Mgr. Philippe Orier Bellecour, vêtu d’une belle soutane qu’il venait de faire confectionner récemment et coiffé de sa mitre, terminait de se préparer pour le procès.
Il prenait quelques papiers de parchemins où il avait pris soin de poser ses notes pour l’affaire de Josselin. Clément Lefort, un garde épiscopal ouvrit la porte du bureau de Pobelcourt et l’escorta jusqu’à la salle d’audience. Lorsque Clément ouvrit la grande porte de la salle d’audience il dit ceci :
Levez-vous pour accueillir Son Excellence, Monseigneur Philippe Orier Bellecour !
L’assistance se leva et Pobelcourt accompagné de son ami Mgr. Ingresstar et de Père Muad_dib, commença son entrée dans la salle sous les regards des personnes présentent. Clément ferma la porte et resta à l’intérieur de la salle. Pobelcourt lui continuait son ascension vers son pupitre et pris place à côté de Ingresstar et de Muad. Il commença sur ses mots :
Chers amis, vous pouvez vous asseoir.
Puis après avoir étalé ses papiers sur le pupitre et que ses deux officials soit installés confortablement, il continua.
Nous sommes aujourd’hui en ces lieux pour entendre le procès de Messire Josselin. Je rappelle que, comme le dicte le Droit Canon, Livre 3, Article 4.10, ce procès est d’audience publique, mais qu’en aucun cas il est permis à l’assistance de prendre la parole. Si vous désirez agir comme témoin je vous invite à donner au greffier (m’envoyez un MP) votre intention de paraître pour que vous puissiez obtenir le droit de parole. Le procès oppose l’Église Aristotélicienne, représentée par Messire Tamok, procureur ecclésiastique général du Dauphiné à Messire Josselin, fidèle de la paroisse de Montélimar. Je tiens à ajouter que les interventions doivent être justifiées et que les preuves soient concrètes. L’officialité ne permettra aucun manque de clarté. Veuillez attendre votre droit de parole je vous pris. Le verdict sera rendu par moi-même après délibération avec mes deux officials, comme le veux le Livre 3, Article 3.11 du Droit Canon. Sans plus attendre, je cède la parole à Messire Tamok afin qu’il dicte l’acte d’accusation. Messire, vous avez la parole.
Pobelcourt s’assit confortablement dans son siège, prend la plume, la trempe dans l’encre, puis attend que Tamok commence.