Abbaye Saint-Antoine Siège de la province ecclésiastique de Vienne
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Forum Annexe au Jeu en Ligne - Les Royaumes Renaissants - Pour l'Archevêché de Vienne
 
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 Messe Humour

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AuteurMessage
Guillaume de Baskerville
Exorciste
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Guillaume de Baskerville


Masculin Nombre de messages : 1427
Localisation IG : Nancy ( diocèse de Toul)
Date d'inscription : 10/03/2010

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MessageSujet: Messe Humour   Messe Humour Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 14:34

Un peu d'humour dans ce monde de brut.

Guillaume traversa la nef, salua chaleureusement les Aristotéliciens qui avaient déjà pris place, et se dirigea vers l’autel. Il s’abandonna à de longues génuflexions, et le visage radieux.
Guillaume posa ses mains sur l'autel et fit quelque pompe.

Une deux une deux.

il se mis par terre et fit pareil puis se releva

Il monta en chaire, après avoir vérifié que l’autel débordait de pains chauds et croustillants et de bouteilles à la robe brune délicieusement Savoyarde.
Planté dans sa bure, le regard embrassant toute la nef, il lança un regarde chaleureux aux fidèles et il se prépara à l’exercice de son sacerdoce qu’il aimait par dessus tout, s’adresser aux âmes croyantes, agnostiques ou même carrément hostiles voir au petit malin délicieusement venu juste pour bouffer à la fin.

Mes chères Anneciennes, mes chers Anneciens, nos chers hôtes, Nos chers Fidèles,

Nul Aristotélicien, et par là même, nul homme doté de sa pleine raison, ne peut douter que l’âme est une création du Très-Haut.
C’est bien joli me dites-vous ici et là dans les rues de notre exquise cité où s’attardent chaque matin les brumes rétives du lac d'Annecy, qui finissent par abandonner avec regrets nos doux pavés pour de putrides destinées, mais l’âme, il n’y en a que pour elle !

D’accord, elle est immortelle et assurée de se survivre à elle-même dans les félicités du Soleil ou dans les affres de la Lune, mais enfin, elle ne nourrit pas son homme ou sa femme !

Sans le corps, vous ne seriez qu’un insipide ectoplasme, et pas cet homme encore jeune, athlétique et séduisant !


Il regardait dans l'assemblait pour voir si certains ne se venteraient pas un peu trop.

Et vous avez parfaitement raison ! c’est bien pour ça qu’il a créé l’enveloppe charnelle le Très-Haut, avec son estomac qui a si soif et si faim, pour nous donner du plaisir à le sustenter et à lui arroser le gosier.

Alors bien sûr, avec Sainte Boulasse, nous savons ceci :


    Il faut boire avec modération et prier avec ferveur.


Aussant le ton à la fin de sa phrase afin que Adso son garde (que Guillaume surveillait) qui toucher aux bouteilles au fond de l'église, l'entende bien.

Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas boire. L’Eglise Aristotélicienne n’est pas un agrégat envieux de frustrés et de trompe-la-vie menée par une bande de prélats impotents, libidineux et avaricieux, dont je serais peut-être un jour.

Il sourit pour voir si les gens suivait.

    Il vaut mieux la bière dans le corps que le corps dans la bière


Ajoutait notre chère Sainte Boulasse, une mâconnaise, une tavernière et une âme légère et profonde, qui fut suppliciée par un roi alaman, un boit-sans-soif, un païen bardé d’idoles grossières et sanguinaires, un certain Childehald.

Messe Humour Droitcanon

sainte boulasse a écrit:
(…)Childehald (…) prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud.
Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.
Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Très-Haut et de rejoindre le soleil.

Guillaume s’essuya une larme, et se moucha bruyamment.

Et Sainte Dwywai, dite La Frénétique:

Sainte Dwywai a écrit:
Dwywai ensemençait un champ de houblon quand elle vit son père s’approcher. Elle courut immédiatement se réfugier parmi les cuves de bière. Lorsqu’Urien frappa à la porte de l’abbaye, il fut accueilli par l’abesse qui refusa l’entrée au forcené, mais qui accepta tout de même de convoquer Dwywai afin de lui présenter son père. On la chercha dans tous les recoins, en vain, et c’est beaucoup plus tard qu’on la trouva, transie de froid, dans les celliers du monastère. Dwywai expliqua ses craintes à l'Abbesse, qui consentit à contribuer à son évasion. Bien qu'elle ait généralement évité les bains à cause de l’eau, dont elle avait horreur, elle accepta de s’immerger complètement dans une des cuves de bière fraîche, parvenant à surmonter sa répugnance pour cette souillure involontaire de bière. Ce récipient fut ensuite chargé sur une charrette de pèlerin qui se dirigeait vers Dorchester.

La cuve fut laborieusement ouverte, et l’on parvint à extirper Dwywai de ce refuge où elle s’était enfermée bien malgré elle. Le pèlerin qui charriait cette cuve, ayant tout récemment expié ses péchés, fut soudainement investi d’un désir charnel moribond, et se précipita vers elle. On raconte que dans un effroi religieux, Dwywai fut saisie de stupeur, et mourra sans crier gare. Durant son service funéraire, sa dépouille se mit soudain à s'élever vers le plafond de l'église. Le prêtre lui ordonna de descendre, ce qu'elle fit en se posant sur l'autel. Elle n'était pas morte et vécut à Dorchester jusqu’à son décès véritable. Les horreurs de son enfance ressurgirent peu à peu, loin de l’influence calmante de l’abbaye. La puanteur nauséabonde du péché de ses voisins la dérangeait tellement qu'elle dormait sur des cailloux, lévitait, passait de longs moments dans les tombeaux ou s'entourait même de flammes pour y échapper .

Considérant Dwywai comme un curieux cadeau de Jah, ils acceptèrent ses déclarations plus aisément que celle des autres soeurs. Les idiots du village devinrent ainsi des ivrognesinto town drunks??, à l'exception de deux benêts qui insistaient à se laver dans des chaudrons d'huile bouillante. On dit de Dwywai qu'elle transformait l'eau du bain des plus pauvres et des plus défavorisés par le toucher. Ainsi, les paysans étaient épargnés par la peste et aux impuretés de l'eau.

Les aristocrates ne purent jamais accepter ses convulsions extatiques, et étaient particulièrement inquiets par ses propres actes d'auto-mutilation. Quand Dwywai s'attacha à une roue de moulin pour être traînée, apparemment sans aucune blessure, dans l'eau boueuse de la rivière, ils prétendirent qu'elle était habitée par la créature sans nom.

Un bourreau, convoqué pour la libérer de ses crises étranges, la fit brûler vive. Au moment même où il jeta des serpents et des scorpions sur elle, se tenait à l'intérieur comme si elle se trouvait dans de l'eau froide, remerciant et adorant Jah, puis elle poussa un cri « Je suis déjà bien assez cuite d’un côté, il faudrait me tourner, si l’on veut m’apprêter à point !».
Durant les dix jours qu’elle passa sur les braises, elle s’en réchappa sans aucune brûlure puisqu’elle avait acquis maintes aptitudes de maîtrise des brasiers de la part des orphelins du village, qui avaient l’habitude de mettre feu à l’orphelinat. Elle est considérée par les savants de l'église comme ayant lancé l'engouement pour la flagellation, dans laquelle les moines fouettent leur dos afin de débarrasser leur cilice des infestations de charançon.

Jah est ici Dieu. Dans une autre langue, plus slave.

Evidemment, c’est une histoire émouvante. Avant de vérifier que la vie c’est de la bonne boulasse, chantons ensemble le credo sur la parole artistotélicienne.

      Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
      Créateur du Ciel et de la Terre,
      Des Enfers et du Paradis,
      Juge de notre âme à l'heure de la mort.

      Et en Aristote, son prophète,
      Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
      Envoyé pour enseigner la sagesse
      Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

      Je crois aussi en Christos,
      Né de Maria et de Giosep.
      Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis.
      C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
      Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
      Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

      Je crois en l'action divine ;
      En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
      En la communion des Saints ;
      En la rémission des péchés ;
      En la Vie Éternelle.

      AMEN


ET Après le banquet je recevrais en confession ceux qui le souhaiterons.

Mangeaons!
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