sa province.

Afin de coordonner les actions inter-provinces religieuses, ils composent la Chambre des Vidamies sous l'autorité du Préfet Adjoint.

Du Capitaine Episcopal:
Officier, il a pour fonction de seconder le vidame dans sa province religieuse et remplace le vidame en l'absence de celui-ci.
Il est désigné parmi les lieutenants de diocèse. Il est élevé au rang et grade de Capitaine Episcopal et conserve cependant ses fonctions de lieutenant diocésain en parallèle.

Du Lieutenant de Diocèse:
Officier responsable d'un diocèse, il gère les majors placés sous sa responsabilité.
Il informe son vidame de la situation du diocèse dont il a la charge.
Il se doit de résider dans la capitale diocésaine.
Il gère les demandes d'escortes et les escortes des clercs de l'Eglise. De même, il pourra renforcer une escorte intra ou extra muros de son diocèse ou de sa province sur demande de son Vidame
Il est responsable de l'intégrité physique de la cathédrale de son diocèse.

Article 5.2 : Du Corps de Garde
Cheville ouvrière de la Garde Episcopale, le Corps de Garde assure la présence sécuritaire quotidienne de l'Eglise dans chaque ville et village des provinces.

Du Major :
Sous-officier supérieur, il est responsable de la ville dans laquelle il réside.
Il exerce et fait exercer par ses hommes du rang une surveillance passive des lieux de culte de sa ville ainsi que des clercs et croyants et en rendra compte régulièrement à sa hiérarchie.
Il pourra renforcer ou faire renforcer par ses hommes du rang une escorte intra ou extra muros de son diocèse ou de sa province sur demande de son vidame ou de son lieutenant.
Il peut remplacer le cas échéant son lieutenant, en cas d'absence de celui-ci et sur demande de son vidame.

Du Sergent :
Sous-officier subalterne, il exerce une surveillance passive des lieux de culte de sa ville ainsi que des clercs et croyants sous l'autorité de son major ou son lieutenant ( pour la capitale) et en rendra compte régulièrement à sa hiérarchie.
Il pourra renforcer une escorte intra ou extra muros de son diocèse ou de sa province sur demande de sa hiérarchie.
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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:29

[quote]
Citation :
Chapitre VI : Du Conseil de la Garde Episcopale :

La Garde Episcopale ayant postulat et vocation basés sur la protection militaire temporelle de l'Eglise Aristotélicienne, en vertu du Chapitre I de la présente Charte, elle se doit d'avoir un fonctionnement similaire à un Ordre militaro-religieux et d'être par conséquent dirigée par un conseil.

Article 6.1 : De la composition du Conseil de la Garde Episcopale
Le conseil est composé par les Hauts Dignitaires :
- le Préfet des Vidames
- le Préfet Adjoint
- le Premier Maréchal
- le Premier Magistrat
- le Premier Aumônier
- le Premier Intendant
- le Commandeur de la Garde Pontificale Romaine

Tous les membres du Conseil devront choisir un suppléant qui les remplacera en tout point en cas d'absence, y compris lors des votes du Conseil.
Ces suppléants devront présenter un profil conforme aux particularités du Haut Dignitaire qu'ils peuvent être amenés à remplacer et être dûment autorisés dans leur fonction de suppléant par le Préfet des Vidames.

Tout membre du Conseil est tenu d'assister régulièrement aux réunions dudit conseil sous peine de sanctions.

Article 6.1 : De la position du Conseil
Le Conseil représente la haute instance dirigeante de la Garde Episcopale aussi bien envers ses membres, qu'envers les Sanctes Armées en temps de paix.

Article 6.2 : Des compétences du Conseil en temps de Paix
De facto, ses attributions s'étendront dans tous les domaines nécessaires à la bonne organisation, à la bonne tenue morale et physique et à la bonne gestion temporelle de la Garde afin de rester opérationnelle et réactive en toute circonstance.

De facto, toutes les décisions se référant a la vie dite coutumière seront prises par le Conseil de la Garde Episcopale. Cependant, le Cardinal-Connétable disposera du droit de décret et d'amendement s'il l'estime nécessaire.

Article 6.3 : Des compétences du Conseil en temps de guerre
De facto, en temps de guerre, le Conseil se placera automatiquement sous autorité directe du Cardinal-Connétable des Sanctes Armées ou de son suppléant en cas d'absence.

Le Conseil ne pourra prendre décision sans avis et accord du Cardinal-Connétable ou du Haut Conseil des Sanctes Armées.

Le Conseil devra suivre sans restriction aucune, les directives données par le Cardinal-Connétable ou le Haut Conseil sous peine de dissolution immédiate et de poursuites envers ses membres pour trahison ou haute trahison.

En cas de dissolution du Conseil, la Garde Episcopale sera représentée par le Chevalier Sénateur.

Article 6.4 : Des décisions et des votes au sein du Conseil
Les décisions dites coutumières pour la bonne marche de la Garde Episcopale devront être prise après vote au sein du Conseil.

Les votes devront durer 48 heures pour une demande ou une décision non urgente, et 24 heures pour une décision urgente.

Le conseil comptant 7 membres, 4 votes seront nécessaires pour qu’une décision soit acceptée. Il appartient au Préfet des Vidames de définir l'importance et la qualification du vote.

Les votes au sein du Conseil sont effectués de la façon suivante :
- si le vote concerne une modification ou un amendement concernant la présente charte, la décision devra être prise à la majorité des deux tiers soit en théorie 5 votes sur 7 votants et soumise au veto du Cardinal-Connétable de Rome.

- si le vote concerne une décision contestée sur une action de justice majeure concernant le statut d'un membre de la Garde prise par le Préfet des Vidames ou le Préfet Adjoint en l'absence du premier (déchéance, exclusion, rétrogradation, etc), elle doit être prise à l'unanimité, soit 7 votes sur 7 votants.

- si le vote concerne décision mineure coutumière, elle peut-être prise à la majorité relative soit 4 votes sur 7 votants.

En cas d'absence, le vote ne prendra pas en compte les voies manquantes.

Citation :
Chapitre VII : De la Chambre vidamique :

La Chambre vidamique est par essence le conseil collégial des vidames.

Article 7.1 : De la position de la Chambre
La Chambre vidamique représente une instance constitutionnelle de la Garde Episcopale aussi bien envers ses membres, que de sa position vis-à-vis du Préfet des Vidames et du Conseil de la Garde Episcopale.

Article 7.2 : Des compétences de la Chambre
La Chambre vidamique ne possède pas de pouvoir de décision.

Elle est de facto une institution de communication et de relation entres tous les vidames des provinces religieuses et du Préfet des Vidames, ainsi que son adjoint.

Elle débat en interne des questions soulevées par ses membres et en porte connaissance au Préfet des Vidames par cahier de doléances.

Elle peut par l'intermédiaire dudit cahier faire proposition au Préfet des Vidames qui en référera au Conseil de la Garde concernant l'amélioration de la vie dite coutumière de la garde épiscopale provinciale.

A titre informatif, le Haut Conseil des Saintes Armées et la Curie ont accès à la Chambre vidamique.

Un Chevalier Préfet sera nommé pour la Garde Episcopale et aura accès à la Chambre vidamique pour faire le lien avec le Conseil des Chevaliers d'Isenduil.

Article 7.3 : De la relation avec le Préfet des Vidames
La Chambre vidamique désignera un se ses pairs pour être le porte-parole d'icelle auprès du Préfet des Vidames.

Le porte-parole sera de dépositaire du cahier de doléances et le tiendra a jour.

Icelui informera la Chambre vidamique des décisions prise par le Préfet des Vidames concernant les demandes d'icelle.

Citation :
Chapitre VIII : De la discipline à la Garde Episcopale

Le respect de la discipline est une nécessité au bon fonctionnement interne et a la vie dite coutumière de la Garde Episcopale.
Tout manquement à la discipline entraînerait le membre de la garde incriminé à être sanctionné.

Article 8.1 : Fautes mineures:
- Non respect de la présente charte.
- Non respect de la hiérarchie
- Non exécution d'un ordre reçu de la hiérarchie en temps de paix
- Refus d'obtempérer à une décision de la hiérarchie en temps de paix

La liste est non exhaustive et ne regroupe que quelques exemples.

Article 8.2 : Fautes majeures:
- Refus d'exécuter un ordre reçu de la hiérarchie en temps de guerre
- Refus d'obtempérer à une décision de la hiérarchie en temps de guerre
- Désertion de son poste en temps de paix
- Désertion de son poste en temps de guerre
- Faillite à la mission reçue de la hiérarchie sous prétexte fallacieux en temps de paix
- Faillite à la mission reçue de la hiérarchie sous prétexte fallacieux en temps de guerre

La liste est non exhaustive et ne regroupe que quelques exemples.


Article 8.3 : Des sanctions encourues
De facto, le barème des sanctions se résume de la façon décrite ci-dessous.

8.3.1 Sanctions pour faute mineure :
- Avertissement
- Port d'une bannière de pénitence
- Pénitence
- Bannissement temporaire

8.3.2 Sanction pour faute majeure :
- Rétrogradation
- Bannissement définitif
- Excommunication


Article 8.4 : De la décision des sanctions
Les sanctions seront prises par la Chambre disciplinaire.


Chapitre IX : De la Chambre Disciplinaire de la Garde :

Icelle sera composée des hauts dignitaires, du Préfet des Vidames et d'un Cardinal (en cas de faute majeure).

Article 9.1 : De son rôle
De facto, la Chambre disciplinaire se réunira afin de rendre justice interne et temporelle envers le membre de la Garde incriminé en vertu des articles 8.1. et 8.2.

Article 9.2 : De sa composition
La Chambre disciplinaire sera composée des hauts dignitaires, du Préfet des Vidames pour les fautes mineures.
La Chambre disciplinaire sera composée des hauts dignitaires, du Préfet des Vidames et d'un Cardinal pour les fautes majeures.

Article 9.3 : Des sanctions prises
Les sanctions seront décidées par voie de vote à la majorité relative des membres présents actifs de la chambre disciplinaire pour les fautes mineures. Cependant, un vidame peut décider de sanctions de son propre chef comme ses officiers envers un membre d'un rang inférieur pour des fautes légères, apres en avoir informé le prefet des vidames via la chambre vidamique.
Il appartiendra à l'incriminé de faire appel à la Chambre disciplinaire au risque de voir sa sanction alourdie en cas de demande injustifiée.

Il appartient au vidame de faire appel a la chambre diciplinaire pour sanctionner un membre d'un rang inferieur pour faute majeur. Les sanctions seront décidées par voie de vote à la majorité absolue des membres présents actifs de la Chambre disciplinaire pour les fautes majeures.

Article 9.4 : De la mise en application des sanctions
Dès que la sanction est votée par la chambre disciplinaire, la mise en application d'icelle sera effective après validation du Préfet des Vidames pour les sanctions concernant les fautes mineures et du Cardinal présent pour les sanctions concernant les fautes majeures.
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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:32

Citation :
VII – La Garde Pontificale Romaine

Chapitre I : Prologue:

La Garde Pontificale Romaine a pour postulat de défendre les préceptes d'Aristote et de la Foi, l'Eglise Aristotélicienne et ses représentants à Rome et dans les Etats Pontificaux, tout particulièrement Sa Sainteté le Pape.
Elle est partie intégrante des Sanctes Armées que dirige le Cardinal Connétable de Rome et est l'élite des Armées Papales.
De par ces faits, elle se soumet exclusivement à l'autorité intemporelle de Rome et de Sa Sainteté le Pape.
En conséquence de quoi, tout membre de la Garde Pontificale Romaine s'emploiera uniquement a ce postulat.



Article 1.1 : L'essence spirituelle du Postulat du Garde Pontifical.


- Un Garde Pontifical se doit de servir l'Eglise Aristotélicienne et se doit de la défendre, ainsi que ses préceptes et ses valeurs selon Aristote et le Livre des Vertus
- Il reconnaît, respecte et est fidèle à l'Eglise Aristotélicienne.
- Il reconnaît, respecte, croit et applique et fait appliquer ce qui est contenu dans le dogme Aristotélicien.
- Il doit être un fervent Aristotélicien et ne jamais remettre en cause la primauté de la papauté sur n’importe quelle autre couronne.
- Il doit être baptisé

Etre Garde Pontifical est un grand honneur, c’est le meilleur corps armé de l’Eglise et il est composé des meilleurs hommes. Toute son existence doit être dévouée au service de notre Saint-père et de l’Eglise.

Article 1.2 : L’essence militaire du Postulat du Garde Pontifical.

La Garde Pontificale a pour devoir de sécuriser le Saint Siège, Rome et les Etats Pontificaux.

- Adonc l'obligation de protéger Rome contre toute action visant à assaillir, troubler, déstabiliser ou détruire le Saint Siège, Rome et les Etats Pontificaux, par tout moyen nécessaire à la bonne entreprise de son devoir de garde et de défense.
- Adonc en outre devoir de prévention ou d'action contre toute agression physique contre le Pape et les représentants de la Sainte Eglise Aristotélicienne au Saint Siège, à Rome et dans les Etats Pontificaux, par tout moyen nécessaire à la bonne entreprise de son devoir de garde et de défense.

La Garde Pontificale Romaine est et constitue le dernier rempart entre les forces du mal et le Saint-Père.

Article 1.2 : Des missions spécifiques de la Garde Pontificale .

- La Garde Pontificale se doit de protéger l’intégrité physique du Saint-Père.
- Elle se doit de contrôler les entrées et sorties de la cité de Rome.
- Elle est de facto responsable des entrées au Palais Pontifical, aux bureaux du Secrétaire d'État et aux appartements privés du Pape ainsi qu'aux Palais des différentes Congrégations et Offices.
- Elle se doit d'accompagner le Pape dans tous ses déplacements.
- Elle est chargée d'escorter les Cardinaux ou les émissaires étrangers de marque au Saint Siège, à Rome et dans les Etats Pontificaux.
- Elle est responsable de la sûreté et de l'ordre public au Saint Siège.
- Elle est responsable de la sûreté et de l'ordre public à Rome, en collaboration avec la Milice Romaine.
- Elle est responsable de la sûreté et de l'ordre public dans les Etats Pontificaux, en collaboration avec la Prévôté des villes et cités.
- En cas de croisade, la Garde Pontificale ne suivra les croisés qu’en cas d’extrême urgence et uniquement sur demande exprès du Pape, de la Curie et du Cardinal chargé des Saintes-Armées

Article 1.3 : Du droit de recours aux armes de la Garde Pontificale :


Le droit de recours aux armes est étendu ci-après à :

- La légitime défense
- La rébellion à la légitime autorité des clercs de l'Eglise Aristotélicienne
- La rébellion à la Garde Pontificale dans l'exercice de ses attributions
- Le passage en force de points de contrôle, de barrages ou de blocus
- L'entrée non autorisée dans le Palais Pontifical ou dans un Ministère par un individu non reconnu
- L'entrée non autorisée dans une enceinte réservée à la Garde Pontificale Romaine par individu non reconnu
- Les tentatives d'évasion
- Par réquisition écrite du Connétable, du Camerlingue ou du Pape
- Pour les outrages envers le Saint Père ou l'Eglise Aristotélicienne


Chapitre II : Préceptes de la Garde Pontificale Romaine :

Article 2.1 : Les douzes commandements régissant la vie du Garde Episcopal

1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.

2)Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphême et faux serment.

3)Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.

4)Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.

5)Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.

6)La pureté observeras, en tes actes soigneusement.

7)Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.

8)La médisance bannira, et le mensonge également.

9)En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.

10)Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.

11)Foi et Raison te guiderons simultanéement.

12)Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.

Article 2.2 : Le Code Général de Conduite du Garde Pontifical.

Le garde Episcopal doit toujours garder en mémoire et doit toujours respecter les dix commandements.

Il se doit toujours agir dans l’esprit et le respect de son serment et de la foi aristotélicienne.

Il se doit de croire ce que l'Eglise enseigne et doit appliquer ses directives.

Il se doit de se repentir de toutes ses faiblesses et se défendre contre elles.

Il se doit de s'acquitter de toutes ses tâches envers l'Eglise Aristotélicienne ou ses représentants

Il se doit de ne pas mentir et respecter la parole donnée.

Il se doit de rester ferme et faire face à l'adversité avec abnégation.

Il se doit de faire preuve de courage, de bravoure et de générosité.

Il se doit de ne pas se comporter avec lâcheté ou traîtrise.


Article 2.3 : Le Code spécifique de Conduite du Garde Pontifical.


Il se doit de faire preuve d honneur et de droiture même en cas de situations extrêmes

Il se doit de demeurer au péril de sa vie, si ce sacrifice peut sauver le Saint Père

Il ne craint pas la mort, car il dévoue sa vie à l'Eglise Aristotélicienne

Il se doit de ne pas laisser insulter sa Sainteté le Pape ou les Institutions Romaines

Il se doit de faire preuve de retenue et de tempérance

Il se doit au secret le plus absolu sur ses tâches, missions ou sur ce qu'il pourrait entendre

Il se doit de ne pas faire plus de deux sommations

Il se doit en vertu des principes d'Aristote, d'user de la coercition avec graduation

Il se doit de traiter avec respect les individus qu'il appréhende

Le Garde Pontifical Romain représente le bouclier personnel du Pape, il se doit à son image d'être étincelant, infranchissable et irréprochable


Chapitre III : Du recrutement et de l’intégration au sein de la Garde Pontificale Romaine :


Article 3.1. : Des Conditions générales de recrutement


- Tout fidèle, homme ou femme , aristotélicien et baptisé peut postuler.
- Tout postulant devra se présenter au Château en y inscrivant son véritable pseudo au sein des royaumes ou du Saint Empire et sans user d'aucun artifice maléfique visant à dissimuler ce dernier.

En outre :

- Il ou elle devra ne pas être fiché comme membre d'une organisation hétérodoxe, secrète, ou criminelle.
- Il ou elle devra ne pas être fiché comme criminel.


Article 3.2.: Des Conditions Particulières de recrutement


- Tout postulant devra avoir une expérience significative dans le métier des armes .
- Tout postulant devra être un vétéran et avoir participé au moins a un combat.
- Tout postulant devra avoir recommandation et candidature appuyé par trois Prélats
- Tout postulant devra être membre d'un Ordre Militaro-Religieux reconnu ou de la Garde Episcopale depuis plusieurs mois
De facto tout postulant devra montrer états de service irréprochables au sein de ces Ordres ou de la Garde Episcopale par document ou certificat les attestant .


Ne peuvent prétendre entrer dans la garde :

- Les fidèles faisant partie d'une organisation militaire, non rattachées aux Saintes Armées.
- Les fidèles faisant partie d'un Conseil Ducal/Comtal sauf pour le poste de Porte Parole
- Les religieux
- Les Vidames

Article 3.3 : Démarche de recrutement.


Les postulants devront se présenter à la Caserne principale de la garde Pontificale Romaine.

Une fois la demande enregistrée, les postulants devront alors laisser un message à l'entrée pour se présenter.

Dans le même temps les postulants devront présenter dossier comprenant:

- Lettre de motivation adressée au Commandeur de la Garde Pontificale
- Lettres de recommandations demandées en vertu de l'article 3.1.2 de la présente charte
- Attestation du Grand Maître de l'Ordre auquel ils appartiennent validant leur appartenance et leurs états de service.
- Attestation de participation a au moins un combat majeure ou bataille.

Ce dossier sera soumis au Conseil de la Garde Episcopale.
Les postulants auront plusieurs entretiens avec le Préfet des Vidames et le Commandeur de la Garde Pontificale après enquête de moralité.

Après acceptation de la candidature les postulants passeront recrues dict Garde Novice.


Chapitre IV : De la formation des Gardes Pontificaux :


De part sa fonction et ses attributions, la Garde Pontificale bénéficie d'une formation.

La recrue devra passer un mois au sein d'une Caserne de la Garde Pontificale Romaine pour suivre sont entraînement.

La formation se déroulera selon deux phases distinctes : La formation théorique et la formation pratique. Les deux phases dureront le temps nécessaires.

La recrue pourra être interrogée et notée à tout moment par un instructeur papal lors de la formation durant laquelle il pourra recevoir des interrogations notées.
Les notes seront classées de 0 à 20, 20 étant la meilleure note.

Le fait d'être présent dans une des Casernes de la Garde Pontificale Romaine ne donne aucun droit au Garde Novice. Il appartient à un Bataillon d'Instruction mais ne peut entreprendre d'actions sans l'assentiment direct de son Officier Supérieur.

L'intégration des Gardes Novices aux Bataillons d'Instruction se fait pour une durée indéterminée en fonction des besoins. Bien qu'après deux mois, les Gardes Novices seront convoqués pour statuer sur la continuité ou non de leur formation.


Article 4.1 : Formation théorique religieuse.

-Apprentissage religieux du Dogme Aristotélicien qui est affiché au sein de la Caserne Papale
- Compréhension de la Religion Aristotélicienne
- Lecture du Droit Canon
- Assimilation des valeurs aristotéliciennes


Article 4.2 : Formation pratique physique et militaire.


- La maîtrise parfaite du langage et du RP
- Apprentissage du maniement des armes
- Entraînements sur le terrain (duel-simulation RP bataille)

Article 4.3 : De la vérification des acquis des formations :

La maîtrise parfaite du langage sera évaluée tout au long de la formation de la recrue.
Durant toute la phase de formation pratique physique et militaire, la recrue pourra être interrogée sur ses connaissances théoriques et pourra être noté à la convenance de l’instructeur papal en charge de la recrue.
Il sera noté durant des combats. (duel-simulation RP bataille)
Les notes vont de 0 à 20, 20 étant la plus forte note.

Nota : Pendant toute la durée de la formation, le Préfet des Vidames possède un droit de veto sur toute décision prise par les instructeurs de la Garde Pontificale Romaine ou de l'Officier en charge de la recrue.

Article 4.4 : De la discipline pendant la formation

Durant cette période, la recrue s'obligera à passer au moins une fois à la caserne tous les jours sous peine de se recevoir un blâme par ses instructeurs.

Deux blâmes engendrent une peine de prison. Si cet évènement se renouvelle à deux reprises, les instructeurs papaux peuvent déposer une demande de licenciement du Garde Novice.

Article 4.5 : Visite médicale

La recrue devra passer une visite médicale au cours de laquelle il recevra une inspection totale de ses capacités physiques. Le médecin en charge de l’osculation devra remettre un rapport écrit au corps des instructeurs Papaux. Ce dernier déterminera une note au dossier.

Article 4.6 : De l'intégration définitive


Après cette formation les instructeurs de la Garde Pontificale Romaine devront rendre un dossier complet a leur hiérarchie avec avis favorable ou défavorable.
La décision finale revient au Commandeur de la Garde Pontificale. Le Préfet des Vidames conserve son droit de veto quant à l'acceptation définitive du Garde Novice.

Le Garde Novice ainsi intégré sera Garde Pontifical.
Son affectation définitive sera déterminée après commission en fonction des effectifs et des desiderata du Garde Novice.

Etre Garde Pontifical est un honneur et un privilège rare.
Faire partie de la Garde Pontificale Romaine, c'est faire partie de l'élite, mais c'est aussi une charge ou les maîtres mots son Foy et Abnégation envers l'Eglise Aristotélicienne et le Saint Père.

Les membres d'Ordres Militaro-religieux ou d'Ordres de Chevalerie Alliés Aristotéliciens seront placés en détachement complet leur temps de service. Ils se placent sous le commandement unique du Commandeur de la Garde Pontificale Romaine. Leur tâche ne saurait souffrir de dispersion.

Il devra alors prêter serment :

« Je jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le Souverain Pontife [nom du Pape] et ses légitimes successeurs, ainsi que de me consacrer à eux de toutes mes forces, offrant, si cela est nécessaire, ma vie pour leur défense. J’assume également ces engagements à l’égard de la Curie et des cardinaux pendant la vacance du Siège apostolique. Je promets en outre au Commandeur et aux autres supérieurs respect, fidélité et obéissance. Je jure d'observer tout ce que l'honneur exige de mon état. »
La nouvelle recrue s'avance alors solennellement, pose la main sur le drapeau de la Garde et dresse le pouce, l'index et le majeur de la main droite (symbole de la Trinité) en récitant :
« Moi, [nom de la recrue], je jure d'observer loyalement et de bonne foi tout ce qui vient de m'être lu. Aussi vrai que Dieu et nos Saints Patrons m’assistent.
Parce ce serment fait, je deviens et demeurerais membre de la Garde Pontificale Romaine»

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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:33

Citation :
Chapitre V : De la hiérarchie de la Garde Pontificale Romaine :

La Garde Pontificale Romaine est soumise à hiérarchie et ne doit rendre compte ou prendre ses ordres que de celle-ci. De part la nature particulière de ses fonctions, les gardes Pontificaux ne peuvent recevoir d'ordre que de leur hiérarchie directe, de leurs Officiers, du Préfet Adjoint, du Préfet des Vidames, du Chevalier Sénateur, du Cardinal Connétable, du Cardinal Camerlingue et du Saint Père.

Un Chevalier d'Isenduil ou un Grand Maître d'Ordre militaro-religieux pour donner consignes ou ordres à un Garde Pontifical, sauf s'il entre en contradiction avec ses ordres précédents et en dehors des casernements de la Garde Pontificale.

Elle est composée comme suit :

- D'un Haut Dignitaire
- Du Corps des Officiers
- Du Corps des Sous-officiers
- Du Corps de la Garde


Article 5.1 : Le Haut Dignitaire

Il représente la haute autorité de la Garde Pontificale et veille a son bon fonctionnement dans son ensemble

Du Commandeur :

Il est l'autorité supérieure et directe de la Garde Pontificale.

Assimilé Officier supérieur de part sa position spécifique et prestigieuse.
Il dirige la Garde Pontificale Romaine.
Il assume la majorité de la tâche de Vidame de Rome concomitamment avec Préfet des Vidames.
Il est doté des pouvoirs de Prévôt de la Cité de Rome, tout comme le Préfet des Vidames son supérieur.
Il est apte à sanctionner les manquements mineurs ou les troubles à l'ordre public.

Article 5.2 : Du Corps des Officiers

Il est composé ainsi :

Du Premier Capitaine

Officier en charge du bon fonctionnement de la caserne, il est en outre l'aide de camp et le second du Commandeur de la Garde Pontificale.

Du Capitaine


Officier en charge du Régiment de Sûreté.

Des Lieutenants


Officiers ayant en charge un bataillon. Ils assurent par roulement la fonction de Chef de Poste dans la Caserne Principale et ses deux annexes.

Des Porte-drapeaux

Assimilés Officiers, ils ont au nombre de quatre et sont choisis parmi les vétérans les plus accomplis de la Garde Pontificale. Ils sont responsables sur leur vie des Gonfanons et des bannières de la Garde et du Saint Siège.

Article 5.3 : Du Corps des Sous-officiers

Des Sergents-majors

Sous-officier secondant les Lieutenants dans la charge d'un Bataillon. Ils peuvent être amenés a gérer des opérations complexes. Ils dirigent habituellement une Centurie.

Des Sergents


Sous-officier responsable de Compagnie pouvant comprendre jusqu'à 6 décuries (ou sections).

Des Caporaux-chefs

Assimilés Sous-officiers responsables d'une section d'élite . En outre habilités a être chefs de mission spéciale.

Des Caporaux


Assimilés Sous-officiers responsables d'une décurie (ou section).

Article 5.3 : Du Corps de la garde

Du Garde Pontifical de Première Classe

Homme d'élite de Première Classe il est la cheville ouvrière de la Garde. Ses missions sont diverses. Garde, escorte, cérémonies, sûreté urbaine, protection rapprochée, en fonction de son unité d'affectation.

Du Garde Pontifical de Deuxième Classe

Homme de rang, c'est le grade attribué au Garde novice confirmé dans ses fonctions. Il sert sous la responsabilité d'un Garde Pontifical de Première Classe durant une dernière période probatoire.





Citation :

Chapitre VI : De la discipline a la Garde Pontificale Romaine


Le respect de la discipline est une obligation et un maître mot au sein de la Garde Pontificale.
Tout manquement a la discipline entraînerait sanction envers le membre de la Garde incriminé.

Article 6.1 : Fautes mineures :

- Tenue non réglementaire
- Non respect du pas réglementaire
- Non respect de la garde statique
- Propos ordurier

La liste est non exhaustive et ne regroupe que quelques exemples.

Article 6.2 : Fautes majeures :

- Non respect de la présente Charte.
- Non respect envers la hiérarchie
- Non exécution d'un ordre reçu de la hiérarchie
- Refus d'obtempérer a une décision de la hiérarchie
- Abandon de son poste en temps de paix
- Désertion de son poste en temps de guerre
- Faillite a la mission reçue de la hiérarchie

La liste est non exhaustive et ne regroupe que quelques exemples.

Article 6.3 : Des sanctions encourues

De facto le barème des sanctions se résume de la façon décrite ci-dessous.

6.3.1 Sanction pour faute mineure :

- Avertissement
- Port d'une bannière de pénitence
- Pénitence
- Peine de réclusion
- Rétrogradation

6.3.2 Sanction pour faute majeure :

- Peine de prison
- Bannissement définitif
- Excommunication

Article 6.4 : De la décision des sanctions

Les sanctions seront prise par la Chambre Disciplinaire

Article 6.5 : Du règlement de la Caserne

Concernant les accès :

- Interdiction de promenade ou de pénétrer les enceintes de la Garde Pontificale
- Interdiction de visites sauf sauf-conduit du Pape, du Cardinal Camerlingue ou du Cardinal Connétable

En fonction des sanctions, selon les consignes du Commandeur ou à défaut du Chef de Poste ou selon le Mandat d'isolement pris par la Curie ou l'un des Cardinaux, les détenus de la prison de la Caserne sont soumis à un règlement strict :

- les prisonniers ne sont pas autorisés à hausser la voix
- les prisonniers sont pas autorisés à prier s'ils sont fidèles aristotéliciens
- les prisonniers ne sont pas autorisés à pratiquer quelconque autre culte en cellule
- les prisonniers doivent se conformer aux consignes de la Garde
- les prisonniers doivent se comporter honorablement
- les prisonniers peuvent se confesser
- les prisonniers doivent prendre soin des biens mis à leur disposition
- les prisonniers ont le droit à deux repas par jour

En cas de non respect de ces consignes, le Chef de Poste est autorisé à prendre des mesures d'exception : fers, baillons, mise en cachot.

La prison de la Caserne n'a pas vocation à incarcérer des prisonniers sur de longues périodes. Il ne s'agit principalement que d'interpellés ou de prisonniers en attente de jugement. Les prisonniers ou condamnés à de longues peines seront remis à la Congrégation de de la Sainte Inquisition ou aux autorités civiles de la cité de Rome.


Chapitre VII : De l'organisation de la Garde Pontificale Romaine

La Garde Pontificale Romaine est composée de plusieurs unités distinctes, chacunes ayant des fonctions et attributions spécifiques.

L'unité de base est la Section ou Décurie, composée de 10 Gardes Pontificaux menée par Caporal.
En dispositif, l'unité tactique est la Compagnie, composée de 3 à 6 Décuries et menée par un Sergent.
En manœuvre, l'unité de terrain est la Centurie, composée de 10 Décuries et menée par un Sergent Major.
L'unité organisationnelle de la Garde Pontificale Romaine est le Bataillon, composé de 3 à 5 Centuries et commandé par un Lieutenant.

Article 7.1 : le Bataillon Palatin

Le 1er Bataillon Palatin est en charge de la protection rapprochée du Souverain Pontife et du Palais Pontifical, de ses Jardins, des bureaux du Secrétaire d'Etat aux appartements privés du Saint Père.
Seuls les meilleurs Gardes Pontificaux sont intégrés à ce Bataillon.

Article 7.2 : les Bataillons de Garde

Les trois Bataillon de Garde, nommés respectivement Premier, Second et Troisième sont en charge de la protection des Institutions, des Congrégations et des Offices du Gouvernement de l'Eglise Aristotélicienne. Ils assurent les patrouilles et le contrôle des entrées dans tous les édifices de la Sainte Eglise, à l'exception du Palais Pontifical.

Article 7.3 : les Bataillons de Cérémonies et d'Honneur

Les deux Bataillon des Cérémonies & Honneurs, nommés respectivement Premier et Second sont en charge de la garde statique durant les cérémonies et sont en charge des défilés militaires et cortège.
Le Premier Bataillon est composé de Gardes Pontificaux expérimentés habilités à soutenir le Bataillon Pontifical lors des déplacements ou des cérémonies du Souverain Pontife à Rome.

Les Portes Drapeaux sont généralement en tête des cortèges, portant avec honneur les insignes et étendards de Rome et de l'Eglise Aristotélicienne.

Article 7.4 : les Bataillons de Sûreté

Les six Bataillons de Sûreté, nommés respectivement Premier, Second, troisième, Quatrième, Cinquième et Sixième, sont en charge de la protection générale de la Cité Pontificale Romaine, de la sûreté urbaine et du maintien de la paix et de l'ordre public. En dehors de la Cité Pontificale, les Bataillons de Sûreté collaborent avec la Milice Romaine.

Ces six Bataillons de Sûreté sont regroupés au sein du Régiment de Sûreté, dirigé par le Capitaine de la Garde Pontificale Romaine.

Article 7.5 : les Bataillons de Marche

Les quatre Bataillons de Marche, nommés respectivement Premier, Second, Troisième et Quatrième sont en charge de la sûreté dans les Etats Pontificaux en collaboration avec les Prévôtés locales. Ils patrouillent principalement à pied les routes et chemins pour guider les pèlerins et s'assurer de leur sécurité et maintiennent des relais au alentour de Rome avec l'assistance de l'Office des Trois Ecus.

Article 7.6 : les Bataillons d'Instruction et de Réserve

Les deux Bataillons d'Instruction et de Réserve, nommés respectivement Premier et Second, sont en charge de la formation et de l'évaluation des Gardes Novices et sont encadrés par les instructeurs de la Garde Pontificale Romaine. Ils peuvent être amenés à servir de renfort ou de soutien aux autres Bataillons, en fonction des impératifs.

Article 7.7 : le Bataillon de Cavalerie

L'unité de base est la Lance, composée de 8 Gardes Pontificaux à chevalet menée par Caporal.
En manœuvre, l'unité de terrain est la Bannière, composée de 8 Lances et menée par un Sergent Major.
Le Bataillon de Cavalerie de la Garde Pontificale Romaine est composée de 5 à 10 Bannières et est commandé par le Lieutenant de Cavalerie.

Le Bataillon de Cavalerie est en charge de l'escorte des carrosses du Souverain Pontife ou des Cardinaux et renforce les autres Bataillons en fonction des missions. il peut être amené à défiler lors de cérémonies, à assister les Bataillon de Sûreté ou de Marche ou encore l'Office des trois Ecus pour transporter missive urgente au travers des Etats Pontificaux.

Chapitre VIII : Des pouvoirs de police de la Garde Pontificale Romaine

§8.1. Sous les ordres de sa hiérarchie, la Garde Pontificale se doit de sécuriser et d'assurer la défense de Rome, de ses lieux de cultes, des institutions pontificales, d’en protéger les clercs qui s’y trouvent ainsi que les fidèles y vivant.

§8.2. Sous les ordres de sa hiérarchie, la Garde Pontificale est en charge de la sûreté urbaine de Rome et à toute autorité pour faire assurer la tranquillité publique et le maintien de la paix.

§8.3. Tout membre de la Garde Pontificale a le droit d'appréhender et d'interpeller un individu et de le retenir contre son gré.

§8.4. Tout membre de la Garde Pontificale a le droit de mettre aux arrêts un individu figurant à l'Index ou commettant un trouble à l'ordre public ou un délit notoire.

§8.5. Tout membre de la Garde Pontificale a le droit de procéder à une fouille d'un individu, de bagages ou de transport de marchandises.

§8.6. Tout Sous Officier de la Garde Pontificale a le droit de mettre aux arrêts un individu contre son gré.

§8.7. Tout Sous Officier de la Garde Pontificale a le droit de procéder à une fouille d'un Carrosse.

§8.8. Tout Officier de la Garde Pontificale, par délégation du Commandeur de la Garde Pontificale et du Préfet des Vidames a le droit d'appréhender, d'interpeller, de retenir contre son gré, de procéder à une fouille ou de mettre aux arrêts tout individu d'un rang inférieur à celui d'Evêque, d'un rang inférieur à celui de Hauts Fonctionnaires d'une Congrégation, d'un rang inférieur à celui de Duc ou Comte.

§8.9. Par Mandat d'isolement, un Cardinal de la Sainte Curie peut faire placer aux arrêts tout individu d'un rang inférieur à celui d'Evêque, d'un rang inférieur à celui de Hauts Fonctionnaires d'une Congrégation, d'un rang inférieur à celui de Duc ou Comte.

§8.10. Par Mandat d'isolement, un Cardinal de la Sainte Curie peut faire placer aux arrêts tout individu dépendant de sa Congrégation en charge.

§8.11. Par Mandat d'isolement, le Saint Père ou le Cardinal Camerlingue peut faire mettre aux arrêts tout individu présent au Saint Siège, à Rome ou dans les Etats Pontificaux.

Chapitre IX : Du siège et des possessions de la Garde Pontificale Romaine

La Garde Pontificale Romaine, par décret de Sa Sainteté le Pape Eugène V, a à sa disposition plusieurs domaines pour assurer le gîte, le couvert, le casernement, le commandement et l'entraînement de ses éléments.


Article 9.1 : Casernement Principal

Se trouvant Plazza San Angelo, à proximité de la grand Place d'Aristote, le Fort San Angelo abrite la caserne principale de la Garde Pontificale.

Article 9.2 : Casernement du Bataillon de Cavalerie

Se trouvant sur les berges du Tibre au sud de la Cité Pontificale, à l'angle du Pont de Probus, la Caserne de Pagus abrite la Cavalerie de la Garde Pontificale. Elle dispose de très vastes écuries partiellement en sous sol.

Article 9.3 : Forteresse

Au nord de la Cité Pontificale et de la Porte de Flaminien, se trouve la Forteresse de Kyrène. Elle abrite le gros des membres de la Garde Pontificale et c'est la que s'entraîne les Gardes Elèves et les Gardes Novices en formation.

Article 9.4 : Casernement annexes

La Garde Pontificale dispose de deux autres casernements pour abriter les Bataillons de Sûreté afin de se répartir sur l'ensemble de la Cité Pontificale et de ses abords.

- Hotel Verde, plazza San Miguaël
- Hotel di Milano, via Cesare

Article 9.5 : Casernement du Bataillon Palatin

Se trouvant accolé directement au Palais Pontifical, la Maison de la Garde abrite le Bataillon Palatin. Les Gardes Pontificaux dits Palatins y séjournent en permanence et se relaient régulièrement pour s'assurer de la défense permanente du Saint Père. La Maison de la Garde permet un accès direct par plusieurs galeries et passages au Palais Pontifical et dispose d'une petite aile au rez de chaussée de celui ci.


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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:35

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VIII - Les Ordres Militaro-religieux


Article I : présentation

§1. Sont dicts Ordre militaro-religieux tout ordre à branche militaire au service exclusif de la Sainte Eglise. De par ce fait, leur allégeance prime est celle qui les lie au Pape et à la Curie.
§2. Les Ordres militaro-religieux, en tant que parts de la Congrégation des Sanctes Armées sont sous l’égide du Cardinal Connétable de Rome, en charge de la Congrégation des Sanctes Armées.
§3. Leur but premier est la défense de la Paix et de la Foi, de ses ministres, de ses fidèles et de ses bâtiments. Ils ont aussi pour rôle de trouver et de combattre les ennemis de la Foi.


Article II : la reconnaissance

§1. Afin de bénéficier du statut d’Ordre militaro-religieux de la Sainte Eglise Aristotélicienne ainsi que de la reconnaissance papale et des privilèges et obligations que cela engendre, l’ordre postulant doit tout d’abord réunir plusieurs critères dans plusieurs domaines correspondant aux étapes de la reconnaissance.

§2. Après une période d'observation où l'ordre postulant aura plusieurs fois émis le souhait de rejoindre les Saintes Armées, celui ci sera testé et éprouvé au cours d'opérations et de missions pour s'avérer de sa bonne foi, de la profondeur de son engagement et de ses membres. Cette période préliminaire peut être très longue et ne saurait connaître de limite maximale. Le délai minimum par contre est fixé à quatre mois d'engagements répétés et justifiables, durée somme toute courte face à la longue vie d'un Ordre militaro-religieux.

§3. Une fois la motivation sincère éprouvée, une patente de validité peut déjà être décernée, mais cela n'est nullement obligatoire. Commence alors la procédure de reconnaissance en elle même.

§3.1 De la vérification
Un membre de la Sainte Inquisition sera chargé de vérifier que toutes les conditions sont remplies. Pour cela, il devra avoir un accès complet au domaine de l'Ordre postulant. De même, tous les membres de l'Ordre devront lui répondre franchement et sans détours.
L'inquisiteur rédigera alors un rapport qu'il fera parvenir à la Congrégation des Saintes Armées.

§3.2 De la composition:
- l'Ordre doit compter au moins vingt membres actifs
- l'Ordre doit compter au moins un clerc apte à donner les sacrements
- tous les membres doivent être Aristotéliciens
- tous les membres doivent être baptisés
- les membres qui auraient auparavant commis des crimes ou des délits doivent avoir purgé leur peine et avoir confessé leurs fautes
- les membres dirigeants et haut cadres de l'Ordre ne peuvent avoir eu quelconque problème avec la Justice
- la moitié des membres se doit de posséder épée et/ou bouclier
- aucun membre ne doit faire partie d'un autre ordre religieux, mais un même membre peut à la fois faire partie d'un ordre militaire et d'un ordre non-militaire

§3.2.b
Ce premier volet se termine par une cérémonie ayant pour thème la fraternité au sein de l'Ordre, après acceptation du représentant de la Sainte Inquisition.

§3.3.a De la Structure Hiérarchique

- l'Ordre doit se doter d'une Règle
- cette Règle doit imposer la religion Aristotélicienne comme unique Foi au sein de l'Ordre
- cette Règle doit être conforme au Droit Canon
- cette règle doit intégrer : des processus électifs et des processus de contrôle de tous ses membres a minima
- les structures de commandement devront être conforme aux règles en vigueur à l'Etat Major des Saintes Armées
- les membres dirigeants ou fondateurs doivent être reconnus et élus par leurs pairs
- l'Ordre doit clairement distinguer les trois voies en son sein : clergé séculier, clergé régulier et tiers-ordre (laïcs)
- des statuts spécifiques doivent être créés pour permettre cette distinction
- l'Ordre doit assurer une formation de ses membres par un noviciat d'au moins 60 jours avant acceptation définitive au sein de l'Ordre.

§3.3.b
Ce deuxième volet se termine par une cérémonie de bénédiction d'un Prélat, après acceptation par la Congrégation des Saintes Armées. Si la Patente de Validité n'a pas été attribuée, c'est à la fin de ce volet qu'intervient sa délivrance.

§3.4.a De l'implantation géographique

- implantation en accord avec les besoins des Saintes Armées
- un redéploiement des membres peut être imposé partiellement ou totalement par la Congrégation des Saintes Armées
- implantation permettant le contrôle de points stratégiques ou d'importance pour l'Eglise Aristotélicienne à portée

§3.4.b
Ce troisième volet se termine par une cérémonie interne mettant en exergue l'importance du dévouement envers l'Eglise Aristotélicienne.


§3.5.a De la fidélité

- l'Ordre doit obligatoirement prêter serment à sa Sainteté le Pape et à la Sainte Curie.
- l'Ordre ne peut pas prêter serment à qui que ce soit d'autre
- l'Ordre doit défendre la foi Aristotélicienne partout où il le peut
- l'Ordre doit reconnaître la prééminence de la Congrégation de l'Inquisition et de la Congrégation des Saintes Armées en matière militaire
- l'Ordre doit jurer de partir en croisade lorsque ladite congrégation le lui demande
- l'Ordre doit jurer se plier aux ordres ou exigences des dites Congrégations

§3.5.b
Ce quatrième volet se termine par la plus grande des cérémonies, à Rome, cérémonie de serment de fidélité à l'Eglise et à la Sainte Curie et de reconnaissance de l'Ordre.

§4. Lorsque l’ordre est finalement jugé digne de rejoindre les rangs des Sanctes Armées, Une importante cérémonie est organisée à Rome dans la basilique Sainte Titus. Au cours de cette cérémonie, le Grand-maître de l’Ordre prête serment devant les fidèles assemblés et devant les représentants de la Sainte Eglise .

§5. L’ordre prête un serment d’allégeance au pape et à la Curie. Ce serment lui fait ensuite intégrer les rangs de la congrégation des Saintes Armées.

§6. Le serment prononcé sera le suivant :

Citation :
« Moi……, Grand Maître et représentant de l’ordre de ……
En accord avec notre charte et avec nos principes,
Souhaite aujourd’hui mettre notre ordre au service de la Sainte Eglise Aristotélicienne.

Par conséquent, nous nous engageons à toujours défendre les valeurs, les biens, les croyants et les dignitaires de cette Sainte Institution,
Nous nous engageons à porter le fer à chaque fois qu’il le faudra contre les ennemis de la foi et à toujours porter assistance aux membres de cette Eglise.

En ce jour…… Nous jurons fidélité à Sa Sainteté le Pape et à la Curie.

A chaque fois qu’ils nous le demanderont, nous laisserons nos familles et nos maisons. Et si nous devons faire le sacrifice de quelques biens matériels ou même de nostre vie, nous le ferons sans hésiter car servir la juste cause est notre but. »

Article III : Des Ordres Militaires reconnus

A - De la prédominance des règles du Droit Canon

§1. Les Ordres militaro-religieux devront en tout point respecter le Droit Canon et devront être en conformité avec les règles énoncées pour les Ordres postulants.

§2. Des dérogeances exceptionnelles pourront être attribuées à certains Ordres en gage de privilèges particuliers ou de reconnaissance. Ces dérogations feront l'objet d'un Décret du Connétable de Rome, validé par la Curie plénière.

§3. Les ordres militaro-religieux devront être particulièrement attentifs aux définitions des charges et fonctions qui évoluent souvent.

B - Du respect du Dogme

§1. Les Ordres militaro-religieux devront en tout point respecter le Dogme et le considérer comme unique vérité.

§2. Les Ordres militaro-religieux sont les garants physiques de son repsct par l'ensemble de la communauté des fidèles.


C - De la conformité des Règles

§1. Les Règles internes aux Ordres militaro-religieux, bien que propres et libres de rédaction par ceux-ci, devront se plier aux exigences du Droit Canon et du Dogme.

§2. Les Règles internes aux Ordres militaro-religieux pourront faire l'objet de demande de modification de la part du Haut Conseil avec l'aval de la Curie, ou de la part de la Curie directement. Dans les deux cas, au moins une proposition de remplacement devra être proposée.

§3. La délivrance des Patentes de Reconnaissance ne pourront se faire qu'à la condition que les Règles soient en conformité avec le Droit Canon./quote]
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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:35

Citation :
Article IV : des devoirs et des obligations des Ordres et de leurs membres

A- De l’énoncé des dicts devoirs

§1. Les Ordres militaro-religieux reconnus par la Sainte Eglise Aristotélicienne se doivent d’obéir aux directives du Pape et de la Curie conformément à leur serment, sans quoi elles risqueraient de perdre leur statut d’Ordre reconnu par l’Eglise après un jugement par le Tribunal Interne de l'Eglise ou par bulle papale.

§2. Les Ordres se doivent de participer à la vie de la Congrégation des Saintes Armées en nommant des membres actifs aux divers Conseils.

§3. Les Ordres se doivent de tenir informé d’une quelconque manière que se soit le Cardinal Connétable à propos des grandes évolutions de l’Ordre et des informations importantes à propos de l’Eglise.

§4. Les Ordres se doivent de fournir un plein accès à leurs locaux au Cardinal Connétable ou au Cardinal Inquisiteur si ce dernier en fait la demande.

§5. Tout membre d’un ordre militaro-religieux est par là même membre de l’Eglise. Par conséquent, il doit faire preuve de respect envers les Dignitaires de l’Eglise.

§6. Les informations échangées par les différents Conseils de la Congrégation des Sanctes Armée sont confidentielles. Par conséquent, toute personne intégrant l’un ou l’autre de ces Conseils est considérée comme sous serment de secret de façon viagère et ne doit pas révéler ces informations sans autorisation du Cardinal Connétable.

§7. Les Ordres militaro-religieux, en tant que force militaire de l’Eglise Aristotélicienne se doit de combattre militairement lors des appels de la Curie ou du Cardinal Connétable. De plus en cas d’appel à la Croisade au moins 90 % de la branche militaire active (hors retraite) se doit d’y participer, sauf décision contraire ou adaptée de l'Etat Major.

§6. Les Ordres militaro-religieux reconnaissent la Sainte Inquisition et l'autorité de son Tribunal et offrent plein accès aux services inquisitoriaux après requête auprès du Cardinal Connétable. Les Ordres militaro-religieux reconnaissent aussi l'autorité et la compétence du Tribunal Interne de l'Eglise.

§7. Les Ordres militaro-religieux doivent respecter les décisions prises par les différents Conseils de la congrégation des Saintes Armées car ils en sont membres à part entière.

§8. Toutes les structures des Ordres rattachés à Rome, à savoir, chaque commanderie, chaque monastère, chaque abbaye, chaque couvent sont sous l'autorité de l'Archevêque Métropolitain de l'archidiocèse, relais de la Curie et du Pape.
Les pouvoirs de l'Archevêque se limitent à :
- Accepter ou non l'installation d'un ordre et la fondation d'une structure dans leur domaine juridique.
- Exercer un contrôle sur les ordres installés dans sa province. En cas de non respect des ordres de la Curie, du Droit Canon ou du Dogme, celui ci peut appeler l'Inquisition.

§9. Etant un Ordre militaire et religieux, ils se doivent de distinguer très clairement le temporel du spirituel.
Les clercs de l'aile religieuse ne pourront pas participer au domaine de la guerre, ils devront rester uniquement dans leurs obligations spirituelles.
Seuls les laïcs et les moines pourront porter les armes.

§10. Les Ordres militaro-religieux ou leurs membres ne pourront appartenir à aucune autre formation armée que celle de la Congrégation des Sanctes Armées. Ils ne pourront non plus agir sous bannière d’une armée temporelle quelle qu'elle soit. Toutefois, de façon exceptionnelle, le Haut Conseil ou le Cardinal Connétable pourront accorder une dérogation.

§11. Les membres d'un Ordre militaro-religieux devront suivrent un processus long et rigoureux visant à leur intégration définitive. Cette procédure peut être l'objet d'un audit ou d'un contrôle afin d'échelonner la qualité du recrutement.

§12. S'il doit quitter son Ordre, un membre d'un Ordre militaro-religieux doit faire requête écrite à son Grand Maître ou à son Dignitaire responsable. La requête fera l'objet d'une étude et sera ensuite transmise au Cardinal Connétable avec l'avis de l'Ordre. Une enquête pourra être ouverte à la discrétion du Haut Conseil des Saintes Armées qui étudiera le cas. C'est le Haut Conseil qui validera ou non la requête de démission du membre.
Renoncer unilatéralement à ses fonctions ou à son appartenance à un Ordre militaro-religieux est passible de poursuite devant l'Inquisition et d'excommunication.

§13. Un membre d’Ordre militaro-religieux démissionnaire pourra réintégrer son Ordre, si celui ci le désire et l'accepte à nouveau. En cas de nouvel démission, le membre ne pourrait plus être accepté dans aucun Ordre militaro-religieux ou dans une quelconque fonction au sein des Saintes Armées.

§14. Un membre d’Ordre militaro-religieux démissionnaire ne pourra pas intégrer un autre OMR. Dans certains cas particuliers, concernant par exemple un ex Dignitaire ou Chevalier, le Haut Conseil des Saintes Armées et le Conseil des Chevaliers d'Isenduil pourront être saisis et devront se prononcer favorablement pour la réintégration du membre démissionnaire.

§15. Un membre d'Ordre militaro-religieux renvoyé ou démis de ses fonctions ne pourra pas intégrer un autre Ordre militaro-religieux ou dans une quelconque fonction au sein des Saintes Armées. Exceptionnellement, une requête motivée peut être adressée au Cardinal Connétable. Il sera du ressort de la Curie de faire réintégrer le membre renvoyé ou démis. Mais en aucun cas, celui ci ne pourra réintégrer son Ordre militaro-religieux d'origine.

§16. Un membre d'Ordre militaro-religieux démissionnaire et ne réintégrant pas son Ordre perdra ses titres et rangs. Il en sera de même s'il dispose d'une dérogation pour intégrer un autre OMR ou une autre fonction dans les Saintes Armées.

§17. Un membre d'Ordre militaro-religieux démis ou renvoyé perdra ses titres, rangs et décorations.

§18. Un membre d’ordre militaro-religieux, comme tout membre de l’Eglise, se devra de faire prévaloir en toute circonstance son allégeance lige envers icelle. Toutefois, s’il est issu de la noblesse, il est de son devoir de préciser, à chaque fois qu'il prêtera allégeance, que son allégeance lige, du fait de son statut de clerc ou militaire de l'Eglise, va en premier lieu à la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine.

B- Du respect des devoirs et des obligations

§1. En cas de manquement aux devoirs et obligations de la part d’un membre d’un Ordre militaro-religieux, le Cardinal Connétable pourra saisir la Sainte Inquisition ou le Tribunal Interne qui aura le pouvoir d’enquêter sur les faits et de condamner la dite personne selon la législation en cours au moment de l’acte. Ce jugement aura lieu, si possible, en coopération avec le représentant de la justice de l’Ordre concerné. L’inquisition ne tiendra pas compte des éventuelles sanctions que l’accusé subira, en supplément au sein de son Ordre.

§2. En cas de manquement aux devoirs et obligations de la part d'un Dignitaire d'un Ordre militaro-religieux, la Curie pourra se saisir directement de l'affaire et statuer, à l'instar de tout membre de l'Eglise Aristotélicienne.

§3. L’Ordre se doit de s’incliner devant une décision de la Sainte Inquisition, du Tribunal Interne ou de la Sainte Curie, comme chaque membre de l’Eglise Aristotélicienne.

§4. En cas de soupçon de manquement aux devoirs et obligations de la part d’un membre d’Ordres militaro-religieux faisant parti d’un des conseils de la congrégation des Sanctes Armées, le Cardinal Connétable pourra décider de l’exclure temporairement des Conseils concernés jusqu’à ce qu’une décision soit prise par la Sainte Inquisition ou que le Cardinal Connétable décide de son retour. L’exclusion se fera après un vote du Haut Conseil. La durée de l’exclusion sera déterminée lors de ce vote.

§5. En cas de manquement grave aux devoirs et obligations de la part d’un Ordre militaro-religieux reconnu, la Curie pourra décider d’annuler la reconnaissance du dit Ordre après une enquête de la Sainte Inquisition.

§6. Concernant des manquements disciplinaires, un Cardinal est apte à sanctionner un membre d’Ordre militaro-religieux.


V Des privilèges des Ordres et de leurs membres

De par leur appartenance de droit à l'Eglise, leur dévouement et leur reconnaissance, les Ordres Militaro-religieux disposent de privilèges qui leurs sont inaliénables. D'autres privilèges spécifiques pourront être exceptionnellement attribués ou retirés en fonction des actes des Ordres.

A - Des privilèges des Ordres militaro-religieux

§1. Les Ordres militaires sous allégeance papale et se conformant au présent Droit Canon sont les seuls à pouvoir jouir de l'appellation d' "Ordre militaro-religieux".

§2. A l'inverse des ordres non allégeant, les Ordres militaro-religieux peuvent disposer d'autant de clercs qu'ils le désirent et peuvent en recruter.

§3. Les Ordres militaro-religieux peuvent recruter des laïcs, des clercs, ou des prêtres appartenant à d'autres ordres monastiques non militaires.

§4. L'Ordre du Temple est le seul Ordre militaro-religieux à pouvoir recruter et disposer de moines-soldats, dénommés communément Paladins. Les Grands Maîtres de n'importe quel Ordre militaro-religieux peut bénéficier cependant de ce statut particulier. Les Règles internes et propres à chaque Ordre militaro-religieux peuvent même l'imposer.

§5. Les Ordres militaro-religieux seront soutenus pour obtenir les reconnaissances des différentes nations des Royaumes.

§6. Les Ordres militaro-religieux, par dérogation à l'Hérauderie de l'Eglise, peuvent ainsi avoir leur propre Hérault.

§7. Les Ordres militaro-religieux, en tant qu'Ordres de l'Eglise Aristotélicienne, bénéficient en toute circonstance de son inconditionnel soutien.

§8. Les Ordres militaro-religieux disposent pleinement de leurs membres. Ceux-ci ne peuvent quitter l'Ordre sans suivre une procédure particulière.

§9. Les Ordres militaro-religieux jouissent d'une grande latitude et d'indépendance. La Congrégation des Saintes Armées et ses différents Conseils ne sont là que pour s'assurer d'une cohésion globale et d'une efficacité accrue des différents Ordres militaro-religieux.

§10. Hors période de crise ou de mobilisation, les Ordres militaro-religieux sont libres de gérer leurs domaines, Règles, fonctionnement interne et membres comme ils l'entendent. Ils devront garder cependant à l'esprit l'importance de l'équilibre et de la cohérence de leurs statuts entre Ordres Frères.

§11. Les Ordres militaro-religieux auront l'honneur de se voir confier la garde de précieuses reliques au nom de l'Eglise, afin d'en assurer la sécurité et d'en avoir la jouissance.


B - Des privilèges du Grand Maître.

§1. Le Grand Maître, en tant que représentant de l'Ordre se verra offrir une place à la Congrégation des Sanctes Armées.
Il fera, de ce fait, partie de l'Etat Major et du Haut Conseil des Saintes Armées.

§2. De part sa position de Grand Maître d’un Ordre reconnu par l’Eglise, le dit Maître aura le même rang qu’un évêque et pourra ainsi traiter d’égal à égal avec lui.

§3. Le Grand Maître ou son représentant direct peut avoir accès à l'Assemblée Episcopale sans Frontières ainsi qu'aux Assemblées Episcopales afin d'être au fait des évènements.

§4. Le Grand Maître peut disposer d'une suite et de Frères à son service pour faciliter l'accomplissement de ses tâches et fonctions. Celle ci ne devra en aucun cas être trop ostentatoire.

§5. Le Grand Maître pourra circuler à dos de monture ou en carrosse dans Rome et sur la grand Place d'Aristote.

§6. Le Grand Maître aura accès aux jardins Pontificaux, aux parties basses et aux salons du Palais Pontifical. Il pourra en outre obtenir avec facilité une entrevue avec n'importe quel membre de la Curie, en fonction cependant de leur emploi du temps.

§7. Le Grand Maître pourra donner des ordres ou instructions à tout membre des Saintes Armées, si cela n'est pas contraire aux directives de leurs propres supérieurs ou ordres de mission. Ce droit n'est pas applicable à la Garde Pontificale Romaine, qui reste sous le ressort et le commandement unique du Saint Père et de ses représentants romains.

C - Des privilèges des Dignitaires et Chevaliers.

§1. Les Dignitaires et Chevaliers des Ordres militaro-religieux, de part leur statut, représentent l'élite des ordres. C'est pourquoi, ils pourront avoir accès, avec accord du Cardinal Connétable ou du Chevalier Sénateur qui peuvent refuser sans justification, à l'Etat Major des Sanctes Armées.

§2. Les Dignitaires des Ordres militaro-religieux auront accès aux différents Conseils qui leurs sont attribués par leur Ordre en cas d’absence de leur part, un adjoint, dûment nominé par l’Ordre le remplacera sur le champs en ce uniquement jusqu’au retour du Dignitaire. Si aucun adjoint ne remplace un dignitaire d’un Ordre militaro-religieux lors d’une absence de plus d’une semaine, l’Ordre se verra sommé d’en nommer un afin de ne pas paralyser les Sanctes Armées.

§3. Tout Chevalier d’un Ordre militaro-religieux verra son titre de noblesse reconnu par les institutions héraldiques des autres Royaumes ou Empires dont la Religion officielle est l’Aristotélisme.

§4. Tout Dignitaire ou Chevalier pourra circuler à dos de monture dans Rome à l'exception de la grand Place d'Aristote.

§5. Tout Dignitaire ou Chevalier aura accès aux jardins Pontificaux et aux parties basses du Palais Pontifical.



D - Des privilèges des membres des Ordres militaro-religieux

§1. Le membre d'un Ordre militaro-religieux est de fait considéré comme membre de l'Eglise et doit être traîné comme tel. Il bénéficie des mêmes avantages prévus dans les Concordats. Le fidèle aura droit au respect des fidèles en toute terre aristotélicienne.
Quiconque manquerait à ce respect serait passible de poursuites par la Très Sainte Inquisition.

§2. Les membres d'un Ordre militaro-religieux pourront recevoir gîte et couvert dans toutes les Maisons du Seigneur et seront traités en frères par tout clerc ou serviteur de l'Eglise.

§3. Les membres d'Ordres militaro-religieux sont soumis à l'autorité de leur Ordre et de la Congrégation des Sanctes Armées, ils ne sont tenus d'obéir à un ordre d'un clerc si ce n'est d'un Cardinal ou d'un Chevalier d'Isenduil, à la condition que cela n'entrave pas une mission en cours. Sa Sainteté le Pape, tout comme les Cardinaux Connétable ou Camerlingue et le Chevalier Sénateur peuvent cependant donner un ordre contraire et prioritaire.
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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:36

Citation :
IX - Les Ordres de Chevalerie Alliés Aristotéliciens

A) Valeurs et Code de la Chevalerie
Un ordre souhaitant obtenir le statut d'Ordre Allié Aristotélicien devra être en accord avec les valeurs de la Chevalerie.

1. Les valeurs de la Chevalerie
- Loyauté : Le chevalier doit toujours être loyal envers ses compagnons d'armes. Que ce soit pour la chasse ou pour traquer un ennemi, il doit être présent au combat jusqu'à la fin avec ses compagnons, prêt à les aider en tout temps avec vaillance.
- Prouesse : Le chevalier doit être preux et posséder une grande vigueur musculaire. La force de l'âme est aussi très importante afin de combattre les redoutables adversaires qu'il rencontre lors de ses quêtes. Il doit les combattre pour le service de la justice et non par vengeance personnelle.
- Sagesse et mesure : Le chevalier doit avoir le contrôle sur sa colère. Il doit rester maître de lui-même en tout temps.
- Largesse et courtoisie: Un chevalier doit partager autant de richesses qu'il possède avec amis et paysans sous son aile.
- Justice : Le chevalier doit toujours choisir le droit chemin sans être encombré par des intérêts personnels. La justice par l'épée peut être horrible alors l'humilité et la pitié doit tempérer la justice du chevalier.
- Défense : Un chevalier doit toujours défendre sa nation, sa famille et ceux en qui il croit fermement et loyalement.
- Courage : Un chevalier se doit de choisir le chemin le plus difficile et non le chemin guidé par ses intérêts personnels. Il doit être prêt à faire des sacrifices.
- Foi : Un chevalier doit avoir foi en ses croyances et ses origines afin de garder l'espoir.
- Humilité : Le chevalier ne doit pas se vanter de ses exploits, mais plutôt laisser les autres le faire pour lui. Il doit raconter les exploits des autres avant les siennes afin de leur donner le renom dont il mérite.
- Franchise : Le chevalier doit parler le plus sincèrement possible.

Toutes ces valeurs se retrouvent dans le Code de Chevalerie.


2. Le Code de Chevalerie

Citation :


    I. Tu croiras à tout ce qu'enseigne la Sainte Eglise Aristotélicienne et observeras tous ses commandements.
    II. Tu protègeras la Sainte Eglise et ses fidèles.
    III. Tu respecteras et défendras les faibles.
    IV. Tu ne reculeras pas devant l'ennemi et seras preux et courageux en toute circonstance.
    V. Tu feras une guerre sans trêve et sans merci à l'hérésie.
    VI. Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires aux enseignements de la Vraie Foi.
    VII. Tu seras, partout et toujours, le champion de la Justice et du Bien contre l'Iniquité et le Mal.
    VIII. Tu ne mentiras point et sera fidèle à la parole donnée.
    IX. Tu seras humble et loyal à l'égard de tes compagnons d'armes.
    X. Tu seras charitable et généreux.
    XI. Tu seras sage et maître de toi-même.



B) Des engagements de l'Ordre
1. Baptême et excommunication
1.1 Tout membre de l'ordre devra être baptisé.
1.2 Tout membre de l'ordre devra être respectueux de l'Eglise en tout lieu et tout instant.
1.3 Tout membre excommunié devra être expulsé sans conditions et perdre titres, grades, fonctions et décorations.
1.4 Tout membre irrespectueux ou irrévérencieux envers l'Eglise devra être mis en garde, puis expulsé sans conditions en cas de récidive, avec la perte de ses attributs comme en cas d'excommunication.


2. Présence religieuse
2.1 Un prieur religieux devra figurer dans les rangs de l'Ordre Allié Aristotélicien afin de guider les Chevaliers sur le chemin de la vertu et veiller au respect des enseignements de l'Eglise et du Dogme.
2.2 A la différence des ordres laïcs simples, un Ordre Allié Aristotélicien pourra comporter jusqu'à trois clercs, ordonnés ou non.
Ces deux clercs supplémentaires pourront officier dans l'enceinte de l'Ordre Allié Aristotélicien.
2.3 Conformément au droit canon sur les paroisses communautaires, le Prieur devra être nommé par l'Ordre de Chevalerie Allié Aristotélicien en accord avec l'évêque local auquel cet Ordre et ses commanderies sont rattachés et en accord avec le Cardinal Connétable de Rome.


3. Décisions de la Sainte Eglise
3.1 L'Ordre Allié Aristotélicien devra respecter les décisions de la Sainte Eglise en matière d'ordre de trêve ou de recommandation.
3.2 L'Ordre Allié Aristotélicien devra prêter assistance à la Garde et, dans la mesure du possible, collaborer avec pour aider les clercs et les protéger dans leurs déplacements.


4. Engagement envers les Saintes Armées
4.1 L'Ordre Allié Aristotélicien devra accepter d'aider les Saintes Armées.
4.2 L'Ordre Allié Aristotélicien devra accepter d'être mobilisé par les Saintes Armées, s'il en a les moyens et les effectifs.
4.3 L'Ordre Allié Aristotélicien devra accepter la présence éventuelle d'un Chevalier Préfet du Conseil des Chevaliers d'Isenduil.
4.4 L'Ordre Allié Aristotélicien devra obligatoirement suivre les Saintes Armées en croisade.
4.5 L'Ordre Allié Aristotélicien devra mener à terme toute mission confiée et acceptée, en en faisant une priorité.
4.6 L'Ordre Allié Aristotélicien devra accepter les recommandations ou les audits de la Congrégation des Saintes Armées pour s'assurer de la conformité avec le Droit Canon et le Dogme, ainsi que de demeurer dans l'esprit aristotélicien.


5. De la dénonciation du statut d'Ordre Allié Aristotélicien
5.1 Le statut d'Ordre Allié Aristotélicien ne peut être dénoncé unilatéralement par l'Ordre, même en cas de changement majeur dans la composition de son encadrement.
5.2 L'ordre désireux de perdre son statut devra adresser missive scellée au Cardinal-Connétable de Rome expliquant ses motivations.
Le Haut Conseil des Saintes Armées devra se prononcer favorablement à la requête.
5.3 En cas de manquement grave ou répété, le Haut Conseil des Saintes pourra mander un Chevalier Questeur ou un Chevalier Magistrat dans l'Ordre Allié afin d’établir un rapport d'activité ou d'enquête.
5.4 Le Haut Conseil des Saintes Armées pourra démettre un Ordre Allié Aristotélicien de son statut, avec ou sans préavis, avec ou sans envoi de Chevaliers d'Isenduil au préalable.
5.5 La Sainte Curie est en droit d'outrepasser le Haut Conseil des Saintes Armées, mais se tournera vers icelui pour obtenir avis consultatif.



C) De l'adoubement
1. Principe
1.1 Tout ordre souhaitant obtenir le statut d'Ordre Allié Aristotélicien devra adouber ses chevaliers selon un cérémonial précis, en accord avec les enseignements de la Vraie Foi.
1.2 Conformément aux lois héraldiques, un Chevalier ne pourra être adoubé que par un autre Chevalier.
1.3 En dehors de la bénédiction de l'arme, l'Ordre Allié est libre d'ajouter d'autres rites spécifiques, tant que ceux-ci respectent les commandements aristotéliciens et qu'un accord de la Congrégation des Saintes Armées a été obtenu.
1.4 Sans reconnaissance ou stipulation contraires, un Grand Maître d'un Ordre Allié Aristotélicien n'est pas obligatoirement Chevalier.
1.5 Ne peut être anobli Chevalier qu'un membre dont les actes, la bravoure, l'engagement et la régularité ont été exemplaires pendant un délai minimal de six à neuf mois, ce qui est la norme communément acceptée.

2. Préparatifs
2.1 Le futur chevalier sera entendu en confession par le prieur de l'Ordre Allié Aristotélicien.
2.2 Le futur chevalier devra faire un don honorable en fonction de ses moyens à l'Eglise de sa paroisse et/ou aux nécessiteux. Il pourra prendre conseil auprès des clercs de son ordre ou de son diocèse.


3. Cérémonie liturgique
3.1 Le futur chevalier s'agenouille devant le prieur de son ordre.
3.2 Le prieur bénit l'épée qu'il va remettre au Chevalier.
Citation :
Saints Archanges qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez cette épée.
Saints Archanges, qui nous soutenez dans tous nos justes combats, qui nous protégez de nous même comme vous avez protégé les justes à Oanylone, qui portez nos âmes devant notre Juge et Créateur, bénissez cette épée.

Que par les prières et les mérites des bienheureux de la communauté aristotélicienne vous apportent la paix, la prospérité, la force et le salut par la foi et l’amour de notre Créateur.

Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur cette épée et y demeure à jamais.
3.3 Le prieur donne l'arme au maître de cérémonie qui la pose sur la dextre du futur chevalier.
3.4 Le prieur dit :
Citation :
Saint Miguaël, Archange du don de soi, guide cet homme sur le dur chemin de l’abnégation pour la grandeur de l’église et le service divin!
Saint Michel, Archange de la justice, défend cet homme dans son combat!
Soyez son rempart contre la malice et les pièges de la créature sans nom!
Sainte Raphaëlle, Archange de la conviction, donne à cet homme la force d’exprimer sa foi en toute circonstance!
3.5 Le maître de cérémonie met l'épée bénie dans le fourreau et ceint le tout au nouveau chevalier et dit :
Citation :
Par cette épée, tu es désormais au service du Très-Haut mais sans ta foi, elle ne te servira pas.
3.6 Le maître de cérémonie porte le soufflet au chevalier.
3.7 Le chevalier se relève pour lui donner l'accolade et s'agenouille à nouveau.
3.8 Le chevalier prête serment avec ou sans répétions suite au maître de cérémonie.
3.9 Le chevalier jure de respecter le Code de Chevalerie et le récite.
3.10 Le chevalier récite le Credo, un genou à terre, tête baissée, la main sur le pommeau de son arme.
3.11 Le maître de cérémonie, le prieur et l'assemblée reprennent le Credo.
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MessageSujet: Re: Livre V Les Saintes Armées   Livre V Les Saintes Armées Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 10:36

Citation :
X - Collège Héraldique de l'Eglise Aristotélicienne et des Saintes-Armées


Le Collège Héraldique de l'Eglise Aristotélicienne et des Saintes-Armées est une assemblée des intervenants en matière héraldique pour le compte de l'Eglise Aristotélicienne et de ses Congrégations ou composantes.

De part la diversité des travaux, du nombre et des origines des différents Hérauts reconnus, spécialement au sein des Ordres militaro-religieux, cette assemblée à pour vocation d'être le point de rassemblement, de discussions, d'échanges et d'entraide entre ses différents membres.

I - De sa composition

Siègent au Collège Héraldique :
- les Cardinaux Chancelier et Connétable
- le Héraut du Clergé
- les Hérauts de chaque Ordre Militaro-Religieux reconnu
- le Poursuivant d'Armes de l'Eglise
- le Porte-Etendard des Saintes-Armées
- le Chevalier Sénateur de l'office militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote
- jusqu'à trois experts en héraldique accrédités par le Cardinal Chancelier et le Cardinal Connétable

La Sainte Curie a naturellement droit de siéger au Collège Héraldique.
Il est d'usage que le Cardinal Chancelier soit également Héraut de l'Eglise.

II - De sa présidence

Le Collège Héraldique est placé sous l'autorité conjointe du Cardinal Chancelier et du Cardinal Connétable. Les décisions sont entérinées conjointement par les deux Cardinaux sauf exception mentionnée.

III - De ses fonctions et compétences

§3.1. Le Collège Héraldique a pour fonction d’être lieu d'échanges et de discussions entre les Hérauts au service de l'Eglise. Ils pourront mettre en commun leurs difficultés, leurs expériences et leurs compétences.

§3.2. Le Collège Héraldique a pour fonction d'évoquer l'avenir de l'Hérauderie de l'Eglise et des Ordres Militaro-religieux, de leur politique et aspirations.

§3.3. Le collège Héraldique à pour fonction de recenser et de conserver les travaux, savoirs, nobiliaires, traités et archives héraldiques de l'Eglise Aristotélicienne et de ses Congrégations ou composantes.

§3.4. Le Collège Héraldique est compétent pour juger de la qualité d'un blasonnement et pour aider à améliorer la qualité d'icelui.

§3.5. Le Collège Héraldique est compétent pour créer armoiries et blasonnements à tout clerc, noble et membre armé dépendant de l'Eglise Aristotélicienne.

§3.6. Le Collège Héraldique est compétent pour créer tout élément (blasonnement, bannière, etc...) nécessaire à la Congrégation des Saintes Armées et plus généralement à l'ensemble de l'Eglise.

§3.7. Le Collège Héraldique est compétent pour proposer ou conseiller le Héraut du Clergé quant à l'utilisation des meubles ou autres éléments héraldiques du ressort de l'Eglise.

IV - De la validité des travaux

§4.1. Blasonnement
Les blasons issus du Collège Héraldique seront validés par co-décision entre le Héraut du Clergé et les hérauts des Ordres Militaro-Religieux.

§4.2. Bannières, étendards et uniformes
Ils seront validés par le Cardinal Connétable sur avis du Collège Héraldique.

V - De son siège et de l'enregistrement

§5.1. Le Collège Héraldique siège à la Chancellerie de Rome dans le Palazzo San Benedetto.

§5.2. Le Grand Armorial du Clergé servira à présenter officiellement sous contrôle exclusif du Collège Héraldique :
- Une liste des ornements réservés au Clergé et à l'Eglise Aristotélicienne
- Une liste de meubles réservés au Clergé et aux seuls Ordres Militaro-religieux
- Une liste des bannières et gonfanons officiels des Saintes Armées
- Un armorial à jour par Ordre Militaro-religieux
- Les colliers officiels des Chevaliers d'Isenduil et autres ornements et règlements relatifs à la Chevalerie des Ordres Militaro-religieux
- Les insignes et Grandes Armes des Congrégations et composantes de l'Eglise
- La liste des Chevaliers d'Isenduil et autre personnalités distinguées par une décoration de l'Eglise.

§5.3. Les décisions concernant l'enregistrement des ornements relatifs à l'Eglise Aristotélicienne seront prises uniquement par le Héraut du Clergé.

§5.4. Toute nouvelle attribution de blason relatif à l'Eglise Aristotélicienne devra figurer dans le Grand Armorial et y être archivé. Un brevet d'armoiries sera remis à tout nouveau Vidame ayant reçu blason par le Cardinal Connétable et répertorié.
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